- Maria F. Esteveznon tatouée
- Age : 37
Messages : 59
Date d'inscription : 02/05/2019
Crédits : Avatar : lunarbloom
Métier : Gérante, barmaid & cuisinière au Bar de la Armada
état civil | |
Votre personnage en détailsSon énergie débordante l'a souvent amenée à oublier des trucs sur le feu. Plus de peur que de mal chaque fois, mais cuisiner lui demander une concentration inouïe. L'avantage, c'est que ça lui occupe l'esprit. L'inconvénient, c'est que la moindre interruption la distrait. | |
Allégeance de votre personnage | |
Implication chez les traqueurs |
Histoire de votre personnageMaria est la deuxième enfant des Estevez, de huit ans la cadette d'Alejandro, née sous le soleil catalan. C'est tout un héritage, comme prénom, Maria, quand on est espagnole. Francesca était un clin d'oeil à la grand-mère paternelle, partie tôt et déifiée quasiment au même niveau que la Sainte Vierge. Bref, Maria portait, dès la naissance, les espoirs de ses parents. Contrairement au dicton, il n'y eut pas de troisième, et finalement, Maria se dit que c'est une bonne chose. D'une part parce qu'elle n'aurait pas voulu partager son frère. D'autre part parce que les parents Estevez ne savaient déjà pas trop gérer deux enfants. Maria était voulue, comme l'était son frère. La famille était aimante et aimée. Mais Maria eut vite l'impression de ne pas être à sa place. Ou plutôt, de ne pas avoir de place à elle. Elle qui, déjà enfant, débordait d'énergie et ne demandait qu'à ce qu'on lui accorde de l'attention, se retrouva vite comme un boulet dans les bras de ses parents. Les Estevez engagèrent des nounous, qui pour beaucoup abandonnèrent après quelques semaines à courir derrière Maria et à répondre à toutes ses questions. Alejandro faisait souvent la nounou, d'ailleurs, puisqu'il était le seul à réellement supporter sa petite soeur. Soyons honnêtes, elle était aussi beaucoup moins emmerdante avec lui. Il faut dire qu'Alejandro faisait office de figure parentale principale pour sa petite soeur. Il lui apprit à lire, écrire, compter. La dyslexie partagée par les deux enfants n'aide pas beaucoup. Maria mélange les letttres, s'embrouille dans les mots, et perd rapidement patience. Elle développe aussi un déficit d'attention assez rapidement dans son enfance, qui transforme les séances de devoir en long combat. A l'école, les professeurs font comme ils peuvent, mais c'est à la maison que Maria manque d'un environnement propice à gérer son caractère et sa dyslexie. Alejandro fait de son mieux, mais il n'est pas un parent, il n'est qu'un gosse lui aussi. Et chaque fois que Maria revient avec un échec, c'est à Alejandro qu'on le reproche. Maria tente de le défendre, de les défendre tous les deux, parfois poussant de monumentaux coups de gueule. Mais les Estevez sont intransigeants. Alors Maria attend, et elle espère. Qu'un jour ses parents s'impliqueront plus, qu'ils s'occuperont d'elle. Qu'ils seront les parents qu'elle espère. Arrivée au bac, elle le rate, forcément. Son idéalisme mis à mal, ses parents sont toujours aussi distants. Ils blâment encore Alejandro, alors elle explose. Elle leur reproche son ratage, le revendique comme un acte sciemment orchestré pour les mettre face à leur échec en tant que parents. Maria ne maitrise peut-être pas l'écrit, mais elle n'a jamais eu de problèmes à s'exprimer. Elle leur dit ce qu'elle pense, avec métaphores et mots bien sentis. Elle décide de tout laisser tomber; puisque ses parents ne vivent pas à la hauteur de ses attentes, elle ne s'obstinerait pas à vivre à la hauteur des leurs. Elle quitte les bancs de l'école pour les plans de cuisine, ce qui lui attire la désapprobation du couple Estevez. Elle y prend presque plaisir. Alejandro, lui, s'en fout; il est parti depuis longtemps pour échapper à la pression familiale. Bizarrement, Maria pensait que ce serait pire une fois Alejandro parti. Mais c'est tout l'inverse. Ses parents semblent s'être rendus compte, un petit peu, que leur attitude était problématique. Leur fils a pris le large, et ils en assument au moins de la responsabilité. Pour la première fois de vie, Maria obtient l'attention qu'elle attendait depuis toutes ces années. Et pourtant, cela ne la comble pas. Too little, too late, comme dirait l'autre. Cette attention, elle n'est plus sûre d'en vouloir de leur part. Il aura fallu que son frère disparaisse pour que ses parents s'intéressent réellement à elle. Tout ça cloche. Alors elle boit leur attention comme un mec qui découvre de l'eau après cinq jours dans le désert; mais n'en est jamais satisfaite, comme si l'eau avait un léger goût de vase persistant. Elle n'a jamais perdu totalement le contact avec Alejandro, mais leurs rapports ne sont pas au beau fixe. Il a toujours été plus un parent qu'un frère. Elle lui reproche presque d'être parti vivre sa vie. Ils s'aiment mais ne savent pas le dire. Jusqu'en 2013. Un jour, Alejandro l'appelle. Une élève mutante a décimé la quasi-totalité de l'école dans laquelle il enseignait. Professeurs, élèves, personnels. Tant de gens morts. Maria sent que son frère est dévasté - comment pourrait-il ne pas l'être? Sans réfléchir, Maria prend ses valises, et fonce le voir. Elle retrouve un Alejandro au bout du rouleau, en syndrome de stress post-traumatique évident. Alors la petite soeur devient le roc de son grand frère. Elle appelle un des meilleurs psys du pays. Elle s'installe avec lui, s'occupe de lui, le porte à bout de bras. En oublie sa propre vie, mais elle s'en fout. Maria s'oublie pour qu'Alejandro puisse réapprendre à vivre. Etrangement, être avec lui permet à Maria de s'éclaircir un peu l'esprit, elle qui a tendance à partir dans tous les sens. Elle finit par pousser Alejandro hors du pays, hors des souvenirs. Un nouveau départ. Alors Alejandro part, encore. Ca fait plus mal que la première fois, quelque part. La mutante finit par être acquittée en 2014, après des mois de procès. Elle n'est pas jugée responsable. Le fait est que les mutations sont encore trop jeunes, il n'existe pas de jurisprudence sur la question. La gamine a perdu le contrôle, sauf qu'au lieu de péter un boulon, elle a répandu un virus qui a tué des dizaines de personnes en quelques heures. Les avocats font bien leur travail, présentent une jeune élève modèle, qui n'avait aucune conscience de sa mutation jusqu'à ce que des "bullies" la poussent dans ses retranchements. Circonstances atténuantes, monsieur le juge. Le juge en question a préféré ne pas se mouiller, parce que condamner cette enfant, c'est établir un précédent. Maria explose à l'annonce du verdict, se fait sortir du tribunal par la sécurité en hurlant des obscénités. Ce jour-là, ce qu'elle pressentait s'est réalisé. Les mutants sont dangereux mais personne n'ose s'établir contre eux, et le système est impuissant. Alors, elle s'engage. Entre dans l'association du coin qui promeut les droits humains et le contrôle strict des mutants. La lutte est pacifique d'abord. Les pro-humains prônent la séparation physique des mutants et des humains, la protection des humains et de leur sécurité, la reconnaissance de la responsabilité des mutants dans les conséquences de leurs mutations. Elle fait plusieurs jobs dans plusieurs restaurants, à vrai dire, son métier passe un peu en seconde position après la défense de la cause humaine. Et puis, un jour, face à l'inaction totale du gouvernement espagnol, elle décide de rejoindre Alejandro en Angleterre. Elle le convainc d'aller s'installer à Killingworth, qui applique au moins un semblant de contrôle des mutants avec le dépistage et le tatouage. Killingworth, c'est loin de l'Espagne, et il y a un bar à reprendre. Maria propose à Alejandro d'acheter le bar, de le gérer ensemble. Elle pourrait enfin avoir sa propre affaire, faire la cuisine qu'elle aime. Ils pourraient en faire un endroit super, un incontournable. Et en même temps, ils pourraient monter leur propre groupe pro-humains. Killingworth est plus animée que prévu. Mais Maria n'est pas satisfaite. Le tatouage n'est pas obligatoire. Les mutants sont encore autorisés à se balader en toute liberté. Ce n'est pas suffisant. Alors elle prend le problème à bras le corps, encore une fois. Convainc quelques personnes de la suivre dans son groupe. Puisque le système ne marche pas, ils créeront leur propre système. Dépistage, actions de dissuasion, et si ça ne marche pas, on enclenche la vitesse supérieure. Parce que être pacifique, ça va bien deux secondes. Mais Maria veut agir. Elle veut que les mutants de Killingworth s'en aillent. Elle veut protéger son frère et les humains. Elle veut qu'on la reconnaisse, un peu, pour sa cuisine mais aussi pour le bien qu'elle fait autour d'elle. Au final, on en revient à ça, cette volonté de petite fille face à l'indifférence de ses parents. Elle veut qu'on la reconnaisse. | |
Derrière l'écran |
- Maureen K. MacKenzienon tatouée
- Messages : 73
Date d'inscription : 11/04/2019
Crédits : gajah
Métier : étudiante en droit, porte-parole de Be Human, Be Proud
Mariaaaaaa
Bon, je vais me répéter mais ça fait vraiment trop plaisir de te voir dans le coin, et encore plus avec ce scénario qui dépote grave Si tu as la moindre question, tu sais où me trouver ; d'ailleurs, comme Maria est une jolie Traqueuse, je serai taréférente tout au long de ton aventure parmi nous considère moi comme marraine ta bonne fée (ouais, ça fait peur )
BRAVO tu m'as fait éclater de rire devant mon ordi, j'ai eu l'air encore plus débile que d'habitude j'aime trop tout ce que tu as écrit pour le moment
Bon, je vais me répéter mais ça fait vraiment trop plaisir de te voir dans le coin, et encore plus avec ce scénario qui dépote grave Si tu as la moindre question, tu sais où me trouver ; d'ailleurs, comme Maria est une jolie Traqueuse, je serai ta
Certains ont des budgets shopping. Maria a un budget consultations.
BRAVO tu m'as fait éclater de rire devant mon ordi, j'ai eu l'air encore plus débile que d'habitude j'aime trop tout ce que tu as écrit pour le moment
- Edward T. Seymourhumain*
- Age : 31
Messages : 1062
Date d'inscription : 11/11/2017
Crédits : Summers
Métier : Avocat
ENYOUUUUUUUUUUUUUUUUU !!! ça fait tellement plaisir de te voir débarquer ici... En plus avec Maria, tu vas tout déchirer !
Hâte de lire l'histoire de la demoiselle et bienvenue parmi nous !
Hâte de lire l'histoire de la demoiselle et bienvenue parmi nous !
- Maureen K. MacKenzienon tatouée
- Messages : 73
Date d'inscription : 11/04/2019
Crédits : gajah
Métier : étudiante en droit, porte-parole de Be Human, Be Proud
Bienvenue sur ITS, Maria Comme j'aime bien me répéter... quelle joie de te retrouver sur le forum et en plus, sous cette bouille-là, ce personnage-là que tu t'es parfaitement appropriée, vraiment ! Ca fait plaisir et j'ai hâte de voir comment tu vas la faire évoluer ! Déjà que j'aimais tout particulièrement ce PV, mais tu as réussi à me la faire redécouvrir dans ta fiche, un vrai plaisir Du couuup, pour réellement t'amuser sur ItS, il te reste quelques (toutes petites, promis)
Si tu souhaites rapidement te trouver des partenaires de RPs, je te conseille de te diriger vers N'oublie pas de passer régulièrement du côté des Petit lien utile à garder dans tes favoris : Enfin... |
- Louciane J. Howardnon tatoué
- Age : 57
Messages : 1437
Date d'inscription : 14/01/2018
Crédits : Avatar : Kurt Iswarienko
Métier : Det Sgt au sein du CID, il travail énormément sous couverture.
*débarque après la bataille*
Bienvenu à toi par ici et ravis que ton choix ce soit porté sur très bon PJ
Bienvenu à toi par ici et ravis que ton choix ce soit porté sur très bon PJ
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum