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[Event 2 - Tous] But I do that to pass the torch and put on for my town
Dim 14 Oct - 17:34- Inking the SoulsAdmin
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Humeur de la foule
- Rosamund A. Fraserhumaine
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Rosamund faisait certainement une bêtise. Elle aurait dû rester chez elle, passer son après-midi avec Pandora, mais le souvenir du Poison Prince la hantait trop. Sa poitrine encore douloureuse lui rappelait son collapsus pulmonaire et était là comme pour lui dire de se méfier des mutants et de ce qui se rapportait à ce terroriste.
Oui, elle aurait dû se tenir à l'écart. Mais la lettre publiée dans le journal avait attisé sa méfiance et sa curiosité. Elle s'était également rappelée les paroles de l'inspectrice Thyra White. Le Poison Prince allait en vouloir davantage. Il allait chercher à se faire connaître et jouer avec les forces de l'ordre... Et il commettrait l'erreur de trop.
Une manifestation comme celle qui se préparait était sans aucun doute une occasion pour cet affreux personnage de venir semer à nouveau la zizanie, elle en était certaine.
Pour éviter de se mettre en danger, elle avait décidé de rester sur les bords de la foule, l'oeil aux aguets, le téléphone sorti, prête à photographier ou filmer tout ce qui paraissait suspect.
Pourquoi faisait-elle ça, sans en parler à personne ? Elle se mettait en danger et prenait des prérogatives qui n'étaient pas de son ressort. Elle imaginait déjà l'air sévère d'Edward lui demandant de laisser faire les professionnels avec cet air condescendant dont il avait le secret... Comme s'il pouvait faire quelque chose de plus qu'elle dans une situation pareille !
Pour se protéger du crachin, elle rabattit sur sa tête la capuche de son manteau de laine couleur caramel et s'avança un peu vers l'estrade pour entendre ce qui s'y disait et peut-être trouver une tête amie. Elle avait vaguement entendu parler des deux associations organisatrices et restait malgré tout curieuse d'entendre leurs points de vue sur la condition mutante, même s'il y avait fort à parier qu'elle soit en désaccord avec la plupart de ce qu'elle entendrait.
Alors qu'elle progressait, un homme de presque deux mètres de haut la bouscula et la blonde avocate fit un pas de côté, rentrant dans une personne dont elle n'avait pas vu le visage, faisant tomber son téléphone dans la foulée.
En lâchant un juron bien peu orthodoxe, elle se pencha avec vivacité sur le béton mouillé pour récupérer le précieux objet, vérifiant dans la foulée qu'il n'était pas abimé.
Rassurée d'avoir eu un peu de chance sur ce coup, elle se releva pour aviser enfin la personne à laquelle elle avait donné un coup de coude assez violent.
-
Elle avisa ensuite la scène, sur laquelle on s'activait mais sur laquelle personne n'était encore monté.
-
- HRP:
J'autorise le staff à blesser légèrement mon personnage (elle a déjà assez pris cher précédemment D:) mais vous pouvez la menacer et lui faire peur autant que vous le voulez !
- résumé du post:
Rosamund erre en périphérie de la foule et essaye de se rapprocher de la scène à la recherche de qqch de suspect. Elle est bousculée par un grand monsieur et tombe sur une personne à qui elle adresse quelques mots (cette personne peut être vous si vs souhaitez nouer contact <3)
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
- Byron G. Saberhagennon tatoué
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Byron against bad luck Ça lui avait couté cher en rongement de frein, mais Byron avait été d’une sagesse exemplaire ces derniers mois. Depuis la sinistre aventure de son épopée nocturne, il s’était déjà particulièrement calmé, bien que ses notes n’étaient qu’à peine plus brillantes, toujours à peine de quoi sauver les meubles. Mais depuis le Poisoned Birthday ? Il avait été trop terrorisé pour violer le couvre-feu, aussi bien celui instauré par ses parents que par le gouvernement, et trop déprimé pour voir ses rares amis le reste du temps. Ses sorties étaient réservés pour ses différents cours, au lycée qu’a la danse, et parfois une petite digression au Centre commercial, pour se rendre compte qu’il n’avait même plus le cœur à flâner partout. Les réseaux sociaux, sa bouffée d’air frais habituels, étaient devenues aussi particulièrement anxiogènes, avec les nouvelles qui tombaient de plus en plus comme un couperets, la situation pro mutante qui devenaient juste terrifiantes, et la guerre dans ses commentaires quand il postait innocemment une photo de son chat qui jouait avec une balle, il avait finit par s’en sevrer pour au moins quelques jours. Et c’est surement pour ça qu’il passa à côté de l’annonce de cette manifestation qui se profila devant lui. Il venait juste de proposer innocemment à sa mère de passer la voir à son travail , après l’annulation de son cours de Karaté, histoire qu’ils puissent déjeuner en tandem pour la première fois depuis longtemps. Mais de là, ça ressemblait à un traquenard. Il se fit bousculer une première fois, et détala quand une petite fille le pointa du doigt en tirant la chemise de sa mère. Remontant sa capuche sur son pauvre crâne, il préféra se dissimuler sans autre forme de procès : ce n’était pas le moment pour un selfie. Il n’avait pas envie d’être reconnu ici, et encore moins de débattre avec qui que ce soit. Il sentait les affres de la panique lui tendre les bras, et c’était hors de question qu’il se laisse faire encore une fois. Il dégaina son téléphone en cherchant le dernier numéro appelé pour prévenir sa mère qu’il était au milieu du troupeau, quand il sursauta à un coup de coude donné par inadvertance. Il secoua la tête en regardant à peine la personne. « Non c’est rien.. » fit-il en collant l’appareil sur son oreille. Quelques sonneries plus tard et il tomba sur le répondeur de sa mère qu’il avait tant et tant de fois remplis de messages divers et variés toute sa vie. « Salut m’man… » Dit-il un peu piteusement. « J’suis en bas et j’attends. Mais y’a vachement de monde, faudrait qu’on parte vite. S’il te plait… » Il raccrocha et finit par reconnaître Rosamund en levant finalement les yeux vers elle, un peu soulagé de voir un visage rassurant dans la foule, après tout une amie de Pandora c’était bon signe. C’était mieux que quelqu’un du lycée. Le jeune homme était presque sûr que Pandora ne perdrait pas son temps avec des anti mutants. Presque. Il se méfiait de beaucoup de gens en ce moment. « Oh. Désolé Rosamund, j’t’avais pas reconnu… » Il désigna l’estrade mal à l’aise. « Je vais pas rester longtemps. T’es là pour manifester ?... » (c) ANAPHORE |
- Spoiler:
Vous avez le droit de faire bobo à mon bébé, souvenez vous juste qu'il est cardiaque et pathologiquement anxieux donc veillez juste à pas me le tuer
- Spoiler:
- Byron a pas de chance dans la vie, alors quand il décide de plus regarder les réseaux sociaux parce que ça lui file le seum, le jour ou il veut passer dire bonjour à Maman à son travail, évidemment y'a une manifestation.
Il commence à paniquer, la dernière fois qu'il était dans la foule y'a un mec qui a tué tout le monde autour de lui, pauvre chou.
Il demande à sa maman de le retrouver via son téléphone, et reconnait Rosamund qui l'a bousculé par inadvertance.
Byron a une vie de merde.
- Swann Weaverschronologiste
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- Spoiler:
- Faites lui tout ce que vous voudrez o/
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But I do that to pass the torch and put on for my town.
Tous
« she's a tiger mommy. »
Joyce avait su que la journée serait mauvaise quand ils avaient commencé à monter cette maudite estrade. Comme si un hôpital et un centre de recherches était un endroit où organiser une kermesse de crétins pro-tatouage. La généticienne abominait Be Human, Be Proud et méprisait Le 47ème chromosome. Elle n’était pas une vache faite pour être marquée. Elle était le prochain stade de l’évolution, bon sang. Elle, son mari, ses enfants et les autres que la société craignait tant. Oui le Poison Prince était un problème, oui, elle l’aurait étranglé de ses propres mains pour la frayeur qu’il avait causé à son fils mais non elle refusait de se tatouer pour rassurer la populace sur ses pouvoirs.
Certains de ses collègues avaient échangé des messes basses à ce sujet toute la matinée. Certains avaient fini par faire le lien entre le résultat de son test et son attitude vis-à-vis d’un certain nombre d’autres scientifiques. Ils faisaient leurs choux gras de sa mauvaise humeur. Elle s’en moquait. Ils étaient une gêne périphérique. Ils étaient tout de même en plein milieu du couloir lorsqu’elle revenait à son bureau et c’est à cause d’eux qu’elle rata l’appel de son fils. Quand elle entra dans la pièce, son téléphone trônait bien en évidence sur son présentoir et Joyce ne put manquer la notification du message ou le nom de son dernier contact. Byron. Son fils faisait des efforts ces derniers temps. Et elle-même avait été moins dure depuis les… récents évènements. La discipline avait fait long feu. La peur de le perdre en revanche lui serrait toujours les tripes. Elle se délesta de son bloc note couvert d’une écriture serrée, illisible et d’une série de feuilles imprimées toutes soigneusement numérotées qui contenaient les résultats de sa dernière simulation pour écouter le message. La voix de son fils inquiète résonna dans son oreille et la cloua sur place. Le regard de Joyce glissa vers la fenêtre, vers la foule qu’elle attendait sans voir en contrebas.
Son premier réflexe la trouva dans l’encadrement de la porte, prête à courir jusqu’à son aîné. Elle ne dut qu’à un fragment de rationalité de ne pas se précipiter là-dehors avec sa blouse. Faire irruption dans une manifestation dans cette tenue était la chronique d’un désastre annoncé. De la méticuleuse, froide, clinique Joyce Saberhagen, ne restait qu’un lambeau qui trouva le moyen de se débarrasser de son uniforme pour le lancer sur le bureau rangé si méticuleusement avant de se précipiter dans le couloir, téléphone à la main. Son fils était là dehors avec des gens qui rêvaient de le pendre haut et court, lui et tous ceux qui lui ressemblaient. Et elle mettrait le feu à l’ensemble des passants avant qu’il ne lui arrive quoi que ce soit. Bousculant des internes, elle se battit avec l’interface tactile un instant avant de réaliser qu’elle se trouvait en surplomb de la foule. Un regard vers les corps en contrebas. Trouver son fils dans tout ce monde ne serait pas une mince affaire mais Joyce avait l’habitude. Essayer de gérer quatre enfants dans un centre commercial pour les courses de Noël sans en perdre un seul vous faisait gagner des compétences inattendues en reconnaissance faciale. Elle identifia sans mal la silhouette de son grand garçon, près d’une jeune femme blonde à laquelle il parlait. Au moins, n’était-il pas tout seul.
Grommelant entre ses dents contre le manque de chance de Byron qui avait choisi le pire moment pour venir la voir, elle descendit quatre à quatre les marches de l’hôpital, emboîta le pas à une famille qui sortait et se fraya un passage entre les manifestants jusqu’à son fils. « Byron. Byron. Bon sang, Byron, ce n’est pas le moment de socialiser. » Posant la main sur l’épaule de l’adolescent, elle se rapprocha de lui, bien décidée à ne plus le laisser sortir de son champ de vision et de l’entraîner en sécurité.
Certains de ses collègues avaient échangé des messes basses à ce sujet toute la matinée. Certains avaient fini par faire le lien entre le résultat de son test et son attitude vis-à-vis d’un certain nombre d’autres scientifiques. Ils faisaient leurs choux gras de sa mauvaise humeur. Elle s’en moquait. Ils étaient une gêne périphérique. Ils étaient tout de même en plein milieu du couloir lorsqu’elle revenait à son bureau et c’est à cause d’eux qu’elle rata l’appel de son fils. Quand elle entra dans la pièce, son téléphone trônait bien en évidence sur son présentoir et Joyce ne put manquer la notification du message ou le nom de son dernier contact. Byron. Son fils faisait des efforts ces derniers temps. Et elle-même avait été moins dure depuis les… récents évènements. La discipline avait fait long feu. La peur de le perdre en revanche lui serrait toujours les tripes. Elle se délesta de son bloc note couvert d’une écriture serrée, illisible et d’une série de feuilles imprimées toutes soigneusement numérotées qui contenaient les résultats de sa dernière simulation pour écouter le message. La voix de son fils inquiète résonna dans son oreille et la cloua sur place. Le regard de Joyce glissa vers la fenêtre, vers la foule qu’elle attendait sans voir en contrebas.
Son premier réflexe la trouva dans l’encadrement de la porte, prête à courir jusqu’à son aîné. Elle ne dut qu’à un fragment de rationalité de ne pas se précipiter là-dehors avec sa blouse. Faire irruption dans une manifestation dans cette tenue était la chronique d’un désastre annoncé. De la méticuleuse, froide, clinique Joyce Saberhagen, ne restait qu’un lambeau qui trouva le moyen de se débarrasser de son uniforme pour le lancer sur le bureau rangé si méticuleusement avant de se précipiter dans le couloir, téléphone à la main. Son fils était là dehors avec des gens qui rêvaient de le pendre haut et court, lui et tous ceux qui lui ressemblaient. Et elle mettrait le feu à l’ensemble des passants avant qu’il ne lui arrive quoi que ce soit. Bousculant des internes, elle se battit avec l’interface tactile un instant avant de réaliser qu’elle se trouvait en surplomb de la foule. Un regard vers les corps en contrebas. Trouver son fils dans tout ce monde ne serait pas une mince affaire mais Joyce avait l’habitude. Essayer de gérer quatre enfants dans un centre commercial pour les courses de Noël sans en perdre un seul vous faisait gagner des compétences inattendues en reconnaissance faciale. Elle identifia sans mal la silhouette de son grand garçon, près d’une jeune femme blonde à laquelle il parlait. Au moins, n’était-il pas tout seul.
Grommelant entre ses dents contre le manque de chance de Byron qui avait choisi le pire moment pour venir la voir, elle descendit quatre à quatre les marches de l’hôpital, emboîta le pas à une famille qui sortait et se fraya un passage entre les manifestants jusqu’à son fils.
(c) DΛNDELION
- HRP:
- Je vous laisse carte blanche, en vous rappelant que c’est une mère de famille et qu’elle protégera ses enfants bec et ongle
- Résumé:
Joyce s’attendait à passer une journée ennuyeuse mais pas dangereuse jusqu’à réaliser que son fils Byron avait décidé de la visiter aujourd’hui en pleine manif pro-tatouage.
Elle est maintenant déterminée à le sortir de la manifestation pour le mettre à l’abri.
- Polina V. Stepanovicpsychologiste
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Elle n'aurait jamais dû sortir aujourd'hui. Avant d'aller à Newcastle pour sa visite médico-sportive, elle aurait dû vérifier les infos, s'assurer que tout irait bien... Elle n'avait pas fait attention et Nikola, qui n'était pas rentré la veille, n'aurait pas pu la prévenir. Elle s'était rendu à l'hôpital de très bonne heure et avait attendu des heures. Son médecin avait été retardé par les premières installations...
La jeune rousse expédia la visite, le praticien était visiblement impressionné par sa santé de fer, malgré son apparence frêle. Elle s'apprêtait à traverser la foule pour rentrer illico presto par le bus ou le métro ou n'importe quel moyen de transport qui ne serait pas bloqué mais elle avait visiblement mésestimé le pouvoir de ralliement des gens qui donnaient leur meeting aujourd'hui.
La foule s'étendait sur une distance qui lui paraissait infinie. Déjà ça se bousculait... Jamais elle ne parviendrait à atteindre la route !
S'armant de courage, elle essaya de se faufiler comme une souris en tentant de ne pas se faire écraser ni de bousculer ceux qui l'entouraient, ce qui était loin d'être une mince affaire. Ses pas la rapprochèrent de la scène, où elle esquiva une femme en tailleur au court carré blond qui lui parut un peu trop respectable pour un meeting étudiant.
Ce fut là qu'elle les vit. Le visage familier de Byron et celui, bien plus sévère, de sa mère. Elle l'avait déjà vue une ou deux fois, lorsqu'elle était venue travailler chez lui au début de son intégration au lycée. D'habitude, Polina aurait préféré passer son chemin pour ne pas déranger cette femme à l'air important mais la foule de plus en plus dense et agitée la forçait à s'accrocher à n'importe quel personnage dont elle avait la connaissance, fusse-t-il de près ou de loin. En quelques pas précipités, elle les rejoints, s'extirpant avec un mal fou des corps bruyants qui l'entouraient.
-
Elle lui fit un signe de la main et adressa un sourire poli à sa mère.
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Nerveusement, elle passa une main dans ses cheveux et crispa les doigts. Elle ne se sentait pas à l'aise au milieu de tous ces gens aux émotions fortes. Si jamais son don dérapait, ce serait la catastrophe.
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Elle regarda la mère et le fils d'un air circonspect. Elle aurait été bien étonnée que son ami veuille participer à un tel événement, après les évènements tragiques du Cosmic Ballroom...
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- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
- Spoiler:
- Faites ce que vous voulez de bibi Pol mais la cassez pas trop sinon Niko va gueuler muahahaha !
- Résumé:
- Polina était en visite médico sportive à l'hôpital. Elle tente de rentrer chez elle tant bien que mal en traversant la foule et aperçoit Byron et sa mère. Ni une ni deux, elle se dirige vers ces visages connus
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Les premiers intervenants apparaissent enfin. Un homme monte sur l'estrade. Il est bien connu de la communauté mutante et suscite autant de joie que de vives réactions de colère. Le débat risque de démarrer très fort... Carte d'identité
Propos et teneur du discoursIl commence par rappeler comment sa propre fille, mutante, est morte tuée par un autre enfant mutant ayant perdu le contrôle de ses dons et comment le gouvernement espagnol est resté silencieux face à cette catastrophe. Il se lance ensuite dans une diatribe enflammée défendant le tatouage et le contrôle. Il appelle les mutants à se soumettre au dispositif installé par le gouvernement et de ne pas se laisser déstabiliser par les actions d'individus comme le Poison Prince, qui représentent des dangers pour tout le monde. Voici quelques extraits de son discours : - - - - - |
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Le Poison Birthday...quand j’ai entendu parlé de cet évènement je suis resté cloué sur ma chaise, atterré. Pas que je pensais les mutants incapables de se tourner les uns contre les autres. Je suis bien placé pour savoir que ce n’est pas parce qu’on appartient à la même espèce (et bon sang que je déteste ce mot pour différencier les mutants et les humains sans mutation…) que l’on a tous le même avis, les même opinions. Pourquoi il en serait différent pour les mutants? Preuve encore s’il en est qu’il faut vraiment informer les gens de ce que sont les mutants, pas des démons, pas des anges, juste des êtres humains avec quelques chromosomes en plus, faillibles comme chacun d’entre nous.
En tout cas, cet événement et les conséquences de ce dernier (certains élèves visiblement traumatisés ou carrément absents pour des causes plus ou moins graves) m’ont fait relativiser ma vie actuelle. Trop dans le passé, trop dans la douleur alors que des élèves avaient besoin de soutien aujourd’hui. Et pas qu’en matière de cours. Alors j’ai décidé de laisser tomber ma vendetta personnelle (je ne dis pas que si on le retrouve un jour je ne lui mette pas un bon poing bien senti dans le visage, mais je ne vais pas chercher plus) pour me consacrer à mes élèves.
Puis il y a eu l’info de cette manifestation devant l’hôpital, pour...contre...euh...En fait c’était pas très clair ça pour le coup. A part cette saleté d’association Be Human, Be Proud, dont le nom est gravé à jamais dans sa rétine depuis cette journée fatidique, qui sont donc contre les mutants, l’autre je n’arrive pas à bien comprendre. Même si l’une des associations est de la pire espèce à mes yeux, je suis curieux de voir ce que c’est sensé défendre ou débattre. Je m’y rend donc et m’étonnes même de la foule vu la pluie. Tête sur laquelle trône une casquette, je reste vers le fond de la foule, je ne suis pas là pour participer, juste pour observer.
De loin, je vois Byron, seul visiblement, et ça m’intrigue autant que ça m’inquiète. Je vois bien qu’il n’est pas dans son assiette depuis les évènements, de ce que j’en vois en classe du moins, et je me dirige vers lui, mais la foule rend l’avancée difficile. Quand je parviens à m’extirper, sa mère (une femme charmante...oui ceci est ironique) et Polina l’ont rejoint je décide finalement de les rejoindre quand le premier intervenant parler et je l’écoute d’une oreille.
“Pfiouuuu, que de monde!” il sourit "Salut les jeunes, Mamme Saberhagen" j'ai très, très envie de demander ce qu’ils font là, car connaissant un touuuuuuut petit peu l’avis de la mère de Byron sur la situation, je doute qu’elle soit là pour écouter les intervenants quant à Polina et Byron, mystère et boule de gomme, mais je ne pose pas la question tout de go, en revanche, ce que j’entend de l’estrade me hérisse le poil et je tourne la tête vers lui, les sourcils froncés “Quel ramassis de conneries…”
Non, clairement, je ne suis pas d’accord avec lui et ce n’est pas parce qu’il a lui aussi perdu sa fille que je vais avoir de la compassion pour lui.
- HRP:
- Vous pouvez lui faire bobo. C'est pas le dernier à rendre des coups alors...
- Résumé:
- Gideon n'est venu que par curiosité, histoire de se tenir au courant de la bouche des intervenant sans attendre sue la presse retranscrive. Cependant il ne s'attendait pas à voir deux de ses élèves ici...
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'[Event 2] Désaccord' : 5
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- Byron G. Saberhagennon tatoué
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Byron against bad luck C’est un peu maladroitement qu’il lui rend son sourire, bien loin du jeune garçon exentrique et social qu’il avait été lors de l’anniversaire du Seymour. Il avait vu sur internet qu’elle était reliée aux Seymour d’ailleurs, mais il ne sait plus comment. Ceci dit, il a également apprit qu’elle était avocate, donc il n’est pas vraiment surpris quand il entend qu’elle est sur place pour le travail, même si il ne sait pas vraiment pourquoi pour être honnête. Les avocats il sait ce que ça fait dans les séries télé mais concrètement il n’a pas la moindre idée de ce que ça peut faire quand ça ne hurle pas à l’innocence d’un double meurtrier en robe noire. Mais rapidement, à son plus grand soulagement, sa mère arrive enfin. Il reconnait son expression entre milles, elle a l’air furieuse et surtout inquiète, alors quand elle le rapproche, il ne proteste pas, de toute façon il ne proteste jamais face à sa mère : C’est franchement un coup a finir pendu à un des arbres du jardin. Mais Rosamund avait l’air de ressentir de très près l’air protecteur de la matriarche, parce qu’elle détala sans même que Bryon n’eut vraiment le temps de lui dire au revoir. Il leva cependant le nez vers sa mère, sans pouvoir retenir un sourire soulagé. « Salut m’man. » Il essaye, comme d’habitude, de s’expliquer un peu gauchement. « C’était l’amie d’une amie. Mutante. Donc ça va c’est safe… » Résumé grossier certes. Mais de toute façon ça servait pas à grand-chose de discuter avec Joyce Saberhagen. Pour ça qu’il n’essayait jamais. « Tu sais pourquoi ils… Oh Pol ! Salut ! » Fit-il en tendant le bras pour lui attraper doucement le poignet pour la rapprocher, loin de la foule pas spécialement amicale. Il avait déjà expliqué à sa mère que la jeune fille était régulièrement victime de brimade à cause de sa mutation, donc il était presque certain qu’elle ne grincerait des dents à l’idée de l’avoir avec eux pour le reste de cette mascarade. Par ailleurs il l’avait invité à la maison une paire de fois. Il secoua cependant vivement la main à sa question. « Nononononon ! » s’insurgea-t-il presque. « Je ne sais même pas de quoi ça parle ! Je suis tombé dessus par hasard en voulant venir voir ma mère… » Et pour parfaire le tableau, Mr Pressley, leur prof de géographie leur tomba dessus aussi. Il lui renvoya son salut avec un poil plus de gêne : Sa mère n’aimait pas vraiment les humains –euphémisme- et il avait eu beau prendre un peu sa défense au sein de la maison, ça n’avait pas vraiment été fructifiant. Et à peine le discours eut commencé, que Byron se massa avec lassitude l’arrête du nez. Oh bon sang : les mutants pro tatouages. C’était parfois les pires. Et avec sa mère, parfaitement intransigeante sur le sujet, ça allait probablement faire monter la tension générale d’un cran. Déjà il entendit le professeur râler et il n’arriva à retenir de siffler entre ses dents : « Je sais pas dans quel pays merveilleux il vit, ou les mutants tatoués ne sont pas tabassés à vu, mais je veux bien l’adresse. » Il passa gentiment une main supportrice sur l’épaule de sa jeune amie, première visée par l’injustice des Lambda. (c) ANAPHORE |
- Spoiler:
- Byron est avec sa mère, son amie, et son prof de géo, et a l'impression d"être un peu au milieu d'un maelstrom qui va lui exploser à la figure. Il est pas d'accord avec l'intervenant et le dit dans son coin.
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- Rosamund A. Fraserhumaine
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Rosamund sourit à Byron en replaçant nerveusement une mèche de ses cheveux blonds. Si elle était là pour la manifestation ? La raison n'en était pas si éloignée... Après tout, elle voulait observer, voir si le Poison Prince allait se montrer. Une initiative de tête brûlée, très certainement. Et mieux valait ne pas mêler l'adolescent à tout ça.
-
Elle avisa peu de temps après une femme d'âge relativement mûr, à l'air sévère, qu'elle sentit instantanément hostile à sa présence. Rosamund se faisait certainement de fausses idées mais l'air de matrone qu'arborait la mère de Byron ne l'engageait pas à rester. Ce n'était pas le genre de personne qu'on agaçait impunément...
-
Elle salua la femme d'un signe de tête et repartit au milieu des militants, écoutant les conversations, guettant le moindre geste suspect. Son attention fut détournée un bref instant de la foule lorsqu'un inconnu s'avança sur scène. Le premier intervenant. Son discours la laissa quelque peu perplexe... Il avait l'air de bonne foi et elle comprenait ses positions mais..; Au fond, est-ce que tatouer les gens était la seule façon de faire ? Oui, ce marquage avait pour but de servir d'accompagnement et de faciliter la prise en charge mais si un gouvernement aux idées plus radicales prenait le pouvoir ? Si des traqueurs mettaient la main sur ces données confidentielles ? Tout ceci était bien trop dangereux...
Discrètement, elle tenta de se décaler sur le côté, non loin d'un infirmier blond à la mine cadavérique. Il devait avoir enquillé les nuits blanches depuis le Cosmic Ballroom le pauvre... À moins que ce soit la pauvre ? Elle ne savait pas vraiment.
Elle entendit aussi bien des cris d'accords et des applaudissements que des désaccords profonds. Non loin d'elle, un homme à l'air déguingandé, casquette vissée au sommet du crâne leva le poing en l'air et hurla aux alentours.
-
Ces mots choquèrent l'avocate, qui au fond n'était ni d'un bord ni de l'autre. Mais de telles attaques personnelles en plein milieu d'une manifestation, c'était dangereux, très dangereux... Et quand bien même ce discours était controversé, qui avait le droit de l'attaquer sur le décès de son propre enfant ? C'était d'un cruel !
-
Elle sentit un regard noir se poser sur elle. Décidément, elle aurait mieux fait de la garder bouclée.
☾ anesidora
- RÉSUMÉ:
- Rosamund quitte Byron et sa mère et s'éclipse dans la zone de Swann. Elle s'oppose à un homme qui a un discours plutôt violent et s'en attire les foudres
- ERRATUM:
- Je remet mon post à la suite de celui de BB8 parce que j'ai oublié de tirer mon dé... Jsuis con @-@
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'[Event 2] Désaccord' : 6
- Polina V. Stepanovicpsychologiste
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event 2
Ça aurait étonné la jeune fille que son ami soit venu de plein gré dans ce genre de manifestation... Elle hocha la tête , compréhensive, et passa une main dans ses bouclettes rousses.
-
Elle sourit, l'air un peu étonné quand, sur ces entrefaites, déboula leur professeur d'Histoire Géographie. Que faisait-il là ? Elle ne savait pas si la question des mutants l'intéressait ou pas à vrai dire... C'était un des enseignants qu'elle trouvait le plus neutre à ce sujet.
-
Elle faillit lui demander ce qu'il faisait là mais se retrouva coupée par l'intervention du premier homme qui monta sur l'estrade. Son discours ressemblait à celui de son oncle. Elle comprenait bien les intentions bienveillantes qui pouvait l'animer mais cette idée d'être une bombe à retardement lui hérissa le poil. Ils étaient donc obligatoirement dangereux s'ils se retrouvaient avec des gênes mutants... Mais quelle connerie ! Le nombre de dons qui pouvaient sauver les autres était si important, pourquoi ne le voyait-il pas ?
Et se rendait-il seulement compte du harcèlement que subissaient les tatoués ? C'était ça, la solution ? Un marquage qui les rendait repérables aux yeux de tous ?
Depuis sa dernière rencontre avec Byron, Polina avait continué à se faire harceler en cours. C'était de pire en pire. Elle n'avait rien osé dire à Nikola, qui était occupé avec son travail. Et puis elle savait ce qu'il lui dirait.
Soit forte Polina. Ils ne comprennent pas Polina. C'est à nous d'être sages pour eux, Polina.
Mais Polina n'en pouvait plus de tout prendre sur le dos. Elle n'en pouvait plus de n'être écoutée par personne et de toujours tout faire pour les autres, sans que personne ne s'occupe jamais d'elle. L'adolescente résiliente avait tenu presque un an, quasiment seule chez elle. Elle avait maintenu un moral au beau fixe, un sourire d'angelot, mais lentement, chaque attaque, chaque pique avait fragilisé les fondations de sa bonne humeur. On ne le voyait pas car elle avait un pull manche longues mais ses bras étaient couverts de bleus, résidus d'une prise en tenaille dans les vestiaires du gymnase par deux terminales bien plus grandes qu'elle qui avaient voulu lui montrer qu'il valait mieux qu'elle ne lève plus le regard dans leur direction.
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De part et d'autres, ça fusait. Les insultes des deux camps se heurtaient aux soutiens des uns et des autres... Même chez les mutants ça se divisait, ce n'était plus possible. L'adolescente sentait la colère monter, vibrante, dans son estomac. Elle la sentit se cristalliser dans une boule dans sa gorge, une boule qui ne demandait qu'à sortir et contaminer les esprits des gens autour d'elle.
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Elle aurait voulu serrer la main du jeune homme mais elle avait peur, en le touchant, de lui transmettre toute l'ire qu'elle avait accumulé et réfrénait de toutes ses forces, comme une bête sauvage.
Ce fut une réflexion, lancée par une femme guère plus âgée qu'eux, juste derrière elle, qui la fit sortir de ses gonds...
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Comme une folle, elle se retourna, l'oeil brillant d'un éclat plus dangereux qu'un incendie de forêt.
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L'air devenait électrique. Polina perdait pied. Elle luttait pour garder la vague en elle mais ce n'était plus qu'une question de minutes avant qu'elle n'explose.
☾ anesidora
- Résumé:
- Polina est très perturbée par le discours de Vélasquez et réagit très mal. Elle tente de contenir sa mutattion, qui pourrait rendre la foule ivre de terreur et de colère en un rien de temps mais une réflexion malheureuse la fait sortir de ses gonds...
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Premier intervenant, et déjà les raction et propos plus ou moins agressifs fusaient à travers la foule. Bon sang, il vaudrait mieux que je parte d’ici en emmenant Polina avec moi pour la sortir de ce bourbier. Byron était avec sa mère, il ne pourrait pas être plus en sécurité, de ce que j’avais compris de la matriarche Saberhagen. Mais Polina était visiblement venue seule et c’est compréhensible; pas la peine de se faire accompagner pour une visite chez le médecin...Mais le fait est que ces manifestants et surtout les organisateurs avaient très, très, très mal choisi l’endroit pour faire leur meeting. Quel est l’abruti qui a pensé une seule seconde que le faire devant un hôpital était une bonne idée? Que je lui dise ma façon de penser!
Cependant, je me tais, et je fais en sorte de rassurer mes deux élèves. J’entend au loin une phrase qui me fait tourner la tête si vite que c’est un miracle que je n’ai pas encore un torticoli. Ne pas exploser, ne pas exploser...Ca n’apporterait rien à la situation et ça risquerait en plus de paniquer inutilement Polina et Byron (et me faire encore plus mal voir par la mère de ce dernier, chose que je préfère éviter). Pourtant ce que j’ai envie de retrouver celui qui a oser hurler que la fille de Velasquez méritait de mourir parce qu’elle était mutante...Que je lui en mette une.
Je reporte rapidement mon attention sur Polina quand je l’entend dire qu’elle ne va pas bien. Ce n’est peut-être pas à moi qu’elle s’est adressée, mais je ne vais pas la laisser sans rien faire. Je n’ai pas le temps de l’inciter à me suivre, ni même de faire un pas qu’une personne a un commentaire (somme toute bénin, même si un peu idiot) et sans comprendre ce qu’il se passe, Polina file comme une furie vers elle et commence à s’en prendre à la responsable du commentaire. Merde! Je file et me faufile entre les deux, obligeant les deux femmes à prendre leurs distances.
“Ca suffit! Madame, je vous demanderai de reculer s’il vous plaît. Polina…” je me tourne pleinement vers elle et doit me forcer à rester calme en voyant ses bras meurtris “Arrêtes, ça ne servira à rien à part t’attirer des ennuis. Il vaut mieux qu’on s’en aille”
Comme si j’allais avoir de la chance, la bonne blague…
“Comment ça c’est à moi de reculer?! Je me fais insulter, à deux doigts de me faire frapper et ça serait elle la victime?! On aura tout vu”
“Madame s’il vous plaît, ce n’est pas le moment…”
“De quoi je me mêle vous? Allez voir ailleurs si j’y suis!”
“Certainement pas, je m’en vais, avec cette jeune fille ici présente et croyez-moi, si vous tentez de m’arrêter, vos risquez de le regretter” je commençais à sérieusement perdre mon calme.
“Vous me menacez en plus? Vous êtes un mutant aussi je parie!” et là ça déborde. Je ne sais pas pourquoi je perd aussi vite mon calme aujourd’hui mais je me tourne vers elle et remonte un pan de ma chemise, exposant mon flanc gauche à la vue de tous, exposant le lambda trônant là.
“Non, je suis un humain, mais je suis sûr que je peux faire bien pire que ce que vous imaginez un mutant vous faire, si je m’applique…” je fais un pas vers la femme qui semble avoir peur d’un coup “Alors ne testez pas ma patience.”
Le pire dans cette histoire, c’est que ma voix est restée calme et à un niveau sonore juste suffisant à ce qu’elle m’entende. Mais la colère froide qui brûle en moi est bien là et je me sens à deux doigts de partir.
- Résumé:
- Gideon tente de calmer les choses, mais sa proximité avec Polina et sa mutation l'affecte un peu.
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Byron against bad luck L’agitation se fait de plus en plus étouffante, et les voix commencent à s’élever autour de lui, Mais Byron entend très disctinctement son amie rousse l’appeler doucement de là ou elle se tenait. Le jeune homme releve rapidement le visage vers elle, tout de suite alerté par son appel à l’aide. Elle ne va pas bien, et il n’est pas certain d’avoir un jour entendu Polina se plaindre de ce genre de chose. Et ça en veut dire assez pour qu’il se préoccupe sincérement de la santé de son amie à l’instant T. « Pol ? » Il approche une main d’elle par reflexe, mais lui-même n’a pas vriament d’émotions positives à lui communiquer. Il est perplexe, un peu en colère, effrayé aussi, et la présence de sa mère ne fait rien pour arranger la situation. Mais la seule seconde d’hésitation suffit pour que la lycéenne lâche la bride. Elle s’emporte dans un tourbillon de violence que le jeune homme n’a absolument pas vu venir, et se met même à insulter une imprudente et probablement un peu stupide qui mériterait bien une petite mise au courant de la situation actuelle… mais à ce point ? À vrai dire, le jeune homme regarde son amie comme une poule devant un coffre fort, hébété et interdit, avant de finalement s’ébrouer quand il aperçoit, lui aussi, les diverses marques qu’il y a sur le bras de la frêle jeune fille. « Polina ! » Byron profita d’un laps de temps ou leur professeur été intervenu pour discuter avec la civile pour finalement poser ses deux mains sur les épaules de son amie pour lui faire face. « Faut qu’on s’éloigne, ça peut vraiment dégénérer… » Mais soudainement, lui aussi il sent la boule de colère se former dans sa gorge. Il en veut au monde entier, alors qu’il écarte un peu sèchement quelques personnes autour d’eux pour éloigner un peu Polina, au moins de la femme qui a déclenché une colère pareille. « Quel bande d’abrutis bordel ! Tout ceux qui hochent la tête à l’autre grand con d’espagnol là, puis ceux qui t’ont fait ça aussi ! Et… et bordel de merde, quel con j’ai été aussi ! J’ai rien vu ! » Maintenant, c’est vers lui que sa colère est dirigé, et il se tape même furieusement la tête d’une de ses mains, alors que sa mère est désormais plus loin, entraînée par la foule en colère. « J’ai rien vu ! Bordel mais à quoi j’ai servit ?! J’ai promis que je t’aiderai quand tu es arrivée et j’ai RIEN. VU. » Il a une soudaine envie de frapper un mur, mais il n’y a aucun mur a frapper, alors il donne un coup de pied rageur et frustré sur le sol. Un jeune homme, il en est presque sûr avec la voix qui a quitté le corps androgyne et gracile de la personne en face d’eux, les interrompt tous avec une très bonne requête : il en a en effet du passage qui n’est absolument pas dégagé et les patients affluts tous depuis des semaines, d’après les news du moins. Byron fixe l’infirmier et finit par hocher la tête. Mais le passage est bondé et il n’est pas certain de pouvoir dégagé Polina, sa priorité a l’instant présent, sans que sa pauvre frêle silhouette en subisse les conséquences. Il regarde son prof, puis Polina, et finalement il hoche la tête plus pour lui que pour personne d’autres. Il a une idée, mais elle est risquée trop risquée. Il peut faire ça discrètement que plus loin. « Je vais sortir Polina de là. » Dit-il a M’sieur Pressley avant de finalement prendre son ami sous le bras et l’aider au travers de la foule… prêt à se téléporter quelques mètres plus loin. Tant pis pour sa couverture. (c) ANAPHORE |
- Spoiler:
- Séparé de sa mère, Byron tente de calmer Polina mais il subit sa mutation de plein fouet. Il veut sortir de là pour dégagé le passage sous le conseil de Swan, du coup il s'éloigne un peu, avec la ferme intention de les téléporter tout les deux plus loin quand ils seront plus loin dans la foule.
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Pass the Torch and Put it for my Town
event 2
Polina bouillonnait intérieurement. Chaque centimètre carré de son corps était comme repoussé vers l’extérieur, le sang tambourinait contre ses tempes à chaque battement de coeur. Sa peau la piquait, elle sentait qu’elle perdait pied et que son pouvoir prenait le pas sur elle.
C’était la première fois que c’était si violent. La première fois que son corps entier semblait vouloir rejeter toute la haine qu’elle avait accumulé depuis le début de cette histoire.
Elle avait honte, elle se sentait sale. Elle aurait dû être plus forte et encaisser, une fois de plus, comme Nikola le lui avait enseigné. Mais voilà, elle ne pouvait plus. Et mise au pied de sa propre faiblesse d’esprit, de son propre égoïsme, réflexe pourtant protecteur lorsque l’on est repoussé dans ses derniers retranchements, elle voulait hurler.
Elle avait pris sur elle, si longtemps. Elle n’avait dérangé personne, gardé la tête haute, persuadée que tout irait bien. Penser aux autres avant soi-même, ne pas inquiéter les amis, donner avant de recevoir… Elle l’avait fait. Mais elle restait une adolescente malmenée, sans situation familiale stable, étrangère et mutante. N’importe qui aurait craqué depuis longtemps dans sa situation. Et aujourd’hui, c’était son tour.
Mr Presley l’attira en arrière et elle fit une tentative pour se dégager ou, du moins, pour que sa peau n’entre pas en contact avec la sienne. Elle ne voulait pas qu’il la touche, il allait être en colère aussi. Ils risquaient les problèmes par sa faute !
La jeune femme un peu trop bête réagissait déjà au quart de tour et son professeur ne tarda pas, lui aussi, à se montrer menaçant. Alors que Byron arrivait pour l’agripper et l’emmener au loin, elle entendit l’autre idiote hurler de sa voix nasillarde.
-
D’autres voix commençaient à s’élever et un attroupement plus dense commençait à se former autour de cette femme qui criait maintenant à qui mieux mieux qu’on avait tenté de la frapper. Byron était lui aussi en colère et elle savait que c’était de sa faute. Polina voulait rompre le contact mais elle n’y arrivait pas. Elle voulait se calmer mais c’était peine perdue. Devant cette foule qui s’agitait, elle revoyait les coups, les brimades dans les toilettes des filles, les regards mauvais à la cantine, les mots de menace dans son casier. Pourquoi n’avait-elle pas réagi ?
Ah, oui.
Ne pas faire de vagues.
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Elle lançait des regards à la cantonade et fusillait de ses prunelles ardentes tous ceux qui la croisaient. Certains grommelèrent et plusieurs les regardèrent d’un drôle d’air, comme s’ils avaient envie d’en découdre. Polina avait mal à la tête, à un point fou. Elle fait maintenant l’impression qu’elle irradiait tellement que le contact n’était plus nécessaire pour véhiculer ses émotions. Dans son sillage, c’était comme si la foule s’embrasait.
Elle regarda à peine l’infirmier qui la croisa et elle pris sa tête entre ses mains, comme parcourue d’un spasme violent. Les sons lui apparaissaient maintenant étouffés, à la manière d’un aquarium dans lequel on aurait enfermé sa tête. Elle sentit à peine Byron dire qu’il allait la sortir de là. Son souffle s’accélérait beaucoup trop, sa tête lui tournait et elle sentait une boule gronder dans son estomac et menacer de sortir. Une violente nausée la secoua soudain et elle eut à peine le temps de pousser Byron pour se détacher de lui.
-
Elle essaya de courir, le plus loin possible mais elle se contenta de tituber sur un pauvre mètre, ballotée par les gens qui s’agitaient autour. Soudain, la boule qu’elle tentait de garder remonta, brûlante, impitoyable. Elle put suivre, inéluctablement, cette déflagration d’énergie courir dans son corps et se répandre violemment, sans qu’elle ne puisse plus rien y faire.
Elle hurla. Ses jambes se coupèrent et elle tomba à terre, parcourue de spasmes, la bouche grande ouverte, alors que la colère qu’elle avait tenté de contenir se répandait plus rapidement qu’une vague de criquets dans la foule déjà bien agitée.
☾ anesidora
- Résumé:
- Polina perd pied quand Byron tente de l'éloigner. Elle essaye de se séparer de lui pour ne pas le toucher mais tombe dans la foule alors que sa mutation se déclenche.
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Pass the torch and put it for my town
Tonight is the night we'll fight till it's over
Visiblement, le climat ne tendait pas vers le calme. Depuis quelques minutes, on s’agitait et on écoutait de moins en moins l’intervenant sur scène. Rosamund observait la foule, dans l’espoir de capter un signe, quelque chose, n’importe quoi qui trahisse la présence du Poison Prince dans les lieux. Mais il n’y avait qu’une foule d’agacés qui se marchaient dessus et grommelaient, quelques patients qui parvenaient difficilement à quitter les lieux ou entrer dans l’hôpital… Et si le criminel était déjà à l’intérieur, profitant de la cohue pour échapper à la sécurité ? Qui pourrait l’empêcher de nuire ?
Alors qu’elle était près d’un infirmier qu’elle tenta d’approcher pour lui poser une question, elle croisa à nouveau Byron, qui tenait entre ses bras une adolescente à l’air mal en point. Soudain, elle sentit l’air piquer autour d’elle et ce fut une pointe d’irritation qui la traversa alors, de façon tout à fait inexpliquée.
-
Quelque chose n’allait pas bien. Plus loin, on avait l’air de vouloir en venir aux mains, alors qu’un homme moustachu que l’adolescent semblait connaître s’approchait d’eux. Leur cherchait-il des problèmes ? La jeune avocate se tint prête à s’interposer, étrangement sur la défensive, mais elle comprit vite qu’il s’agissait d’un enseignant que ces deux jeunes gens avaient en commun. Elle s’écarta quand le fils Saberhagen exprima son désir de mettre son amie à l’abri, en fronçant les sourcils.
-
Visiblement, elle avait disparu. Un comble pour cette femme qui semblait prête à défendre bec et ongles sa progéniture une pauvre petite heure plus tôt… Elle essaya de se lancer à la suite de l’adolescent, tout en dégainant frénétiquement son portable. Il fallait qu’elle prévienne Pandora…
Alors qu’elle tentait de jongler entre écrire un message, suivre les deux jeunes et esquiver la foule, elle fut interrompue par un mouvement de foule et un grand cri. L’instant d’après, elle vit la jeune fille à terre et, instinctivement, se précipita vers elle en tentant d’alpaguer l’infirmier.
-
Elle fonça, soudain mue par une énergie colérique qu’elle ne se connaissait pas et se retrouva agenouillée près de l’adolescente, qui semblait à peine sortie de l’enfance. Lorsqu’elle essaya de la toucher, elle reçut comme une déflagration. Ses yeux cherchèrent Byron et le trouvèrent.
-
Elle avait soudain un air crispé et autoritaire qui ne lui ressemblait plus. Elle se releva en tentant d’écarter les gens, avec l’aide d’autre personnes, alors que la petite convulsait toujours. Autour d’eux, la foule s’agitaient de plus en plus et elle aperçut à quelques mètres de là, un homme envoyer son poing à la figure d’un autre. Les cris montaient progressivement et étouffaient presque l’intervenant.
-
Alors qu’elle écartait un peu sèchement un homme qui manqua d’écraser le bras de la jeune fille, celui-ci se retourna avec un regard mauvais et lui asséna un coup de poing en plein ventre. Le souffle coupé, elle recula de deux pas.
-
Dans quoi s’était-elle embarquée… Heureusement, une autre personne qu’elle ne vit pas s’interposa entre eux, lui permettant de saisir à nouveau son téléphone. Elle effaça le message qu’elle écrivait à son amie pour chercher rapidement un autre numéro dans son répertoire.
Edward.
Pas le temps d’écrire, elle fit directement sonner. Messagerie, évidemment. D’une main, elle tenta de continuer à repousser l’attroupement qui se resserrait autour de l’enfant alors qu’elle maintenait l’objet près de son oreille.
-
L’instant d’après, la foule poussa en avant et elle perdit l’objet avant de reculer à nouveau, à côté de l’enfant qui s’agitait encore.
☾ anesidora
- RÉSUMÉ:
- Rosamund retrouve Byron et Polina. Lorsque cette dernière fait son malaise, elle essaye d’aider et demande à Swan et Gideon de l’assister. Son pouvoir la heurte de plein fouet ainsi que les gens autour. Avant de se faire embarquer dans un mouvement de foule, elle reçoit un coup et réussit à appeler Edward. Dans la cohue, elle perd ensuite son téléphone.
- InvitéInvité
La femme me répond mais je ne prends pas la peine de continuer à argumenter, je lui offre un simple grognement agacé et un geste de main dédaigneux et me retourne plutôt vers mes deux élèves, dont une qui semblait mal en point. Byron proposa de la faire sortir de là et je ne pu que valider son choix d’un signe de tête. Je voulais les suivre, pour m’assurer qu’ils arriveraient en dehors de la foule sains et saufs, mais il s’avère que la vie en a décidé autrement. Un infirmier s’adressa à moi et en jetant un oeil aux alentours, je fis une moue désolée.
“En effet...Désolé pour le dérangement, on s’en va.”
Je ne peux pas espérer faire bouger la foule, mais au moins, si nous on s’en va ça fait ça en moins devant l’entrée de l’hôpital. Mais la foule devient folle et très vite je perd de vue Byron et Polina, à mon grand désarroi et à mon inquiétude. Je tente de me faufiler dans la foule, évitant de peu des poings qui fusent et soudain, c’est comme si on me donnait un coup de poing au ventre, une sensation de colère intense qui m’envahit, sans raison apparente. La raison? Je m’en fiche en cet instant, cette colère est là, et elle ne s’en ira pas aussi facilement que la première. J’ai l’impression d’en vouloir au monde entier.
Une voix que j’ai vaguement entendue plus tôt retentit et je m’approche pour voir Polina au sol, convulsant. Et merde! Je suis aussi témoin de la jeune blonde qui se prend un coup de poing au ventre gratuitement et je vois rouge. Je m’approche, et met une droite bien sentie au type, qui part valser plus loin, pris dans une autre bagarre. Restant près de Polina, pour essayer d’éviter qu’elle ne se fasse piétiner en espérant que l’infirmier que l’on a croisé arrive vite. Les convulsions, de ce que j’en sais, ce n’est pas bon signe du tout. Et puis j’entend un mot de trop, une insulte contre les mutants de trop et j’explose. je frappe le type qui a fait déborder le vase.
“C’est à cause de connards comme vous que j’ai perdu ma fille!”
Je n’avais pas voulu dire cela, je n’aime pas en reparler et encore moins donner ce genre d’information comme ça, à la volée, avec des inconnus totaux...Mais c’est sorti tout seul. Je ne sais pas si c’est parce que les gens sont pris par d’autres bagarres ou si c’est parce que je les ai suffisamment effrayés, mais ile ne tentent plus de m’approcher et je me baisse attrapant Polina pour la porter et essayer de l’amener dans un endroit plus calme au pire et dans l’hôpital au mieux.
Je ne vois pas Byron du regard et ça m’inquiète…
- Résumé:
- Gideon finit par exploser et tente de protéger Polina au sol comme il peut, quand il ne se fait plus frapper, il porte Polina et tente d'accéder à l'hôpital
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Le membre 'Gideon Pressley' a effectué l'action suivante : Tenter le sort
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