Le département de dépistage, contrôle et régulation des mutants, plus fréquemment appelé DCRM, est le département créé par le Gouvernement pour la gestion des mutants sur le territoire britannique. Formé dans les mois qui ont suivi la mise en lumière de l’existence des mutants, c’est une institution de l’ordre de la fonction publique. Le DCRM a des liens très forts avec la justice, la médecine et les forces de police : il recrute activement depuis sa création (2012), principalement des médecins et infirmiers, mais également des avocats, des éducateurs spécialisés, des spécialistes de la question mutante, des tatoueurs, des dessinateurs ou encore des agents de sécurité. Depuis la mise en place des tatouages, tous les membres du DCRM doivent être tatoués, comme tous les fonctionnaires.

Structure et organisation

Le DCRM dépend de l’Etat, tient ses directives de l’Etat et n’a à répondre de ses actions et de ses mesures qu’à l’Etat. Une volonté de neutralité exige de la part de tous les membres du DCRM, et plus encore de ses dirigeants, une distance exemplaire avec toutes les associations et les partis politiques ouvertement positionnés sur la question mutante, ainsi qu’une transparence complète sur leur état (mutant, non-mutant, proches mutants).

Bien qu’indépendant, le DCRM est sous la surveillance de l’Etat et des différents mouvements pro- ou anti-mutants.

Le DCRM est divisé en plusieurs antennes dans les villes principales du Royaume-Uni, avec des dépendances pour le dépistage dans presque tous les hôpitaux. Chaque antenne dispose systématiquement d’au moins trois pôles : un pôle dépistage, un pôle tatouage et un pôle régulation.

Dépistage

Le dépistage est obligatoire dès l’âge de 15 ans et concerne tous les citoyens britanniques et les personnes résidant dans le territoire britannique depuis plus de cinq ans. Refuser d’être dépisté est passible d’amende, de prison et, dans le cas des résidents étrangers, de renvoi dans le pays d’origine. Tout refus d’être dépisté mènera également vers un tatouage systématique de la personne et un suivi régulier.

Pour en savoir plus sur la procédure de dépistage :
lien vers l'annexe

Tatouage

Mis en place en 2017, le tatouage a été en expérimentation pendant quelques mois et est devenu, fin 2017, obligatoire pour tous les postes à responsabilité. Toute personne dépistée (donc de plus de quinze ans) peut demander à être tatouée et doit prendre rendez-vous dans l’antenne du DCRM la plus proche de chez elle. On lui demandera alors son certificat de dépistage, ainsi qu’une démonstration de ses capacités si le dépistage a été positif. S’en suit une série d’entretiens avec des psychologues, des spécialistes mutants et des médecins qui permet de déterminer la catégorie à laquelle appartient la mutation.

La localisation du tatouage est au choix de la personne, à la seule condition qu’il puisse être facilement présenté aux autorités en cas de contrôle. De même, sa taille peut-être variable. Il doit faire minimum 5 centimètres de hauteur et maximum 30. L’encre utilisée possède un marqueur spécifique pour empêcher toute falsification, mais il n’est qu’une question de temps avant que des encres illégales se répandent sur le marché.

Régulation

Le pôle régulation concerne principalement les Mutants suivis de près par les autorités. Ce sont des personnes ayant déjà un casier judiciaire, nécessitant un suivi psychologique ou avec une mutation jugée particulièrement dangereuse. Sont également concernés par la régulation toute personne ayant refusé le dépistage et ce quelque soit son résultat. Dans ces cas là, l’entourage direct de la personne fait également l’objet d’une surveillance.

Liens avec les Veilleurs

Si l’idée d’un département consacré aux mutants a été une évidence au sein du Gouvernement dès 2012, ce sont tout naturellement les Veilleurs qui ont mis en oeuvre les moyens pour le rendre possible dans des délais très rapides. Les Laboratoires Asclepios travaillent main dans la main avec le DCRM et ne s’en cachent pas particulièrement, noyés parmi les autres institutions impliquées par le projet et qui n’ont, elles, aucun lien avec les Veilleurs. On trouve des membres des trois familles de Veilleurs à tous les niveaux, cachés derrière des sociétés écrans ou des pantins qu’ils manipulent dans l’ombre pour se préserver. Ils ont beau être prudents, il ne s’agit que d’une question de temps avant que des journalistes un peu trop curieux mettent en lumière les actions conjointes de ces trois familles un peu trop investies dans la question mutante.

Rejoindre le DCRM

Pour rejoindre le DCRM, les personnes doivent impérativement avoir été tatouées. Une série d’entretien ainsi que des recherches sur la personne sont faites pour s’assurer de son intégrité. Les corps de métier possibles sont multiples, mais les principaux sont les suivants :

• Personnel soignant : la partie dépistage implique un sérum et le sérum implique, chez les mutants, une réaction immunitaire marquée. Il faut donc un suivi de fond des dépistés pour s’assurer que les effets secondaires ne soient pas permanents ou mortels. Le DCRM compte ainsi bon nombre d’infirmiers, médecins et des spécialistes des différentes branches de la médecine.
  
• Personnel de sécurité : des agents, soit issus du secteur privé, soit détaché par la police nationale, sont là pour protéger le DCRM qui commence à avoir un certain nombre de détracteurs, mais également pour établir une surveillance accrue des mutants concernés par le pôle régulation.
  
• Tatoueurs, dessinateurs : pour les tatouages, il faut bien des tatoueurs et comme beaucoup de citoyens souhaitent un tatouage unique ou stylisé, des dessinateurs sont nombreux à avoir été embauchés, histoire de caresser dans le sens du poil tous ceux que le tatouage rebute encore
  
• Et bien d’autres…, responsable de communication, directeur financier, conseiller en génétique, spécialistes mutants… il faut du monde pour faire tourner le DCRM.