- Inking the SoulsAdmin
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- Edward T. Seymourhumain*
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Le moteur de la rutilante berline noire ronronnait sans un soubresaut. Le moteur avait été nettoyé, la carrosserie impeccablement lustré et l'intérieur sentait bon le cuir récemment traité. Cette voiture, un modèle haut de gamme d'une grande marque allemande, faisait la fierté de son chauffeur. C'est qu'avec les années, il était passé de petit chauffeur de taxi à allié le plus fidèle d'une riche famille anglaise. Dans son élégant costume sombre, il jetait de régulier coups d'œil à l'arrière, sans pour autant prononcer le moindre. Il avait l'habitude de ses clients et si le cadet lui était sympathique, l'aîné ne lui accordait jamais plus qu'un bonjour et un merci. Il les observait, cherchant à comprendre comment deux frères pouvaient à ce point se détester alors même que tout, de leur vocabulaire à leur posture à l'arrière de la voiture, trahissaient beaucoup trop de points communs. En s'arrêtant à un feu rouge, il se fit la remarque qu'il avait l'impression de voir un miroir, certes légèrement déformé, mais dans cette façon qu'ils avaient de se tourner dans la direction opposée, ils étaient presque comiques.
Vêtu, comme à son habitude, d'un costume taillé sur mesure – à croire que même en pyjama, il portait la cravate – Edward fulminait. Il avait dû relire le même article du Killingworth News une bonne douzaine de fois et n'arrivait toujours pas à y croire : à quel moment avait-il commis une erreur ? Comment ces petits cons prétentieux de journalistes avaient pu interpréter son comportement avec Rosamund à la sortie du tribunal ? Ce n'était pas tant l'exagération et les rumeurs, qui le gênaient... c'était qu'elles étaient vraies : c'était bien vers Rosamund que son cœur balançait, et non vers sa promise. Si les journalistes étaient capables d'extrapoler sur une poignée de main échangée à la sortie d'un tribunal, qu'allaient-ils pouvoir dire de leurs étreintes et embrassades ? D'un geste rageur, l'aîné Seymour froissa le journal et le jeta sur le siège à côté de lui.
« Quelle bande d'incapables... s'il n'y avait pas cette foutue liberté d'expression dans ce pays, je leur collerais un procès au cul, à ces scribouillards ! »
Nerveux, il se tourna vers l'extérieur et regarda défiler, sans vraiment les voir, les immeubles de Newcastle. Il avait envie de sortir son téléphone, d'appeler Rosamund ou, à défaut, de lui envoyer un message, mais il connaissait son frère : il ne pourrait s'empêcher d'écouter la conversation ou de lire discrètement les textos et Edward n'avait vraiment pas envie de se prendre une fois de plus la tête avec son cadet. Alors il se mura dans le silence et ne fut pas mécontent de sortir de la voiture lorsque celle-ci s'arrêta devant le grand bâtiment ultra moderne qui abritait les laboratoire Asclepios. Dédaignant les flash des appareils photo qui s'agitaient devant lui, Edward traversa la rue à grands pas. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il les aurait tous assommés à coups d'objectifs.
« Dépêche-toi un peu, Henry ! » , grogna-t-il alors que Calixte n'était pas si loin.
C'était plus fort que lui : Quand Edward était de mauvaise humeur, il fallait qu'il s'en prenne à quelqu'un et régulièrement, c'était son frère qui prenait sa colère en pleine figure. Edward entra dans le bâtiment en suivant un trajet qu'il connaissait par cœur, depuis le temps. Les deux frères Seymour arpentèrent les couloirs, des volées d'escaliers et, à l'aide d'une clé magnétique, pénétrèrent dans une aile des laboratoires interdite au public ou aux autres employés : le QG des Veilleurs.
Dans l'élégante salle de réunion aux couleurs chaudes et boisées, une grande table avait été dressée avec, en son centre, une cafetière, du sucre et quelques mignardises pour satisfaire l'appétit des plus gourmands. Un petit groupe composé des branches cadettes Percy et Seymour était en pleine discussion et Edward, qui serait volontiers allé s'asseoir dans un coin de la pièce pour qu'on lui fiche la paix, se fit néanmoins violence pour aller les saluer. De retour auprès de son frère, il marmonna quelques mots.
« J'espère que les autres ne vont pas trop tarder... je n'ai aucune envie de m'attarder dans la même pièce que cet arriviste de John Seymour. »
Celui-là même qui doutait de la capacité d'Edward et Calixte à diriger leur famille. Intérieurement, Edward espérait qu'Alice et Helena viendraient... et puis il y aurait sûrement Louciane et sa fille.
Vêtu, comme à son habitude, d'un costume taillé sur mesure – à croire que même en pyjama, il portait la cravate – Edward fulminait. Il avait dû relire le même article du Killingworth News une bonne douzaine de fois et n'arrivait toujours pas à y croire : à quel moment avait-il commis une erreur ? Comment ces petits cons prétentieux de journalistes avaient pu interpréter son comportement avec Rosamund à la sortie du tribunal ? Ce n'était pas tant l'exagération et les rumeurs, qui le gênaient... c'était qu'elles étaient vraies : c'était bien vers Rosamund que son cœur balançait, et non vers sa promise. Si les journalistes étaient capables d'extrapoler sur une poignée de main échangée à la sortie d'un tribunal, qu'allaient-ils pouvoir dire de leurs étreintes et embrassades ? D'un geste rageur, l'aîné Seymour froissa le journal et le jeta sur le siège à côté de lui.
Nerveux, il se tourna vers l'extérieur et regarda défiler, sans vraiment les voir, les immeubles de Newcastle. Il avait envie de sortir son téléphone, d'appeler Rosamund ou, à défaut, de lui envoyer un message, mais il connaissait son frère : il ne pourrait s'empêcher d'écouter la conversation ou de lire discrètement les textos et Edward n'avait vraiment pas envie de se prendre une fois de plus la tête avec son cadet. Alors il se mura dans le silence et ne fut pas mécontent de sortir de la voiture lorsque celle-ci s'arrêta devant le grand bâtiment ultra moderne qui abritait les laboratoire Asclepios. Dédaignant les flash des appareils photo qui s'agitaient devant lui, Edward traversa la rue à grands pas. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il les aurait tous assommés à coups d'objectifs.
C'était plus fort que lui : Quand Edward était de mauvaise humeur, il fallait qu'il s'en prenne à quelqu'un et régulièrement, c'était son frère qui prenait sa colère en pleine figure. Edward entra dans le bâtiment en suivant un trajet qu'il connaissait par cœur, depuis le temps. Les deux frères Seymour arpentèrent les couloirs, des volées d'escaliers et, à l'aide d'une clé magnétique, pénétrèrent dans une aile des laboratoires interdite au public ou aux autres employés : le QG des Veilleurs.
Dans l'élégante salle de réunion aux couleurs chaudes et boisées, une grande table avait été dressée avec, en son centre, une cafetière, du sucre et quelques mignardises pour satisfaire l'appétit des plus gourmands. Un petit groupe composé des branches cadettes Percy et Seymour était en pleine discussion et Edward, qui serait volontiers allé s'asseoir dans un coin de la pièce pour qu'on lui fiche la paix, se fit néanmoins violence pour aller les saluer. De retour auprès de son frère, il marmonna quelques mots.
Celui-là même qui doutait de la capacité d'Edward et Calixte à diriger leur famille. Intérieurement, Edward espérait qu'Alice et Helena viendraient... et puis il y aurait sûrement Louciane et sa fille.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
HRP : Mister ronchon est dans la place ! Donc voici Ed en voiture au quotidien : juste là !
- H. Calixte Seymourhumain
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But I do that to pass the torch and put on for my town.
eventveilleurs .
event
Ses yeux captèrent ceux du chauffeur, dans le reflet du rétroviseur central. Calixte esquissa un sourire espiègle, avant de laisser son visage se refermer et son regard dériver sur le côté. Ses doigts pianotèrent sur le rebord de la fenêtre. Et il s’interdit violemment de songer ne serait-ce qu’à penser à Pandora. Et au petit. Ses doigts comptèrent, silencieusement. Deux mois ? Trois mois ? Et l’échographie, et… Calixte s’affaissa : il ne devait pas y penser, il n’avait pas le droit d’y penser, il s’était ôté le droit d’y penser le moment où il avait ouvert les yeux sur la folie de son premier raisonnement. Il mourrait d’envie de faire partie de la vie du petit, il mourrait d’envie de le reconnaître, d’annoncer au monde qu’il allait être papa, de hurler à la fenêtre de cette berline qu’il allait avoir un enfant, avec la plus belle femme du monde, la plus douée des violoncellistes et la plus intelligente des irlandaises, il mourrait d’envie de jeter ça à la tête de Papa, d’Edward, de tous ceux qui pensaient savoir mieux que lui ce que valait l’honneur et la réputation d’un Seymour. Mais non, il en était hors de question. Mais non, si jamais Calixte avait eu le moindre droit à l’erreur, il s’était envolé à partir du moment où Edward avait commencé à fricoter ailleurs, à détourner les yeux de Diana pour quoi, pour qui, au juste ? Une avocate de base étage, sans titre, sans héritage, sans rien d’autre qu’une des mèches blondes et un regard de biche ?
Un nouveau soupir exaspéré, qui fut interrompu par le geste rageur d’Edward, qui détourna brutalement Calixte de sa contemplation du paysage semi-urbain qui défilait le long du véhicule. Un sourcil haussé, il considéra le journal froissé, qu’il avait tendu à l’aîné des Seymour lorsqu’ils étaient montés dans la berline, au moment de quitter leur résidence secondaire. Et écouta dans un sourire mesquin la colère nerveuse du grand frère plus si parfait que ça, à sa très grande satisfaction.
Si Edward fautait, Calixte en payait toujours le prix, directement ou indirectement. C’était une constante. Quand Calixte fautait, Edward devait rattraper le coup. Quand Edward trébuchait, Calixte devait être là pour le rattraper. Ou le remplacer. Ou juste préserver les apparences. Et si Edward commençait à fricoter avec une roturière… La voiture ralentit, les quelques journalistes qui n’avaient pas encore été redirigé vers l’hôpital dégainèrent leurs appareils photos, Calixte se recomposa le visage souriant qu’il offrait depuis sa sortie du coma, laissa le chauffeur ouvrir la portière et lui tendre la béquille qui le suivait encore ; plus pour les appareils photos et le pathos que cela pouvait susciter que par réel besoin. C’était, du moins, ce que Calixte se répétait pour se rassurer, et tenter d’ignorer la faiblesse que son organisme conservait, même deux mois tout pile après son anniversaire, même après plus d’un mois de rééducation. Si Edward prit le parti d’accélérer le pas, Calixte ne put que traîner la patte, camouflant son incapacité à aller plus vite dans des sourires, des poignées de main, et quelques mots sans substance lâchés pour faire plaisir aux gratte-papier qui poireautaient dans le coin. Dans l’ombre du garde du corps qui le suivait désormais de près. Un lointain cousin Seymour, qui n’avait plus le nom, plus le statut, mais qui avait l’avantage d’être toujours un Veilleur.
Et sur cette sortie, Calixte fit signe à son garde du corps d’éloigner tout le monde, et rallia le perron de l’important complexe, son sourire à nouveau envolé, en même temps que cette fausse complicité qu’il pouvait avoir avec Edward. Il lui lança un regard noir.
Une volée de marche, quelques couloirs interminables, Calixte se sentit chanceler une paire de fois avant que leurs cartes magnétiques, et leur carte d’identité, associées aux empreintes digitales et à une fouille superficielle pour éviter tout dérapage, avant que ces derniers contrôles ne leur ouvrent les portes du bâtiment D, à l’entrée plus que sélectives, qui lui-même les mena enfin à une salle de réunion. La salle de réunion, celle qui les avait déjà tous accueillis en urgence en 2012, quand l’éveil des mutants avait recouvert un autre scandale Seymour, Calixte perdu dans les bras de cette architecte dont il avait fini par oublier le nom. Elle n’avait pas fait long feu dans sa vie, et à n’en pas douter, Fraser - qu’il avait invitée à sa soirée, en plus, non ? Calixte se souvenait du nom - n’allait de la même manière pas faire long feu dans la vie de son frère après ça. De la même manière que Pandora avait dû quitter la sienne, et…
Calixte inspira. Ne pas y penser, même lorsque tout y faisait écho. Se concentrer sur les Veilleurs déjà présents, qu’il se fit un devoir d’aller saluer avant qu’un instant de faiblesse ne le force à trouver un mur auquel s’adosser, en attendant que l’on puisse s’asseoir sans attirer de regard amusé ou moqueur. Bras croisés, fort peu sociable pour une fois, Calixte remercia le café qu’on lui tendit, s’arma d’une cuillère pour en remuer les quelques grains de sucre et oscilla entre ce que la raison lui dictait - d’aller sagement s’asseoir dans la portion de table qui attendait la famille aînée des Seymour - et l’envie de se plier aux mondanités qu’il aimait tant.
Et encore. Celle qu’il convoitait en réalité était rousse. Et enceinte.
Kaisa, ce n’était que le portrait craché d’Abigaël et…
- Spoiler:
Calixte est de mauvaise humeur, et il le fait bien sentir à Edward, mais face aux quelques journalistes et surtout aux autres veilleurs, il veut jouer la carte de la complicité avec Edward pour faire genre qu'en fait, les Seymour sont unis à voir combien de temps ça va tenir il appréhende de voir Kaisa, et se réjouit de voir Edward dans la merde avec l'affaire Rosamund
- Helena M. Percyhumaine
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♛ Event Veilleurs
already hate that
D’habitude Helena se forçait à venir à ce genre d’événements. D’habitude elle venait pour Sixtine. Elle venait contre Eleanor. Mais aujourd’hui c’était différent. Aujourd’hui personne n’avait demandé à la fille Percy de venir, pas même sa mauvaise conscience. Elle était venue parce qu’elle en avait envie, parce que ça la concernait. Enfin envie était un bien grand mot. Ce genre d’affaire n’était en rien une partie de plaisir pour la belle blonde et tandis que le taxi filait à travers les rues de Killingworth, Helena tentait de trouver dans le paysage défilant de quoi se changer les esprits.
Mais ça ne marchait pas.
Aujourd’hui elle se mêlait aux affaires des Veilleurs, aujourd’hui elle participait, elle s’impliquait dans ces jeux de pouvoirs qu’elle abhorrait. L’ainée avait tenté de se dire que ce serait juste pour voir, juste pour surveiller. Mais il y avait autre chose, elle le savait, elle ne pouvait l’ignorer. La jeune femme avait été impliquée de force dans cette affaire. Elle avait été concernée par le danger que représentait le Poison Prince et elle connaissait les risques que cela pouvait avoir sur les mutants. Pour cela, la publicité ne suffirait pas. Et cette fois ci, Hel avait été trop impliquée pour se contenter de garder la tête dans le sable en faisant semblant qu’elle pouvait tirer un train sur son nom de famille.
Mais là était toute la contradiction de sa vie : faire croire qu’elle se foutait des obligations familiales et être admirée pour ça et ressentir pourtant une pointe de culpabilité à débarquer dans les affaires des grandes familles quand ça l’arrangeait. Non ce n’était pas une question d’arrangement. C’était une obligation. Parce qu’Helena voulait croire qu’elle pouvait changer le monde autrement. Qu’elle pouvait agir de manière pacifiste. Et pendant qu’elle s’endormait sur ses jolis dessins et ses phrases révolutionnaires, le monde continuait à tourner, à fonctionner à contre courant. Peut être était il temps qu’Helena monte dans le train qui était en marche si elle voulait en changer la destination.
Peut être aussi que ça allait lui changer les esprits.
Mais de quoi ? N’était-ce pas le bordel strictement partout ? Helena pouvait éviter Nikola, mais pas tous les autres gens de son entourage. Et autant dire que la belle blonde ne se réjouissait pas autant qu’elle l’autre dû de voir les enfants Seymour qui ne manqueraient assurément pas d’être de la partie. La seule chose qui pouvait rassurer Hel était l’assurance que ce serait son père et non Eleanor qui serait présent ce soir pour représenter les Percy. C’était déjà ça.
Lorsque la jeune femme sortit du taxi pour s’avancer vers les laboratoires d’Asclepios, elle eu pourtant tout de même l’impression qu’Eleanor allait être derrière les portes d’entrées, tirée à quatre épingles entrain de sourire de toutes ses dents à tous les invités de son bâtiment. S’installant comme une belle maîtresse de maison.
Heureusement, elle n’était pas là à l’entrée. Ni aux contrôles de sécurité, pas non plus permis les visages à qui Hel adressa des signes de têtes polis, ni dans la salle de réunion où elle entra enfin.
La première personne qu’Helena vit en entrant fut son père entrain de discuter à l’autre bout de la pièce. Son regard ne s’attarda pas plus d’un instant sur lui.
Et puis elle les vit, les deux Seymour. L’aîné qu’elle était sensée détester, le benjamin avec qui la presse voulait la voir fiancée.
C’étaient n’importe quoi. Dans les faits, elle les aimait tous les deux. Profondément. Edward et Calixte étaient tous deux les frères qu’Helena n’avait jamais eue. Mais récemment... Récemment malgré le fait qu’Helena n’avait pas l’impression d’être particulièrement distante, elle en avait apprit plus des deux Seymour par la presse ou des personnes intermédiaires que par eux même. Edward lui avait caché sa liaison avec l’avocate, bien qu’ils l’avaient évoqué. Calixte lui avait caché sa relation avec Pandora. Et son enfant à venir. Un enfant.
Quand Helena repensait au visage de la belle rousse, quand elle revoyait son air...
Le cœur de la jeune femme se serra. Elle en voulait aux Seymour de ne rien lui avoir dit. Elle leur en voulait qu’ils ne lui fassent pas plus confiance que ça. Et en même temps elle comprenait.
Ni l’un ni l’autre ne devait être fier de la direction qu’avait prit leurs vies. Eux qui devaient être irréprochables. Eux qui devaient tout faire pour prendre dignement la suite de Père Seymour. Le poids des responsabilités qui leur avait posé sur les épaules était trop lourd et surtout déséquilibré. A croire que les parents Veilleurs n’avaient aucune idée de comment éduquer leurs enfants de façon saine.
Mais le problème ce n’était pas ça. Le problème c’était qu’Helena détestait avoir l’impression d’être aussi loin d’eux. Loin des pensées d’Edward quand il allait mal, quand il avait besoin de se confier. Et loin de Calixte quand il était nécessaire de lui foutre un poing entre les deux oreilles. Et il méritait beaucoup plus que juste un pain, à l’avis d’Helena. Ce qu’il avait fait était monstrueux. Il méritait un bain glacé pour se réveiller. Parce qu’il ne pouvait en être autrement : Calixte devait être entrain de dormir. Il devait être perdu. Hel ne pouvait croire autre chose de sa part. Calixte était quelqu’un de bon. Foncièrement bon. Et foncièrement perdu.
Et c’était toujours la même chose : Helena voulait voir le meilleur chez ceux qu’elle aimait... Mais elle ne pouvait pas fermer les yeux sur le moins bon et sa rancune aimait a le lui rappeler.
Au moment où Helena passa à côté des enfants Seymour, elle capta une bribe de leur conversation.
« Entre l’aîné Seymour qui tripote de l’avocate, et Helena qui se tape son patron, heureusement que celle que je convoite s’appelle Howard et qu’Anthony file droit, sinon, c’est certain que la réunion se serait transformée en un remix affligeant de Secret Story. »
Le sang ne fit qu’un tour de le corps d’Helena. Comment Calixte pouvait il se permettre ?
Elle glissa d’une voix froide, glaciale même, en passant à côté deux. Sans un regard, sans s’arrêter, juste en ralentissant le pas.
Et puis sans se retourner, Helena se dirigea à l’autre bout de la pièce, là où son père se trouvait, derrière la table désignée à la famille Percy. Toujours sans un regard à son paternel. Mettant une distance entre elle et eux, s’installant à sa place en attendant que la réunion commence. Et se finisse au plus tôt.
CODAGE PAR AMATIS
- Spoiler:
- Helena est venue de son propre fait, mais elle n'est pas de super bonne humeur (Calixte l'aura peut-être remarqué).
Elle est polie, salut rapidement les personnes présentes, mais elle n'a pas l'air d'être là pour se mettre en avant.
- Louciane J. Howardnon tatoué
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Métier : Det Sgt au sein du CID, il travail énormément sous couverture.
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Event Veilleurs - Fuck this Bullshit...
Réunion plénière des Veilleurs… Dire qu’il avait dû poser un jour, pour pouvoir y assister. Parce que ces imbéciles avaient pile choisi le jour de la grande manifestation, devant l’hôpital, ou quasiment toutes les forces de police devaient être mobilisées. Ca devait être sa punition, à lui, en quelque sorte…
C’est Duncan qui avait été surprit de voir son Sergent lui réclamer un jour. Non seulement parce qu’il était plus le genre de gars à demander des heures, qu’à daigner prendre ses vacances, mais surtout pour avoir le culot de lui demander quoi que ce soit, après le coup pendable qu’il lui avait fait devant les journalistes. La colère de l’Inspecteur-Détective était vite retombée, mais sa rancune demeurait tenace. Parce qu’il savait parfaitement pourquoi il s’était affiché de cette façon. Parce que malgré son sale caractère de loup solitaire, il pensait aux autres…
Louciane pensait aux agents des stups, avec lesquels il avait déjà travaillé par le passé. Il pensait aux agents du Vice Squad, avec qui il conservait de bons contacts. Il pensait à ses anciens collègues de le SOCA, passés au NCA. Il pensait à l’agent White, avec qui il était forcé de travailler et qu’il estimait bien trop jeune pour en venir à risquer quoi que ce soit. Et quelque part, il pensait également à Camden…
Il pensait à toutes ces personnes, qui risquaient tous les jours leur peau dans leur travail, pour choper ce mutant de malheur. Alors quitte à mettre un nom, ainsi qu’un visage, sur la personne à laquelle il fallait s’en prendre, le Veilleur préférait encore se sacrifier.
De cette façon ou d’une autre, qu’est ce que ça pouvait bien changer ? Quitte à passer l’arme à gauche, il estimait préférable de finir de cette façon, que tremblant sur une canne, attendant impatiemment la redingote en sapin. Puis avec un palpitant qui commençait à la jouer des tours, ce n’était pas dit qu’il les voit, ses vieux jours…
Bien sûr qu’il était passé au dessus de sa hiérarchie, en faisant cette déclaration. Mais après tout, même si ça avait été trop tard, il avait déjà joué les appâts au Cosmic Ballroom. Là au moins, le Howard était sûr et certain de se faire entendre. Et tant pis pour la sanction disciplinaire. Une de plus, un de moins…
Son supérieur lui avait accordé son jour, il n’avait pas trop eu le choix. Et bien que le flic se soit mit d’astreinte – en cas de besoin – c’était un congé sans solde. Une autre partie de sa punition…
Là, il ne se gênerait pas pour réclamer des indemnités, pour cette journée qu’ils lui avaient fait perdre. A cette bande de petits aristos pédants, qui estimaient avoir un meilleur job que les autres. Qu’ils viennent donc mettre les deux pieds dans la merde et les mains dedans jusqu’aux coudes, avant de venir le pointer du doigt…
Louciane était vraiment d’une humeur de chien ce matin là, ce qui ne changeait pas vraiment de ces derniers mois, tandis qu’il pestait pour trouver une place pour la vieille rover, loin des caméras. L’homme ne comprenait pas pourquoi cette foutue réunion avait lieu dans les locaux d’Asclepios et pas dans une des résidences privées Seymour ou Percy. A l’abri des regards indiscrets. A se demander s’ils se servaient de leur tête pour réfléchir…
Evidemment qu’il aurait put faire comme tout le monde. Débarquer dans une voiture noire avec chauffeur, comme s’il se trouvait au festival de Cannes, ou s’il se prenait pour un dignitaire étranger. C’est Cassidy qui faisait un peu la gueule de na pas pouvoir en profiter, seulement ça se saurait, si Louciane Howard aimait faire les choses comme tout le monde… Lui n’était pas là pour la frime, ou même en tant que Veilleur, il se trouvait présent en tant que flic. Comme l’indiquait sa plaque, qui ornait ostensiblement sa hanche, à côté de son arme de service.
Lui qui détestait mêler sa fille aux affaires de la vieille, aujourd’hui il avait insisté pour qu’elle y assiste. Elle se devait d’y assister, surtout après les évènements du Cosmic Ballroom, et même si après ça père et fille maintenaient bien moins de distance. Néanmoins, ce n’était pas pour autant qu’il tenait un peu plus à s’afficher face aux caméras.
Attendant quelques instants que le plus gros de la vague passe, Louciane se présenta à son tour devant les portes. Ignorant royalement les journalistes et leurs questions, il poussa gentiment Kaisa une main plaquée dans le dos, pour ne pas qu’elle s’attarde de trop. Surveillant également du coin de l’œil que sa sœur en fasse autant.
Ils auraient de quoi s’en poser des questions les médias, surtout pour savoir ce que pouvait bien faire les Howard dans ce laboratoire. Une question à laquelle il aurait également à répondre face à son supérieur, pour qui il avait donné du « raison personnelle ». Quelle sacrée raison, une sacrée connerie cette assemblée dans ces lieux.
Le flic ne put cacher sa nervosité en passant les contrôles de sécurité, la trace de l’empoisonnement de cette saloperie étant toujours vivace, autant dans les marques rougeâtres qui coloraient encore sa peau, que dans sa réticence à être touché. Se retrouvé contraint d’emprunter l’ascenseur ne l’aida pas à se calmer non plus, sa jambe gauche battant nerveusement contre la paroi de la boite mouvante.
Ce qu’il pouvait détester les endroits confinés...
Ce matin, l’homme ne risquait pas d’être d’un grand secours pour calmer les angoisses récurrentes de sa gamine. L’un comme l’autre devraient compter sur Cassidy pour ça. Elle avait toujours été très doué pour assurer ce rôle, et ce depuis leur plus tendre enfance. C’était peut être aussi pour ça, qu’hormis Kaisa, elle resterait la seule et unique femme de sa vie.
Arrivé dans la pièce, le flic n’eut aucun regard pour personne. En réalité, il n’avait d’yeux que pour la porte qu’ils venaient de franchir, celle qui le conduira le plus rapidement hors d’ici. Car qu’il soit de bonne humeur ou non, il savait très bien que cette assemblée se déroulerait mal. La tension était palpable dans tout l’endroit et il n’y avait pas besoin d’être un fin limier pour savoir où ça aller péter et comment.
Son regard s’arrêta sur les frères Seymour. Sur l’ainé, auquel il devait des excuses, puis sur le cadet, dont il aurait bien souhaité qu’il ne sorte jamais du coma. Malgré ce qui lui était arrivé, le Howard n’avait aucune intention de pleurer sur son sort, ni de lui adresser le moindre mot, autre que ce qui ne lui semblait nécessaire. De toute manière, comme pour le soir de son anniversaire, il était hors de question qu’il n’ose ne serait ce qu’une seule seconde de s’approcher de sa fille, ou même de la regarder. Ses paroles étaient encore bien présente dans son esprit, et même s’il n’avait pas eut l’occasion de les lui faire ravaler, la réaction qu’il avait eut alors que Calixte s’effondrait au sol, le flic ne risquait pas de la regretter très longtemps. Il lui suffisait simplement de l’observer, alors qu’il ne lui adressait qu’un simple signe de tête, pour que ses remords s’envolent. Quelque part Louciane espérait que Calixte se tienne à carreau vis-à-vis de lui. Parce que le gamin ne risquait pas d’apprécier le fiel que le Howard déverserait sur lui. Il était comme une bombe à retardement, qu’il était bon de ne pas faire exploser.
- « Edward. Dit-il le plus solennellement possible, s’efforçant de conserver un ton des plus neutres. Je sais que ça arrive quelque peu tard, mais je tenais à te le dire en face… Son regard passa furtivement sur le cadet. A la canne, dont il savait pertinemment que sa présence n’était là que pour se faire plaindre, plutôt que pour soutenir sa misérable carcasse. Puis revient à l’aîné. Je te dois des excuses pour ce qui s’est passé à la fête… Je suis ravis que ton frère sois sortit de l’hôpital. »
Ravis ? Qu’est ce qu’il ne fallait pas dire…
Bien sûr qu’il aurait put le dire directement à Calixte, mais il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Pour qui connaissait l’éducation des Howard savaient que présenter des excuses, c’était admettre ses torts et par conséquent admettre une certaine faiblesse. Et pour quelqu’un comme le flic, qui ne s’excusait que rarement, voir jamais, aussi courte soit elles, c’était à prendre ou à laisser. Mais surtout pas à enfoncer…
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- Résumé:
- Louciane débarque par ses propres moyens, accompagné de Kaisa et de Cassidy. Etant d'astreinte, il porte sa plaque de façon visible à la ceinture, affichant ouvertement qu'il est bien plus présent en tant que flic que Veilleur. N'ayant pas été soigné par les Cavendish, il porte encore bien visible sur sa peau les traces de l'empoisonnement du Poison Prince, dans l'event précédent. Il est également d'une humeur plus massacrante que d'habitude, mais je ne sais pas si c'est si utile de le préciser
- InvitéInvité
Elle est de mauvaise humeur. Elle boude même, diraient les mauvaises langues, assise à l'arrière de la voiture de son frère. Leurs mauvais caractères marinent, se condensent, s'alimentent mutuellement jusqu'à ce que Cassidy Howard ne soit plus qu'un nuage d'orage.
La réunion partait pourtant bien pour obtenir ses faveurs : elle lui permet d'éviter un shooting soporifique avec un directeur de photo inintéressant, un modèle insupportable et dans un hôtel à la décoration qu'elle ne peut qualifier que de “putassière”. Mais voilà, elle est dans une voiture qui ne convient clairement pas à son rang, conduite par un grognon, en route pour ce qui s'annonce comme la plus grande prise de bec des vingt dernières années. L'idée même de devoir faire une réunion pour savoir quoi faire est risible. La réponse est évidente, non ?
Il faut agir. Il faut tracer une ligne dans le sable, la tenir : un mutant hors de contrôle doit être un mutant mort. Le fiasco de la Cosmic Ballroom l'a bien prouvé.
Mais non. Il y a la loi et les règles et qu'en dira-t-on si on abat des personnes dans la rue, Cassidy ?!
Rien de d'y penser, elle grimace contre la vitre.
On ne devrait rien en dire, on devrait leur donner une satanée médaille parce qu’ils se salissent les mains !
Elle n'a pas l'air plus aimable lorsqu'elle sort du véhicule. Elle foudroie même de ses jolis yeux les journalistes assemblés devant les laboratoires en sachant parfaitement qu'ils ne font que leur travail. S'ils veulent du spectacle ils n’ont qu’à aller au cirque… Ou alors elle va leur en donner. Ils vont comprendre à qui ils ont affaire.
C'est aux côtés de son frère et de sa nièce qu'elle gens la foule, le menton haut, les talons de ses chaussures hors de prix frappant le sol comme un tambour de guerre. Elle n'est pas là pour traîner, pour répondre aux questions, pour être sociable. Elle est là pour faire entendre sa voix -même si elle ne peut pas garantir d'entendre celles des autres, avec les séquelles de son empoisonnement.
L'ascenseur a au moins le mérite de la calmer, en apparence. La tante Howard se compose, durant leur trajet en boîte, le visage de la raison. Ses grimaces rageuse se calment, la tempête dans son regard semble s'éloigner un peu. Elle se paie même le luxe de remettre une touche de rouge à lèvres pour s'assurer de la perfection de son apparence avant de sortir de la boîte de métal.
L'ambiance est aussi joyeuse que dans la voiture. Il faut toute la volonté de Cassidy pour ne pas moqueusement sourire de voir tous ces gens demoiseaux et gentes demoiselles de si mauvais poil. Au lieu d'être un incident diplomatique sur longues jambes -elle laisse bien volontiers ce rôle à son frère- elle se contente d'un poli hochement de tête pour toute l'assemblée. Être de la famille réduite à la pauvreté et réputée pour ses positions extrêmes a au moins l'avantage de lui éviter les tournées de salutations.
Il n'y a que Calixte qui a le droit à une petite attention rien que pour lui, sous la forme d'un rapprochement de la grande brune vers Kaisa. A défaut d'avoir avec elle le chien qu'elle a adopté pour protéger sa nièce adorée, elle a sa propre personne parfaitement capable de veiller sur les siens.
- On devrait s'installer, le temps qu'Anthony arrive… Louciane, Kaisa ?
Impériale, déterminée et prête à crier s’il le faut, Cass va s’asseoir à sa place pour y attendre le véritable début des hostilités. Que quelqu'un tienne un peu la place des Howard, celle qui leur revient de droit.
lumos maxima
- Spoiler:
- Entre donc Cass ! A peu près aussi joie que le reste et prête à mordre si on s'approche de Kaisa ! =D
- InvitéInvité
Assise à même le sol de mon bureau, le dos calé contre le seul pan de mur inoccupé de la pièce, toute mon attention volait entre les différents documents éparpillés autour de moi. Autant de données de recherches qui se trouvaient sur mon ordinateur, mais les avoir sur papiers m’aidait à mettre à jour les liens encore inconnus. Je mordillais inconsciemment mon crayon alors que je butais sur un résultat, n’y voyant pas encore d’analyse cohérente. Les coups discrets à ma porte m’arrachèrent un soupir d’agacement alors que j’intimais à l’intrus d’entrer. Mon assistant ne fit que passer la tête dans l’embrasure pour m’avertir que j’avais un message important sur mon téléphone. Un simple froncement de sourcil lui répondit avant qu’il ne referme la porte. Je me décidais pourtant à me relever pour chercher mon téléphone resté au fin fond de mon sac à main, quelque part sur le sofa installé dans un coin. L’écran de veille m’indiqua un évènement et effectivement, un message dont le contenu ne souffrait aucune réponse.
« Meeting. Salle de conférence. Maintenant. »
Un nouveau soupir de frustration m’échappa, évidemment, il me fallait aller jouer l’épouse parfaite. Je détestais que l’on me coupe dans mes réflexions, encore plus pour aller rejoindre des discussions interminables et qui ne m’intéresseraient probablement pas. Je n’avais pourtant pas le choix, je fis donc glisser ma blouse le long de mes bras avant de l’accrocher au porte-manteau et de sortir de mon bureau. Je n’avais que quelques escaliers et couloirs à parcourir pour atteindre la salle, ce qui ne jouerait pas en faveur de mon retard. J’entrais pourtant dans la salle la tête haute, prenant juste le temps de constater que la réunion n’avait pas commencé. Mon regard parcouru rapidement la salle tout en parcourant les quelques mètres qui me séparaient de ma place. Je saluais brièvement les présents sans un mot, d’un simple mouvement de tête et parfois d’un sourire pour ceux qui en valaient la peine. Mon regard s’attarda un peu plus longtemps sur Calixte pour qui j’eus un sourire plus franc. Cet homme était probablement mon meilleur allié dans cette pièce et j’avais l’intention de maintenir cet état de fait. Je m’installais à côté de Jérémy, sans un coup d’œil pour Helena qui s’était déjà exilée au plus loin possible de son père. Pathétique. Je croisais sagement mes mains sur mes cuisses, arborant un sourire confiant pour la salle, mais sentant avec une acuité sans pareil l’agacement de mon mari pour mon manque de ponctualité.
J’attendais maintenant de voir qui ouvrirait le débat. Je ne m’attendais pas à assister à une réunion productive, mais il me fallait surveiller mes propres intérêts tout en perdant le moins de temps possible. Le tic toc incessant de l’horloge murale résonnant désagréablement dans mes tympans.
« Meeting. Salle de conférence. Maintenant. »
Un nouveau soupir de frustration m’échappa, évidemment, il me fallait aller jouer l’épouse parfaite. Je détestais que l’on me coupe dans mes réflexions, encore plus pour aller rejoindre des discussions interminables et qui ne m’intéresseraient probablement pas. Je n’avais pourtant pas le choix, je fis donc glisser ma blouse le long de mes bras avant de l’accrocher au porte-manteau et de sortir de mon bureau. Je n’avais que quelques escaliers et couloirs à parcourir pour atteindre la salle, ce qui ne jouerait pas en faveur de mon retard. J’entrais pourtant dans la salle la tête haute, prenant juste le temps de constater que la réunion n’avait pas commencé. Mon regard parcouru rapidement la salle tout en parcourant les quelques mètres qui me séparaient de ma place. Je saluais brièvement les présents sans un mot, d’un simple mouvement de tête et parfois d’un sourire pour ceux qui en valaient la peine. Mon regard s’attarda un peu plus longtemps sur Calixte pour qui j’eus un sourire plus franc. Cet homme était probablement mon meilleur allié dans cette pièce et j’avais l’intention de maintenir cet état de fait. Je m’installais à côté de Jérémy, sans un coup d’œil pour Helena qui s’était déjà exilée au plus loin possible de son père. Pathétique. Je croisais sagement mes mains sur mes cuisses, arborant un sourire confiant pour la salle, mais sentant avec une acuité sans pareil l’agacement de mon mari pour mon manque de ponctualité.
J’attendais maintenant de voir qui ouvrirait le débat. Je ne m’attendais pas à assister à une réunion productive, mais il me fallait surveiller mes propres intérêts tout en perdant le moins de temps possible. Le tic toc incessant de l’horloge murale résonnant désagréablement dans mes tympans.
- InvitéInvité
Oh can you tell me the way the story ends?
Theodora Atkins
Les réunions de famille n’étaient absolument pas le genre de Theodora. Surtout lorsque les réunions en question impliquaient qu’elle se heurte à la branche principale de la famille qui, loin de lui dérouler le tapis rouge, la considérait comme marchant sur une corde raide où peu d’erreurs lui étaient permises. Elle avait toujours le chic pour titiller les limites des anciens et des chefs de l’illustre lignée Seymour, mais il fallait aussi avouer qu’elle ne voulait pas perdre sa place et finir paria, exclue du cercle très fermé des Veilleurs. Et la fabuleuse banque d’informations qu’ils avaient à leur disposition était une motivation toute désignée pour la maintenir dans les rangs – surtout depuis la disparition d’Edwyn. Elle ne clamait pas son désir de vengeance sur tous les toits, loin de là, mais elle ne laisserait pas la mort de la seule personne qui comptait vraiment rester impunie. Que Calixte cherche le Poison Prince pour lui faire payer l’attaque contre sa personne, que tous les chasseurs, tous les peureux lui fassent la chasse pour mieux dormir la nuit, peu lui importait : elle lui mettrait la main dessus d’une façon ou d’une autre, peu importe les implications et les conséquences. Après tout, elle n’était pas héritière, pas plus importante que ça, et si elle mourrait, la branche secondaire des Seymour n’en souffrirait que peu, alors pourquoi se priver d’une si délicieuse revanche ? Enfin, les velléités vengeresses de la grande brune devront attendre. Elle était conviée, donc, à une petite réunion familiale – enfin, petite … Tous les Veilleurs rassemblés en un seul endroit, ça n’augurait rien de bon, et ce rassemblement localisé offrait une cible de choix à qui savait frapper juste. Cela dit, ça lui donnerait l’occasion de sortir de sa routine ; entre recherches, sorties et rares clients qu’elle consentait à accepter, il n’y avait guère que son chat pour apporter de l’imprévu dans sa vie.
Le luxueux taxi affrété par son oncle amena Theo directement devant le très moderne bâtiment des laboratoires Asclepios. La jeune femme n’y mettait que rarement les pieds, préférant voguer par monts et par vaux plutôt que de s’enfermer dans les obscures salles de réunion où son absence, en fin de compte, ne devait qu’être rarement remarquée – c’était le prix à payer lorsqu’on n’était rien d’autre qu’un membre de la branche secondaire d’une famille qui avait autre chose à faire que de s’enquérir de sa présence.
Ouvrant la porte de la voiture, la brune se glissa hors du véhicule, remettant en place d’un geste rapide l’élégant imperméable sombre posé par-dessus une robe d’un rouge profond, pas vulgaire pour un sou mais mettant son corps très en valeur. Une simple pochette en guise de sac à main, elle s’était habillé bien plus sobrement qu’elle n’aurait pu le faire, mais s’attirer encore plus de regard et de rumeurs ne l’aurait pas suffisamment amusé ce soir pour qu’elle se donne cette peine. Se faufilant à la suite des gardes qui lui ouvrirent la voie, elle ne put s’empêcher de lancer aux journalistes présents une myriade de sourires, tous plus joueurs et plus moqueurs les uns que les autres. Quelques questions fusèrent, revenant inévitablement à ses soirées, aux ragots et à son activité professionnelle dont elle ne s’était jamais cachée ni défendue. Qu’on la traite donc de catin de luxe, ça lui passait par-dessus la tête.
Parvenant enfin à entrer dans l’austère immeuble, la clameur de la foule se tût derrière elle lorsque les portes se refermèrent dans son dos. Les talons de ses chaussures claquèrent sur le sol froid et lustré qui lui renvoyait une image d’elle presque aussi nette que si elle avait marché sur un miroir. Finalement, elle arriva devant la salle de réunion gigantesque et entra sans chercher à se faire discrète. Ses yeux bleus électriques scrutèrent la pièce à la recherche de visages connus, et elle adressa un sourire faussement surpris à la petite assemblée.
- Eh bien, quelle ambiance. J’ai connu des morgues plus animées.
S’approchant tranquillement de la grande table de réunion, elle repéra les membres les plus émérites des grands Veilleurs. Il ne manquait que le patriarches Seymour, mais elle ne doutait pas qu’il avait très bien briefé ses enfants avant de les laisser filer. Enfants qu’elle ne manqua pas de saluer.
- Bonsoir, mes cousins. Calixte, tu as meilleure mine que la dernière fois.
Le luxueux taxi affrété par son oncle amena Theo directement devant le très moderne bâtiment des laboratoires Asclepios. La jeune femme n’y mettait que rarement les pieds, préférant voguer par monts et par vaux plutôt que de s’enfermer dans les obscures salles de réunion où son absence, en fin de compte, ne devait qu’être rarement remarquée – c’était le prix à payer lorsqu’on n’était rien d’autre qu’un membre de la branche secondaire d’une famille qui avait autre chose à faire que de s’enquérir de sa présence.
Ouvrant la porte de la voiture, la brune se glissa hors du véhicule, remettant en place d’un geste rapide l’élégant imperméable sombre posé par-dessus une robe d’un rouge profond, pas vulgaire pour un sou mais mettant son corps très en valeur. Une simple pochette en guise de sac à main, elle s’était habillé bien plus sobrement qu’elle n’aurait pu le faire, mais s’attirer encore plus de regard et de rumeurs ne l’aurait pas suffisamment amusé ce soir pour qu’elle se donne cette peine. Se faufilant à la suite des gardes qui lui ouvrirent la voie, elle ne put s’empêcher de lancer aux journalistes présents une myriade de sourires, tous plus joueurs et plus moqueurs les uns que les autres. Quelques questions fusèrent, revenant inévitablement à ses soirées, aux ragots et à son activité professionnelle dont elle ne s’était jamais cachée ni défendue. Qu’on la traite donc de catin de luxe, ça lui passait par-dessus la tête.
Parvenant enfin à entrer dans l’austère immeuble, la clameur de la foule se tût derrière elle lorsque les portes se refermèrent dans son dos. Les talons de ses chaussures claquèrent sur le sol froid et lustré qui lui renvoyait une image d’elle presque aussi nette que si elle avait marché sur un miroir. Finalement, elle arriva devant la salle de réunion gigantesque et entra sans chercher à se faire discrète. Ses yeux bleus électriques scrutèrent la pièce à la recherche de visages connus, et elle adressa un sourire faussement surpris à la petite assemblée.
- Eh bien, quelle ambiance. J’ai connu des morgues plus animées.
S’approchant tranquillement de la grande table de réunion, elle repéra les membres les plus émérites des grands Veilleurs. Il ne manquait que le patriarches Seymour, mais elle ne doutait pas qu’il avait très bien briefé ses enfants avant de les laisser filer. Enfants qu’elle ne manqua pas de saluer.
- Bonsoir, mes cousins. Calixte, tu as meilleure mine que la dernière fois.
- Spoiler:
- C'est court, c'est mal écrit et j'ai trois trains de retard, but I am back
- Edward T. Seymourhumain*
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Edward avait envie de frapper son frère. C'était un fait irréfutable. Il aurait pu le prendre par le col de sa chemise de petit con suffisant, aurait pu le jeter hors de la voiture et se serait même senti capable de le laisser à la merci de ces charognards de journalistes. Il aurait pu, mais il n'en fit rien, alors même que les mots de Calixte résonnaient encore à ses oreilles. Diana par-ci, Diana par-là... qu'on leur fiche la paix, à l'imparfait couple sans queue ni tête qu'ils étaient ! Quant à son père, Edward ne voulait même pas penser au discours qu'il allait pouvoir lui servir sur l'honneur, la famille, le nom, le titre, tout ce blabla aristocratique qui, plus les jours passaient, lui donnait envie de vomir. Si tout cela n'avait été qu'une rumeur sans fondements, Edward se serait empressé d'aller piétiner les espoirs des journalistes en leur assurant qu'il restait fiancé à Diana Howard et que rien ne viendrait s'opposer à leur union, tout ce blabla protocolaire qu'il avait si bien appris. Mais il était question de Rosamund. Et lorsqu'il était question de Rosamund, Edward perdait les pédales, le peu de patience qu'il lui restait et alors que Calixte lui jetait un regard noir en insultant la jeune femme, son frère grogna.
Blondasse... pour qui se prenait-il, cet idiot ? Les blondes, les brunes, les rousses, il les collectionnait depuis l'âge de 16 ans, qui était-il pour lui faire la morale ? Le poing serré, Edward réprima une fois de plus sa colère et pénétra dans la salle de réunion avec la mine d'un meurtrier prêt à tuer. Il sursauta alors que Calixte l'attrapait par le bras et leva les yeux au ciel. Bon sang que s'occuper d'une princesse handicapée commençait à sérieusement lui peser...
Edward sentait peser sur lui et son frère les regards accusateurs et plein de jugement d'une des branches cadettes de la famille. Nul doute que lorsque le patriarche de la famille ne serait plus, la succession serait d'autant plus difficile à assurer, dans ces conditions. Et puis Calixte en remit une couche, faisant grincer les dents de son frère.
À peine avait-il murmuré ces quelques mots qu'Helena pénétrait dans la pièce. Visiblement, elle avait parfaitement entendu la remarque désagréable de Calixte et Edward sentit son visage fermé se décrisper en un sourire satisfait. Sourire qui se transforma en un éclat de rire moqueur alors que Calixte ne songeait qu'à une chose : sa défunte petite amie.
Ce n'était pas la Saint Calixte mais pour Edward, c'était tout comme. Il allait se diriger vers sa place lorsque Louciane se planta devant les deux frères, le regard résolument tourné vers l'aîné. Edward hocha la tête puis attrapa son frère par le bras pour qu'il s'avance.
C'était là toute la dualité des frères Seymour : tantôt ils s'agressaient gratuitement, puis ils se défendaient mutuellement. Aucune logique. Cassidy pénétra dans la pièce à son tour, Eleanor alla rejoindre son époux... l'assemblée grossissait à vue d'œil et, au milieu de la foule, Edward salua Helena discrètement. Que n'aurait-il pas donner pour qu'ils puissent s'éclipser tous les deux pour aller dire du mal d'Eleanor et de Calixte ? Mais il fallait bien assumer leurs responsabilités et ils n'étaient pas au bout de leurs peines : alors qu'Edward pensait que rien ne pouvait être pire, Theodora, sa somptueuse cousine, fit son entrée, avec l'élégance désinvolte d'une Seymour qui se fiche bien des convenances.
Si une personne dans la pièce ignorait qu'Edward désapprouvait les choix professionnels de sa cousine, ce n'était plus le cas maintenant. Voyant l'heure tourner et la grosse horloge de la salle sonner le début de la réunion, Edward invita tous les Veilleurs à s'installer à leur place.
Mais certains Veilleurs s'impatientaient déjà et face à la colère qui ne cessait d'animer leurs rangs depuis près d'un mois, Edward pris le parti de commencer sans atteindre le chef de la famille Howard.
Son regard s'attarda sur Theodora, puis il poursuivit.
Edward se rassit, faisant signe à son frère de prendre la parole. S'ensuivraient certainement des débats interminables qui opposeraient forcément les points de vue de chacun. Restait à savoir si la balance pencherait en faveur de la neutralité ou du bain de sang.
- Spoiler:
- Edward envoie chier tout le monde, comme ça c'est fait ! il lance la réunion, vous allez tous pouvoir débattre dans la joie et la bonne humeur pour savoir quoi faire du vilain PP !
- H. Calixte Seymourhumain
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eventveilleurs .
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Et bien au moins, le ton était donné. Calixte comprit bien vite que la réunion risquait très fortement de n’être ni agréable, ni productive, ni constructive : entre la tension qui existait avant même qu’ils commencent à parler – et il n’y était pas pour rien – et celle qui allait croissant entre
Lorsqu’un mouvement général les poussa vers les différentes tables et chaises qui attendaient tous les Veilleurs, ou du moins les branches principales, il en profita d’ailleurs pour se rapprocher d’Abigaël.
Pendant un bref instant, Calixte se demanda s’il pourrait faire passer pour une conséquence des antalgiques qu’il prenait encore le fait d’étrangler brutalement et sans avertissement Edward. Puis il inspira, se souvint de ce que son rôle exigeait de lui. Que les Seymour affichent un front aussi uni que possible en l’absence de Papa. Il lança un coup d’œil en direction d’Alice, à la gauche d’Edward alors que lui-même se tenait à sa droite, avant de se redresser sur son siège.
Et si Calixte sentit qu’il attribuait son opinion à Edward et qu’il prenait peut-être un peu trop de liberté, il ne fit pas pour autant marche arrière, loin de là.
- Spoiler:
- Calixte prend sur lui pour ne pas exploser le nez d'Edward
- il aime pas la remarque d'Helena
- il a dû mal à rester concentrer, n'écoute pas la moitié des conversations et n'a donc pas entendu les excuses de Louciane
- il fait un bisou sur la joue à Kaisa et sous entend qu'ils parlent bcp par sms (pas forcément faux) juste pour emmerder le monde, parce que quand Calixte est de mauvaise humeur, il fait en sorte que tout le monde le soit
- donc il se comporte comme un con avec Theodora
- sur l'invitation d'Edward, il dit l'ordre du jour et en profite pour donner son avis, s'étendre un peu, bref, il fait son Calixte bon et il donne aussi l'impression que Edward partage totalement son avis
- Kaisa H. Howardhumaine
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Pourquoi devait-elle assister à la réunion ? Une question qui ne cessait de tourner dans son esprit. Après tout, dans la famille Howard, elle ne représentait que peu d’importance. Mais lorsque son père lui avait dit de se préparer, elle n’avait pas protesté. L’une des personnes qu’elle appréciait avait été tuée par le Poison Prince. Sa famille avait souffert de son pouvoir. Et, si normalement, Kaisa était la plus pacifique de la famille, elle ferait une exception. Pour ce mutant. Pour qu’il ne puisse plus faire de mal à un membre de sa famille. Pensait-elle au reste de la population ? Oui, mais ensuite. Ses proches passaient devant les autres, surtout depuis que ses cauchemars la suivaient chaque soir. Que le deuil la stressait encore plus, surtout que son père se présentait comme une parfaite cible pour le fou furieux qui s’en était pris à l’ensemble des invités. La brune saturait. Assez pour accepter de participer au rassemblement avec plus de motivation qu’à son habitude.
La brune restait sagement au côté de son père, satisfaite de se faire oublier quelques minutes. Si elle ne faisait pas partie des leaders, la jeune Howard montait la garde, proche de son père et de sa tante. Les crocs cachés derrière un sourire que l’on aurait pu qualifier d’adorable. La réunion ne serait pas calme, pas avec les fortes personnalités qui se faisaient face. Et si sa patience au travail était solide, ici, elle ne durerait que peu de temps.
Toutefois, Calixte parvint à dessiner un sourire sincère sur son visage. Même si le fait qu’il parle de leurs échanges de messages ne mettrait pas Louciane dans une humeur sympathique.
-Bonjour Calixte, je suis heureuse de voir que tu vas mieux. Ne me remercie pas pour les messages, c’est parfaitement normal.
Même si elle voyait déjà Louciane serrer la mâchoire, et elle imaginait plus que bien qu’il trouverait une façon pour raler sur tout ceci. Sauf que parler au Seymour lui permettait de se changer les idées, de ne pas juste s’inquiéter et tourner en rond. Et l’empêcher de se faire un sang d’encre pour son père, sa tante ou Alexander à chaque seconde.
La brune salua Théodora avant de s’asseoir entre Cassidy et Louciane, se préparant à écouter les dernières décisions concernant le mutant. La colère gronda doucement lorsque Calixte lança une pique vers son père. Une autre fois, elle se serait contenter d’hausser les épaules. D’oublier son insolence, ou de le trouver terriblement charmant. Mais Louciane avait eu la terrible idée de provoquer le Poison Prince. Les moqueries, elle s’en passerait. Certes la police avançait lentement. Mais ils n’avaient pas les connaissances des veilleurs. Ni des traqueurs. Et si elle méprisait ces derniers, elle savait qu’ils pourraient être utiles.
Sauf qu’elle n’était pas de son avis. Pas entièrement. Il fallait agir, oui, et empêcher le Poison Prince de s’en prendre à de nouvelles personnes. Mais afficher les veilleurs au monde ? Ils seraient considérés à la même place que les traqueurs. Et ils n’auraient plus de libertés de mouvements. Médiatiser leurs familles serait désastreux. Jamais on ne leur laisserait le même pouvoir que les forces de l’ordre. Le gouvernement se contenterait de mettre en place une cellule contre la criminalité mutante. Peut être intégrer quelques membres des Veilleurs. Et, plus logiquement, les mettre sur la touche, en montrant leur « inefficacité » face au Poison Prince. Ou s’il parvenait à le stopper, les désigner comme des monstres.
-Mais si nous sommes mis au devant de la scène, est-ce que cela nous permettra de protéger les autres ? Ou est-ce qu’on ne sera pas écarté de nos recherches et de nos avancés ? Je suis d’accord, il faut agir. On ne peut pas laisser le Poison Prince recommencer. Mais laisser les médias s’en donner à coeur joie sur la veille peut être désastreux. Il suffit que l’un d’eux décide que nous ne sommes que de simples traqueurs, pour nous empêcher de protéger la population.
Un merveilleux casse-tête.
La brune restait sagement au côté de son père, satisfaite de se faire oublier quelques minutes. Si elle ne faisait pas partie des leaders, la jeune Howard montait la garde, proche de son père et de sa tante. Les crocs cachés derrière un sourire que l’on aurait pu qualifier d’adorable. La réunion ne serait pas calme, pas avec les fortes personnalités qui se faisaient face. Et si sa patience au travail était solide, ici, elle ne durerait que peu de temps.
Toutefois, Calixte parvint à dessiner un sourire sincère sur son visage. Même si le fait qu’il parle de leurs échanges de messages ne mettrait pas Louciane dans une humeur sympathique.
-Bonjour Calixte, je suis heureuse de voir que tu vas mieux. Ne me remercie pas pour les messages, c’est parfaitement normal.
Même si elle voyait déjà Louciane serrer la mâchoire, et elle imaginait plus que bien qu’il trouverait une façon pour raler sur tout ceci. Sauf que parler au Seymour lui permettait de se changer les idées, de ne pas juste s’inquiéter et tourner en rond. Et l’empêcher de se faire un sang d’encre pour son père, sa tante ou Alexander à chaque seconde.
La brune salua Théodora avant de s’asseoir entre Cassidy et Louciane, se préparant à écouter les dernières décisions concernant le mutant. La colère gronda doucement lorsque Calixte lança une pique vers son père. Une autre fois, elle se serait contenter d’hausser les épaules. D’oublier son insolence, ou de le trouver terriblement charmant. Mais Louciane avait eu la terrible idée de provoquer le Poison Prince. Les moqueries, elle s’en passerait. Certes la police avançait lentement. Mais ils n’avaient pas les connaissances des veilleurs. Ni des traqueurs. Et si elle méprisait ces derniers, elle savait qu’ils pourraient être utiles.
Sauf qu’elle n’était pas de son avis. Pas entièrement. Il fallait agir, oui, et empêcher le Poison Prince de s’en prendre à de nouvelles personnes. Mais afficher les veilleurs au monde ? Ils seraient considérés à la même place que les traqueurs. Et ils n’auraient plus de libertés de mouvements. Médiatiser leurs familles serait désastreux. Jamais on ne leur laisserait le même pouvoir que les forces de l’ordre. Le gouvernement se contenterait de mettre en place une cellule contre la criminalité mutante. Peut être intégrer quelques membres des Veilleurs. Et, plus logiquement, les mettre sur la touche, en montrant leur « inefficacité » face au Poison Prince. Ou s’il parvenait à le stopper, les désigner comme des monstres.
-Mais si nous sommes mis au devant de la scène, est-ce que cela nous permettra de protéger les autres ? Ou est-ce qu’on ne sera pas écarté de nos recherches et de nos avancés ? Je suis d’accord, il faut agir. On ne peut pas laisser le Poison Prince recommencer. Mais laisser les médias s’en donner à coeur joie sur la veille peut être désastreux. Il suffit que l’un d’eux décide que nous ne sommes que de simples traqueurs, pour nous empêcher de protéger la population.
Un merveilleux casse-tête.
- Louciane J. Howardnon tatoué
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Crédits : Avatar : Kurt Iswarienko
Métier : Det Sgt au sein du CID, il travail énormément sous couverture.
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Event Veilleurs - Fuck this Bullshit...
Un cirque, un spectacle, un ballet… Que dire d’autre ? Une belle connerie sans fondement et surtout une magnifique perte de temps ! C’est bien ce qu’était cette réunion aux yeux du Howard, où tous les Veilleurs défilaient un à un, comme à la présentation d’un bal de débutantes. Visiblement il n’était pas le seul à avoir un problème avec les horaires, lorsqu’il s’agissait des choses auxquelles il n’avait aucune envie d’assister. Ce qui semblait pour le moins paradoxal, lui qui n’était jamais en retard au travail. Presque toujours le premier à arriver et le dernier à partir.
En cet instant, le flic avait surtout très envie d’être ailleurs et regrettait presque qu’on l’ait délesté de ses armes de services, avant d’entrée dans la pièce. C’est qu’il aurait bien fait ravaler son regard hautain à ce sale gamin prétentieux. Surtout qu’il ne comprenait absolument pas pourquoi il devait présenter des excuses au cadet, alors que c’était l’aîné qu’il avait presque insulté par sms. Sauf si celui-ci estimait que ce qui était arrivé à son frère était de sa faute. Ce qui n’était pas franchement le cas. Qu’il soit absent ou présent n’aurait rien changé. Le mutant avait saisi une merveilleuse opportunité, qu’il était difficile d’anticiper. Les forces de l’ordre n’avaient aucun signalement du suspect, quel qu’il soit. Le seul moyen d’éviter ce qui c’était passé, aurait été d’annuler la fête. Option non envisageable… Puis le Sergent avait déjà son soûl de reproches au boulot, inutile d’en rajouter ici, alors qu’elles n’avaient pas lieu d’être.
Le regard du Seymour coula sur lui comme de l’eau sur une pierre. S’il pensait que ça allait l’atteindre, qu’il allait s’écraser, détourner les yeux… Il en avait vu d’autre. A la place, il lui rendit. Ses mires se faisant bien plus glaciales qu’à l’accoutumé. Il fallait avouer que lorsqu’il s’agissait de Calixte, le Howard n’avait nul besoin de se forcer pour lui montrer un mépris le plus total.
- « Sauf que c’est à toi que je les présente, Edward. Finit-il par dire, après avoir laissé passer quelques secondes de silence, pesant ses mots pour rester le plus polis qu’il pouvait l’être en cet instant. Maintenant si tu ne les acceptes pas, ce n’est pas mon problème. Pour ce qui est ton frère, je ne vois pas pourquoi je lui en ferais. A lui, je ne lui doit absolument rien... »
Que celui qui oserait lui prétendre le contraire se présente maintenant. Le brun n’était pas sûr de la façon dont il pourrait lui répondre. Sûrement d’une façon qu’il n’apprécierait pas du tout. Mais ce qu’il trouvait le plus pathétique dans cette affaire, c’était la fausse entente qu’il fallait laisser paraître entre les familles. Alors que ce n’était un secret d’état pour personne, qu’ils ne pouvaient pas se sentir.
Cependant, le fil de sa pensée fut interrompu par le passage de Théodora. La fameuse cousine qui faisait tâche dans le décor, compte tenu de son métier. Avec cette casserole que se trainait les Seymour, ils avaient bon dos de traiter sa fille de bâtarde, alors qu’elle n’était pas née hors mariage… Son regard suivant discrètement le sillage de la brune, le flic reporta son attention sur Edward, à la mention de son neveu. Ses lèvres se pincèrent, ravalant une réplique particulièrement acerbe, qui n’aurait fait qu’envenimer les choses…
- « Anthony ne pourra pas être présent aujourd’hui… » Qu’il répondit peut être un peu trop sèchement.
Inutile de dire qu’il représenterait donc le peu de Howard présents, et que ne ça ne l’enchantait absolument pas. Il ne savait même plus pourquoi le gamin ne pouvait pas être là. Il ne savait même plus s’il lui avait dit et il s’en fichait.
Le mouvement du cadet vers sa fille attira son attention et le père surprotecteur qu’il était, dû se refreiner de lui en coller une, lorsqu’il le vit l’embrasser sur la joue. Cependant, Edward dû parfaitement comprendre son sentiment, face à l’expression qui assombrit considérablement son visage. Il aurait volontiers glissé à l’aîné de recadrer son cadet, avant qu’il ne s’en charge, sauf qu’il fut plus rapide que lui, en lançant la réunion. A la place, il s’éloigna de l’avocat pour se placer aux côtés de sa fille, tel un fidèle chien de garde.
Le flic écouta en silence les deux Seymours, surtout Calixte, qui eut une nouvelle fois le culot de l’impliquer dans ses actions. Ce petit con avait le don d’enfoncer des portes ouvertes avec lui, et Louciane n’appréciait pas du tout les libertés qu’il prenait à son encontre. A quoi il s’attendait ? A ce qu’il acquiesce avec un grand sourire ? Qu’il lui lèche les pompes ? Bordel, c’était bien mal le connaitre. Le Howard se mordit l’intérieur des joues s’apprêtant à répliquer de façon mordante. Seulement sa fille fut bien plus rapide que lui pour réagir. Un faible silence sembla s’installer, qu’il ne put s’empêcher de briser par un rire plus que forcer.
- « Et bien je suis navré Calixte… Finit-il par dire, ses premiers mots lui coûtant beaucoup. Mais oui je vais te contredire, même si ça te contrarie. La police est parfaitement apte à gérer la criminalité mutante, seulement si on arrêtait un peu de la sous estimer. Que sont les mutants, à part des humains avec des capacités ? Nous sommes tous formés à agir contre la criminalité, quelque soit sa forme. L’homme marqua un temps de pose pour peser chacun de ses mots, mais surtout pour conserver une certaine contenance. Ca avait le don de l’énerver, d’entendre les gens parler sans savoir. Si vous souhaitez rester planqués tranquillement derrière vos bureaux, coincés dans vos petits costards hors de prix, le choix vous appartient. En ce qui me concerne, si j’ai choisi d’être policier c’est pour pouvoir agir et ne pas rester les bras croisé à attendre que ça se passe. Je suis d’accord avec Kaisa, sur le fait qu’il serait dangereux d’exposer les Veilleurs. Il faut juste être assez intelligent, en se servant des ressources publiques que nous avons à notre disposition. Je ne sais pas à quoi les Percy s’amusent dans leur labo, mais je pense qu’ils ont peut être assez de jugeote pour trouver un dispositif, ou que sais je encore, qui nous permettrait d’appréhender les mutants sans risquer nos vies. Il suffirait simplement de créer de nouvelles formations. C’est pas bien compliquer à mettre en place.
Il ne fit aucun effort pour cacher son ton sarcastique. Seulement il n’avait pas l’impression que les autres Veilleurs faisaient beaucoup d’efforts, pour trouver des solutions pourtant si simples.
- Pour ce qui est du Poison Prince, que je sois d’accord avec Calixte, ou non, n’y changera pas grand-chose. La réalité c’est que ce mutant à lui-même signé son arrêt de mort. En menaçant publiquement la police, il s’est exposé lui-même aux représailles. Et je vous garantis qu’aucun de nos supérieurs ne se risquera à l’appréhender, sans la garantis de ne pas risquer la vie du moindre agent. Marquant un temps de pause, il se pinça les lèvres avant de poursuivre. Parce que j’aurais quand même une ou deux questions : qu’est ce que vous comptez en faire, s’il est arrêté vivant ? Le mettre dans une cage en plastique pour son procès ? Le jeter dans un trou sans lumière ? Ou s’en servir comme cobaye ? Parce que quand on voit ce qu’il a fait au Cosmic Ballroom, qu’est ce qui nous dit qu’il ne pourrait pas recommencer lors de son procès ? Ce serait tellement facile pour cette vermine. Alors je pense que la question du jour n’est pas, doit-on oui ou non révéler l’existence des Veilleurs ? Mais quelles solutions avons-nous pour neutraliser le mutant le plus recherché d’Angleterre, dans l’état actuelle des choses ? En ce qui me concerne, je n’agirais pas en temps que Howard, ou Veilleurs, mais en tant que flic, qui a déjà vu mourir trop de collègue. Pour moi, ce mutant doit mourir. Pour la simple raison qu’il est bien trop dangereux pour rester en vie. Et que je ne risquerais la vie d’aucun autre flic, au nom de je ne sais quelle justice à la con. Parce que ce qui va se passer dehors est très simple, les traqueurs vont faire justice par eux même. Et j’ai aucune envie, de voir se répéter l’affaire de la gamine Pressley. »
Louciane estima n’avoir rien d’autre à ajouter, il avait déjà assez parlé comme ça. Le Howard aurait put mentionner sa déclaration dans la presse. Sa provocation ouverte au Poison Prince. Cependant il se dit qu’il allait tôt ou tard se le prendre dans les dents. Alors autant ne pas tendre la perche tout de suite.
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Tic tac… Je refrénais mon envie de regarder l’horloge trop souvent alors que les présents s’échangeaient de fausses politesses. Je n’avais pas grand-chose à faire de leurs guerres intestines entre familles, l’avantage d’être une pièce rapportée et un fardeau à la fois. Regarder ce petit monde endurer l’épreuve d’être dans la même pièce aurait pu être distrayant si seulement j’avais eu du temps à perdre. Ce n’est qu’après ce qui me sembla être une éternité que le débat du jour fut enfin lancé, mon attention enfin focalisée sur du concret, je retins une mimique de dédain à la prérogative réaffirmée, « contraindre et limiter ». La nature nous donnait un magnifique cadeau, une source scientifique inestimable, et l’on cherchait à l’étouffer depuis le début. Je ne comprendrais jamais pourquoi l’on peut être si aveugle, l’évolution nous a mené à être une espèce dominante, la refuser reviendrait à conduire l’humanité à sa perte. Refuser de voir les mutations comme une évolution de sa propre espèce, voilà la plus grande erreur de notre société. Au lieu de cela, l’Homme a fait ce qu’il fait de mieux, s’auto-saboter. Avec un peu de chance, j’arriverai un jour à régler ce problème en leur épargnant de devoir choisir un camp.
Mais le choix du jour, bien plus concret, semblait d’abord s’orienter sur notre visibilité publique ou non et vu de ma fenêtre, se dévoiler serait se tirer une balle dans le pied. Heureusement, je n’eus pas besoin de l’exprimer que la jeune Howard était déjà monté au créneau. Satisfaite, j’attendis la suite des évènements, qui à n’en pas douter, viendrait de l’homme sollicité par Calixte. Une réponse à la perche tendue qui ne tarda pas à tomber pour ouvrir un nouveau point de contention. J’étais presque en accord avec Louciane, les mutants ne sont que des humains, au moins un pour le comprendre, comme quoi tout n’était pas perdu. Ce Howard ci, je n’avais pas eu l’occasion d’apprendre à le connaître, peut-être à tort, sa prise de position était claire et pouvait me séduire. La petite pique sur le labo m’arracha un sourire narquois. Oh, il ne savait pas ce qu’on y faisait, mais même si on le lui expliquait, je doutais qu’il le comprenne. Un peu simpliste et pas très fin comme garçon, mais rien d’irrattrapable somme toute.
Le sujet de l’avenir du Poison Prince provoquait une vague d’insatisfaction soupoudrée d’un brin de mépris. Il était bien beau de vouloir décider quoi en faire une fois qu’il serait capturé, mais peut-être faudrait-il commencer par reconnaître que nous ne savions pas comment nous y prendre pour l’attraper en premier lieu. Où alors admettre ses faiblesses était un tabou chez les veilleurs de sang ?
Une fois le discours de Louciane terminé, je ne laissais pas l’occasion à quelqu’un d’autre de renchérir. Mon intervention devait être assez inopinée pour que l’on comprenne que je réagissais en tant que chercheuse visée dans les propos précédent et non pas en tant que Percy.
Comment, somme-nous sensé développer un moyen de l’appréhender en toute sécurité quand nous ignorons tout de sa mutation ? Dois-je rappeler que nous n’avons jamais rien vu de tel, encore moins recensé. Nous sommes scientifiques, pas magiciens.
Mon regard, accroché jusque-là sur Louciane, coula vers le reste de la tablée sans vraiment s’arrêter sur quelqu’un en particulier.
Quant à ce que nous pourrions faire de lui, je vous préconiserais de nous laisser le temps de l’étudier pour nous prémunir de ce genre d’attaque dans le futur. C’est le savoir qui permet d’assurer le rôle de veilleurs depuis des siècles, agir dans la précipitation ne fera que régler un problème momentané, or nous devrions capitaliser sur le long terme. Chose que nous ne ferons que mieux en gardant notre anonymat.
N’ayant pas la légitimité pour prendre part au débat sur la révélation au public de veilleurs, je n’avais pas pu m’empêcher de donner ma position sur le sujet. Que celle-ci soit prise pour la position de Jeremy était une chance, qu’Helena n’allait sans doute pas laisser passer et aller saboter dans les prochaines minutes.
Mais le choix du jour, bien plus concret, semblait d’abord s’orienter sur notre visibilité publique ou non et vu de ma fenêtre, se dévoiler serait se tirer une balle dans le pied. Heureusement, je n’eus pas besoin de l’exprimer que la jeune Howard était déjà monté au créneau. Satisfaite, j’attendis la suite des évènements, qui à n’en pas douter, viendrait de l’homme sollicité par Calixte. Une réponse à la perche tendue qui ne tarda pas à tomber pour ouvrir un nouveau point de contention. J’étais presque en accord avec Louciane, les mutants ne sont que des humains, au moins un pour le comprendre, comme quoi tout n’était pas perdu. Ce Howard ci, je n’avais pas eu l’occasion d’apprendre à le connaître, peut-être à tort, sa prise de position était claire et pouvait me séduire. La petite pique sur le labo m’arracha un sourire narquois. Oh, il ne savait pas ce qu’on y faisait, mais même si on le lui expliquait, je doutais qu’il le comprenne. Un peu simpliste et pas très fin comme garçon, mais rien d’irrattrapable somme toute.
Le sujet de l’avenir du Poison Prince provoquait une vague d’insatisfaction soupoudrée d’un brin de mépris. Il était bien beau de vouloir décider quoi en faire une fois qu’il serait capturé, mais peut-être faudrait-il commencer par reconnaître que nous ne savions pas comment nous y prendre pour l’attraper en premier lieu. Où alors admettre ses faiblesses était un tabou chez les veilleurs de sang ?
Une fois le discours de Louciane terminé, je ne laissais pas l’occasion à quelqu’un d’autre de renchérir. Mon intervention devait être assez inopinée pour que l’on comprenne que je réagissais en tant que chercheuse visée dans les propos précédent et non pas en tant que Percy.
Comment, somme-nous sensé développer un moyen de l’appréhender en toute sécurité quand nous ignorons tout de sa mutation ? Dois-je rappeler que nous n’avons jamais rien vu de tel, encore moins recensé. Nous sommes scientifiques, pas magiciens.
Mon regard, accroché jusque-là sur Louciane, coula vers le reste de la tablée sans vraiment s’arrêter sur quelqu’un en particulier.
Quant à ce que nous pourrions faire de lui, je vous préconiserais de nous laisser le temps de l’étudier pour nous prémunir de ce genre d’attaque dans le futur. C’est le savoir qui permet d’assurer le rôle de veilleurs depuis des siècles, agir dans la précipitation ne fera que régler un problème momentané, or nous devrions capitaliser sur le long terme. Chose que nous ne ferons que mieux en gardant notre anonymat.
N’ayant pas la légitimité pour prendre part au débat sur la révélation au public de veilleurs, je n’avais pas pu m’empêcher de donner ma position sur le sujet. Que celle-ci soit prise pour la position de Jeremy était une chance, qu’Helena n’allait sans doute pas laisser passer et aller saboter dans les prochaines minutes.
- Edward T. Seymourhumain*
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But I do that to pass the torch and put on for my town
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Sitôt qu'il eu donné la parole à son frère, Edward le regretta. Debout face à l'assemblée, le torse bombé tel un paon montrant toute l'envergure d'une croupe couverte de plumes, il déclama son discours comme un présentateur de cirque exubérant. Edward se laissa aller contre le dossier de son fauteuil, le coude posé sur l'accoudoir tout en se pinçant l'arrête du nez. De tous les discours que son frère aurait pu faire, il avait fallu qu'il choisisse le pire. À cet instant, l'aîné Seymour luttait pour ne pas couper son frère et lui dire de sortir. Ou encore de lui écraser le nez sur le plateau verni de la table. Non mais quel idiot ? Le grand chevalier Seymour qui rêvait de guerre, de meurtre, de sang et de gloire auréolée de folie, c'était lui ! C'était Henry, pas Edward ! Était-il donc le seul à souhaiter régler cette délicate affaire pacifiquement ? Visiblement oui. Il fusilla son frère du regard lorsqu'il osa le mêler à sa petite vendetta stupide et, lorsqu'il se fut rassit, Edward se pencha vers lui.
Une menace ? Parfaitement. Edward ne manquait pas d'inspiration à ce sujet et pourtant, il resta tout aussi silencieux lorsque Louciane pris la parole... pour prendre la mouche. Evidemment. Toujours en train de ronchonner, de prétendre qu'on ne le considérait pas à sa juste valeur, et blablabla... Décidément, la mauvaise humeur d'Edward le rendait prompt à critiquer absolument tous les discours qui s'enchaînaient. Kaisa, au contraire, fut bien plus raisonnable et posée que son père ou Calixte. À croire qu'elle était plus sage qu'eux malgré son jeune âge. Et, finalement, ce fut Eleanor qui intervint, surprenant l'assemblée. On se serait attendu à voir n'importe quel autre Percy parler mais pas la discrète Eleanor et pourtant, son discours soulagea Edward. Elle, au moins, avait les pieds sur terre ! Aussi, lorsqu'elle eut finit, Edward se redressa et joint les doigts sous son menton en jetant des regards à l'assemblée. Chacun y allait de son commentaire avec les voisins, tant et si bien que bientôt, une véritable cacophonie s'empara de l'assistance, rendant toute intervention inutile. Ce n'est que lorsque Edward s'empara de la canne de son frère – bien évidemment sans lui demander son avis – pour marteler le pommeau sur la table, que le silence revint.
Son discours n'allait pas être apprécié par les Howard et une partie des Seymour mais lancé comme il l'était, Edward refusait de s'arrêter en si bon chemin.
Il aurait volontiers craché ces quelques mots au visage de Calixte également, mais Edward devait continuer à faire semblant de soutenir son frère, quand bien même le trouvait-il tout aussi extrême que le Howard.
Oh il était conscient qu'il allait prendre des coups pendant la réunion, mais Edward n'était clairement pas venu pour se faire apprécier de l'assemblée. Il était simplement très déçu de voir une partie de l'assemblée prête à suivre son frère et Louciane les yeux fermés, car tous étaient aveuglés par un puissant besoin de vengeance.
Et il était prêt à le jurer devant un tribunal ou n'importe quelle autorité, mais il ne prendrait pas part à cette chasse. Même s'il devait pour cela faire une croix sur sa famille, les Veilleurs et tout ce qui s'en rapprochait.
- H. Calixte Seymourhumain
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- Spoiler:
- Au moment où Edward lui confia la parole, Calixte s’en saisit pour ne plus la lâcher. Hors de question de la laisser filer. L’aîné Seymour n’allait peut-être pas tarder à comprendre, à regretter son erreur : Calixte comptait bien profiter de chaque seconde offerte par son frère, son si haï grand frère. Assis, le dos droit, les yeux se posant sur chacun de ses interlocuteurs avec calme et détermination, le cadet des Seymour s’appliqua à rester le plus calme. Clair. Incisif aussi. L’ordre du jour était des plus simples, les implications qu’il allait avoir quant à elle… Il n’appréhendait en rien les conséquences, craignait seulement qu’elles ne soient pas aussi brutales qu’escompté.
Percy ,Howard ,Seymour , tous eurent droit aux pupilles de Calixte, attentives et inquisitrices. Ils avaient tous leurs idées, ils avaient tous un point de vue, ils avaient tous leurs méthodes mais s’il y avait bien une chose que Calixte entendait faire comprendre, c’était qu’ils n’avaient tous qu’une même mission. Défendre l’Angleterre. Défendre les humains, les innocents. Se faire bouclier et épée du Royaume-Uni. En 2012, ils avaient été pris au dépourvu, n’avaient pu réagir et rebondir que grâce à des décennies de travaux gardés dans l’ombre et tout ça pour… quoi, au juste ? Laisser les forces de l’ordre foncer tête baissée dans une affaire dont ils étaient incapables de limiter les dommages collatéraux ? Laisser la justice et l’administration empêtrées dans des fausses questions d’éthique et de moralité. Calixte eut beau faire, eut beau vouloir garder calme, lucidité et mesure, il ne put que perdre peu à peu le contrôle. S’échauffer. Dériver, laisser poindre son véritable objectif et sa seule et unique conclusion. Celle-là même qu’Edward ne partageait en rien. Il fallait abattre le Poison Prince, même si en le faisant ils s’exposaient aux regards. Il fallait prendre les devants, assumer leur devoir, prendre leurs foutues responsabilités. Et, plus que tout, il fallait agir.
Protéger. Prévenir. Anticiper. Contrôler. Réguler. Mais protéger avant tout. Quand Calixte conclut sur la vie des innocents qui était actuellement dans la balance, ce fut pour terminer son tour de table par son frère, au regard glacé. Un mince sourire provocateur s’étira sur ses lèvres, bien malgré lui. Mais sans qu’il ne le retienne pour autant. Edward se penchant vers lui, s’offusqua d’une bien ridicule menace,« Prononce encore un mot et tu regretteras que ton grand ami mutant ne t'ai pas tué... » , que Calixte balaya d’un haussement d’épaule et surtout d’une voix des plus acides.« Présentement, c’est toi qui le regrettes, n’est-ce pas ? » avant de se concentrer sur l’aîné des Howard qui fut le premier à réagir. Et à prendre la mouche. Je suis navré, Calixte, ledit Calixte pinça les lèvres et soutint son regard. Secoua lentement la tête, pour s’opposer au fait que la police soit, dans un monde ou un autre, capable de gérer la criminalité mutante, mais ne lui offrit pas le plaisir de répondre quoique ce soit. Après tout, il n’en avait pas fini. Et Papa avait tenu à ce que Calixte apprenne la patience.
Les yeux de plus en plus plissés, le sourire de plus en plus forcé, les doigts de plus en plus crispés sur son stylo, Calixte écouta, attentivement, pour retenir chacun des mots de
Des coups sur la table le sortirent de ses pensées rageuses et agacées, Calixte se redressa en voyant sa canne utilisée comme un butoir, se raidit en voyant son frère se redresser. Se crispa en l’entendant prendre la parole. Allez, le petit duc entendait mettre de l’ordre dans cette assemblée de macaques orgueilleux et craintifs. Mais tout comme il n’avait pu que faire preuve de maturité et de discipline face aux interventions des précédents, Calixte entreprit de s’afficher comme digne fils de George Seymour, digne héritier des ducs de Somerset, digne…
Ses bras tremblaient. Tout son corps tremblait. De colère, mais pas que. D’épuisement. De nervosité. Et de ce poison qui persistait dans son corps, ces toxines qui traînaient, qui l’immobilisaient, qui nécrosaient encore ses muscles.
- Spoiler:
- Calixte est agacé par Louciane, mais il a l'impression que sur le principal ils sont sur la même longueur d'onde
- iI est très déçu par les interventions de Kaisa et d'Eleanor
- il est vénère contre Edward
- il intervient dès qu'il peut et sa conclusion est que peu importe ce qui se décidera, il tuera le PP
- il est gentil, il propose à Eleanor d'offrir le corps du PP pour la science
- Louciane J. Howardnon tatoué
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Event Veilleurs - Fuck this Bullshit...
Ce qu’il pouvait détester ce genre de réunion, à laquelle on demandait à la majorité de donner son opinion, alors qu’on ne voulait absolument pas l’entendre. Le Howard avait l’impression d’être au boulot, avec tous ces jeunes crétins à peine sorties de leur bureau, qui voulaient lui expliquer comment faire son travail. Des fois il se disait qu’on lui lâcherait un peu plus la grappe s’il prenait du grade, seulement c’était une très mauvaise raison pour le faire. Autant changer encore de crèmerie, ou rendre sa plaque…
Tout ce dont Louciane avait envie, en cet instant, c’était de prendre la porte et d’aller faire son travail, là où il serait bien plus utile qu’ici. Rien que pour ce genre de connerie, il regrettait la mort de son père. Au moins ce vieux grincheux savait faire passer ses opinions extrêmes, avec panaches. Son fils avait sauté cette partie de la bonne éducation aristocratique. S’il avait envie de dire merde, il le disait. C’était sans doute ce qui venait de déplaire. Mais l’homme n’allait pas s’excuser de soulever des questions, que d’autres que lui devaient se poser, et auxquelles personnes ne semblaient avoir de réponse.
Ça semblait si simple à tous les entendre. « Il suffit juste de l’attraper ! » Bien sûr ! Tous ces crétins avaient oublié comment ça s’était passé au Cosmic Ballroom ? Le nombre de mort qu’il avait semé avant d’arriver ici, et le nombre de morts qu’il sèmera encore, tout ça parce que « au mon dieu mais c’est mal de tuer les vilains mutants ! ». Quelle bande de putain d’hypocrite. Le flic se souvenait encore du mutant qu’on lui avait ordonné de tuer, parce qu’il était bien trop dangereux. Ces mêmes Veilleurs qui venaient de s’offusquer qu’il vienne de lui proposer le même sort. C’était à mourir de rire.
D’ailleurs, rire, c’est bien ce qu’il se retint de faire suite à la réponse de la Percy. C’était le serpent qui se mordait la queue. Personne n’avait de solution et il allait encore y avoir des victimes.
Lorsque son téléphone sonna de façon inopinée, l’homme profita de la cohue stérile générale pour sortir prendre l’appel. Lorsqu’il revint, Edward avait enfin daigné prendre la parole, et le Howard n’avait pas loupé grand-chose du début de son discours. Même en le prenant au vol, il se dit qu’il aurait mieux fait de rester dehors, au final. Il s’efforça de garder la mâchoire serrer, pour ne pas l’envoyer définitivement se faire foutre, au point qu’elle lui fit mal.
- « Va te faire foutre, putain de Seymour. » Qu’il marmonna pour lui-même, juste histoire de se défouler, pour le temps que ça dura.
Et tant pis si quelques oreilles indiscrètes l’avaient entendu. De toute manière, la position des Howard n’était en rien un secret de polichinelle. Tout comme le fait qu’ils n’appréciaient personnes. Et que personne ne les appréciait.
Décidément, les gorilles du labo avaient bien fait de lui prendre ses armes, sinon il aurait fait un massacre dans l’assistance. Ça n’aurait pas été une très grande perte, ceci dit. Surtout lorsque Calixte lui coupa l’herbe sous le pied en prenant à son tour la parole. On se croirait presque dans un film…
Néanmoins, et ça l’énervait presque de le penser, mais le Seymour venait de soulever des points qu’il comptait aborder et qui les mettait en accord. A quelques détails près… Lorsque Calixte eut finit, ce qui semblait irriter le plus l’enquêteur qu’il était, au final ce n’était pas de se faire à moitié insulté, ou marcher sur les pieds avec une telle insistance, qu’il devait avoir un ou deux orteils cassés, mais ce fut que tout ce beau monde y allait de son avis pour savoir s’il fallait le tuer ou pas, mais n’offrait aucune solution allant de paire avec ses motivations. Pour le tuer, ou l’arrêter, il fallait d’abord le débusquer. Et personne ne semblait avoir d’idée sur comment faire. Et ça se disait Veilleurs ? C’était plutôt sur leur larfeuille qu’ils veillaient…
- « Je ne suis peut être pas un mercenaire, Edward, seulement il y a encore tout récemment, ma plaque a bien servit la cause des Veilleurs. Au sujet d’une décision létale, concernant un mutant tout aussi dangereux. Décision prise par ces mêmes Veilleurs, avant de me mandater pour le faire. Sans doute serait-il sage de balayer devant sa porte, avant de faire ce genre de réflexion. »
Bien sûr que Louciane aurait put enchainer directement à la suite du cadet Seymour, et passer l’éponge sur ça. Cependant, il y avait certains points qu’il n’appréciait pas vraiment de laisser sans correction. Celui-ci en faisait partit.
Prenant le temps de ranger son téléphone dans sa poche, l’homme s’efforça de mettre un mouchoir – de la taille d’un confetti – sur son égo, avant de poursuivre.
- « Maintenant, il faut souligner que Calixte a néanmoins soulevé des points intéressants sur la situation actuelle. Le DCRM nous frêne. Magnifique création qui nous a entubé jusqu’à l’os, ils ne risquent pas de lever le petit doigt pour aider qui que ce soit, malgré les demandes de nos représentants et du maire. Et je ne pense pas que le mutant soit le déclencheur de cette guerre, il n’a fait qu’enfoncer une porte ouverte. Le conflit a été déclenché en 2012 et nous n’avons fait que jeter de l’huile sur le feu, avec le dépistage et l’obligation du tatouage. Nous avons fabriqué la bombe et ce mutant en est la mèche.
Même au sein des mutants, le tatouage avait crée des dissensions. La preuve que ça avait été la plus belle connerie que les Veilleurs aient jamais put inventer. Le dépistage ok, mais ils auraient put se contenter de l’inscrire sur les papiers d’identités.
- Il a lui-même lancé un appel, via sa lettre publiée dans la presse, à le rejoindre s’ils ne veulent pas faire partit de la masse de ses victimes. Combien de temps vous pensez que ça va prendre, avant que d’autres ne le rejoigne par peur, ou par avidité ? Son regard se planta dans celui d’Edward. Tu crains les représailles du côté mutant, s’il est tué ? Tu as déjà entendu plaider sur des affaires de gangs non ? Tue le chef, ou arrête le et jette le en prison, il y en aura toujours un autre pour prendre sa place.[/color] Le flic leva une main pour couper court à toute réflexion stupide. Et je ne dis pas que c’est là une raison valable pour le tuer. Il ne fait que secouer l’arbre où les fruits sont déjà prêts à tomber. La preuve en est, et je viens de l’apprendre par mes collèges, la manifestation devant l’hôpital vient de tourner à l’émeute. Le conflit entre mutants et humains est déjà ancré et les traqueurs ne font qu’en profiter pour faire justice eux-mêmes. Fallait vraiment être un putain d’aveugle pour ne pas le voir. Maintenant, vous estimez peut être que les forces de l’ordre ne sont pas aptes à arrêter, ou éliminer des mutants. Soit... C’est vrai, que peut un gilet par balle face à un mutant ? Cependant, nous sommes tous formés à enquêter et les unités d’interventions, tel que le SCO19, sont parfaitement apte à intervenir. Et si vous pensez qu’ils tourneront les talons parce qu’il ne s’agit pas d’un humain, vous vous fourrez le doigt dans l’œil… Humains ou mutants, qu’importe. C’est notre putain de boulot ! Qu’il souligna en appuyant chaque derniers mots. Vous ne voulez pas que les Veilleurs soient découverts, ni mis en avant ? Les forces de police sont le seul rempart pour ça, et possède les moyens techniques et tactiques pour s'en assurer. Parce que j’ai l’impression que c’est ce que le mutant cherche : exposer les Veilleurs. »
Franchement, ça le tuait qu’ils ne l’aient pas encore comprit. La raison pour laquelle ses convictions de Veilleurs l’avaient poussé à devenir flic, plutôt qu’à être le toutou de son frère, dans une entreprise à laquelle il n’entendait rien, c’était aussi pour ça. Quelle bande de putain d’emmerdeur.
Prenant une profonde inspiration, ce qu’il s’apprêtait d’ajouter allait beaucoup coûter à Louciane, mais juste sur ce sujet, le gamin n’avait pas tort.
- « Mais… je suis du même avis que Calixte là dessus : je ne veux pas attendre un autre événement, que le soir du Cosmic Ballroom. Ou qu’il s’en prenne à quelqu’un d’autre, comme il s’en ait prit à Helena. Chose qui semblait être oublié. Ce type, est un putain de fantôme. Personne ne l’a vu venir ce soir là, et à part semer des cadavres et des hypothèses, nous ne savons rien sur lui. A part qu’il est prêt à tuer quiconque se mettra en travers de sa route. Son regard se reporta sur l’aîné Seymour. Maintenant Edward, tu voudrais qu’on l’arrête ? Parfait. Comment ? A coup de Flashball ? De fléchette paralysante ? De taser ? On lui fait tomber une cage dessus ? Et après où va-t-il aller ? Existe-t-il déjà une prison sécrète pour méchants mutants, enterrée au trente sixième sous sol de ne je sais quel bâtiment ? Je suis sûr que le plus nul des avocats, pourra le faire relâcher pour avoir bafouer ses droits, lors de son arrestation. Parce que oui, meurtrier ou pas, il a des droits et vous vous imaginez peut être qu’ils vous laisseront l’étudier comme un rat de labo ? Louciane se retint de rire. Donc, en analysant tous les faits à notre connaissance, il pointa brièvement son index vers le Seymour, tu me demanderais d’envoyer dans les rues, à l’aveuglette, les cinq gamins que j’ai sous mes ordres, au trousse de ce type ? En sachant qu’il y a de forte chance que ce soit leur cadavre que l’on retrouve ? Un léger rire s’échappa cette fois de ses lèvres. Je suis désolé, mais après avoir retourner cette affaire dans tous les sens, c’est une décision que je ne peux pas prendre. Je ne cherche pas la vengeance. Juste à préserver les vies de ceux qui le méritent. J’espère que l’enfant grincheux, a mit assez d’arguments sur ses grognements. » Qu’il ne put s’empêcher de lui cracher en conclusion.
Quel putain d’égoïste. Et pourtant il savait très bien qu’il avait perdu des collègues en service, et à quel point ça l’avait affecté.
- « Maintenant, vous avez tous votre opinion, votre décision… Mais qu’en est-il des solutions ? Le Howard pointa Calixte du menton. Comment tu comptes t’y prendre, Calixte ? Tu tiens à peine debout. Sans doute en lui tirant dessus, quand il aura le dos tourné ?
C’était petit et mesquin, mais au point où il en était, le flic n’en avait plus rien à foutre. Entre l’un qui était motivé par une vendetta personnelle et l’autre par une parodie de justice, ils ne risquaient pas d’avancer.
- Tu veux stratégie d’enquête ? Je pense que la solution peu venir de la presse. Cette affaire est sur-médiatisée et même trop. Alors servons nous en. La meilleure défense reste l’attaque. Il veut tuer les flics qui le poursuivent ? Très bien. Je refuse de sacrifier la moindre vie sans garantie, mais je suis prêt à risquer la mienne. S’il faut refaire d’autres déclarations aux médias, je le ferais. Si ça peut le faire sortir de son trou... je sais à quoi m’attendre. Réfutons l’authenticité de sa lettre. Minimisons son impact, quitte à créer de fausse arrestation… Provoquons le pour le débusquer, mais ne lui donnons pas ce qu’il veut. Il frappa son poing sur la table, commençant doucement à perdre patience. Donne moi des réponses valables à mes questions Edward. Pour le maintenant et non pour l’après. Au lieu de te contenter de prendre les gens de haut, avec tes réflexions de merdes qui n’apportent rien ! »
Se reculant de la table, Louciane se contenta de croiser les bras et de les observer. Attendant qu’on lui offre des raisons valables de lui faire changer d’avis. Ce qui ne semblait pas risquer d’arriver.
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- résumé:
Bon déjà navré, avec les réponses de nos chers Seymour j'ai pas réussi à faire plus court Trop d'argumentaire à fournir
- Louciane est très énervé contre Edward qui, à son sens, à part gratifier de mauvaises réflexions, n'a offert aucune solution réelle à leurs problèmes et à complètement ignorer ses questions sur ce qu'ils comptaient faire du mutant.
- Il repose donc ses questions sur questions comment arrêter le mutant en toute sécurité, le juger puis l'enfermer.
- Il tient à rappeler que les forces de l'ordre ont été former à enquêter et à intervenir qu'importe qu'il s'agisse de mutant ou d'humain et qu'ils sont mieux à même à agir, pour ne pas que les Veilleurs soient découverts.
- Il souligne que s'il fait le choix de vouloir tuer le mutant, plutôt que de tenter de l'arrêter, c'est parce qu'ils n'ont aucune solution pour ça et qu'il ne veut envoyer personne au casse pipe.
- Il propose de se servir des médias pour débusquer le mutant en le provoquant, quitte à l'inciter à mettre ses menaces à exécutions concernant les enquêteurs à ses trousses, dont lui. Quitte à servir d'appât.
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