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Dragueur(se)s [Maria & Maze] Empty Dragueur(se)s [Maria & Maze]

Ven 28 Juin - 11:25
Maria F. Estevez
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Dragueur(se)s

Certains soirs, le Bar de la Armada était bondé. Ces soirs-là étaient les préférés de Maria. Voir son bar, son bébé, pris ainsi d’assaut par les clients, c’était une image qu’elle ne voulait jamais oublier. Ca signifiait énormément de boulot pour elle en cuisine, mais elle s’en fichait. Son bébé avait du succès, c’est tout ce qui comptait. La soirée était déjà bien avancée et la cuisine était désormais fermée, alors la jeune femme était revenue au bar. D’ici, elle pouvait mieux saisir l’ambiance, tous les gens qui venaient, s’installaient, repartaient. C’était vivant. C’était excitant. Maria s’épanouissait dans ces environnements. Dire que ses parents voulaient qu’elle fasse un travail plus « respectable ». Qu’ils aillent au diable. Elle avait son propre endroit.

Alejandro passa devant elle et ils se sourirent. Non, ce n’était pas que son endroit à elle. C’était aussi son endroit à lui. C’était la preuve que les Alvarez avaient surmonté les épreuves, s’étaient relevés, et avaient vaincu. Le sourire de Maria ne dura cependant pas longtemps, car elle entendit une voix s’élever légèrement au dessus des autres. Une voix qui avait l’air clairement agacée, voire en légère détresse. Maria soupira, poussa un juron en espagnol et tourna la tête. Plus loin au bar, une jeune blonde essayait de toute évidence de repousser les avances d’un type. Tout dans leur langage corporel indiquait que lui ne voulait pas la laisser tranquille et qu’elle ne trouvait pas d’échappatoire. Maria s’avança vers le duo, prête à fusiller l’homme sur place. Elle le reconnut assez vite. Comment s’appelait-il déjà ? Paul, Mark, un prénom typiquement anglais à la con. Ce n’était pas la première fois qu’il venait au Bar. Bon client, d’ailleurs, il consommait beaucoup. Mais aussi un énorme relou qui essayait d’aborder lourdement toutes les femmes seules. Maria l’avait rappelé à l’ordre plus d’une fois. Cette fois-ci, elle en avait un peu ras-le-bol.

« Eh ! », dit-elle en arrivant devant le duo. Le relou leva la tête, il puait l’alcool. En la voyant, il ouvrit la bouche et tenta de se justifier. Maria l’arrêta d’un geste de la main.
« Je ne veux pas entendre quoi que ce soit. La dernière fois, je t’ai dit que je ne tolèrerai pas un écart de plus. Donc tu sors. »
« Quoi, je sors ? Je suis client, j’ai pas fini ma bière, t’as pas le droit de me sortir, je suis client, j’ai tous les droits, tu dois me servir ! »
Maria croisa les bras.
« Tu sors maintenant ou j’appelle Alejandro et il te sort. Crois-moi, tu ne veux pas que j’appelle Alejandro. Tu sais qu’une fois dehors seul avec lui, il ne va pas juste te laisser partir. »
L’autre ne bougea pas. Maria sourit en coin puis tourna la tête. « Alejandro ! ». Dès que son frère leva la tête dans sa direction, le relou se leva d’un bond et, sans demander son reste, sortit en trombe de l’établissement. Maria fit un petit signe à son frère qui secoua la tête et retourna à ses occupations, et elle se tourna vers la jeune blonde. Elle ne la reconnaissait pas. Pas une cliente régulière donc. Elle lui adressa un sourire amical.
« Désolée, on essaie d’éviter d’avoir ce genre d’incidents, mais parfois, ils nous filent entre les doigts. Je vous offre quelque chose ? Pour m’excuser. Je m’appelle Maria. »
Autant ne pas perdre une cliente potentielle. Surtout qu’elle pourrait faire de la très mauvaise pub avec ce genre d’histoires. Mais surtout, Maria était réellement désolée. Se faire harceler n’était franchement pas drôle. Personne ne devrait avoir à subir ça dans son bar. Elle espérait juste que la jeune femme pardonnerait la situation.

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Jeu 4 Juil - 13:56
Maze Ross
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Une bonne journée. Il en faut au moins une dans la semaine histoire de se dire que notre routine ou, plus largement, notre vie, est moins pourrie qu’il n’y parait. En ce qui concerne Maze, elle n’a pas toujours besoin de cette cure de rappel, d’un naturel plutôt positif elle apprécie la plus part des moments qui parcourent sa journée. Elle estime avoir une vie assez mouvementée pour pouvoir apprécier ses propres instants routiniers qui consistent très largement à s’arrêter dans un de ses cafés préférés pour y déguster une succulente pâtisserie. Globalement, Maze transpire le dynamisme et la bonne humeur. Elle considère qu’une personne fade entraine nécessairement une vie fade. Ce n’est pas tout à fait la définition du Karma d’après elle, mais ça s’y rapproche quelque peu. En réalité, son amnésie et les causes qui l’ont amené à oublier la poussent à garder cette philosophie. Elle s’est construite une personnalité autour de deux évidences : (1) on lui a tiré dessus et laissé pour morte donc c’est qu’on ne devait pas particulièrement l’apprécier et (2) son amnésie lui a offert une chance de faire mieux. Comment faire mieux quand on ne sait rien du passé ? Ma foi, on essaye toujours d’outrepasser les limites du possible. Maze est donc une optimiste. Une optimiste sarcastique à l’humour étrange, à la joie de vivre souvent agaçante mais communicante. Cependant, avec toute la meilleure volonté qu’elle peut y mettre, elle a toujours eu du mal à garder ses commentaires pour elle-même, principalement lorsqu’un abruti ne cesse d’agir comme tel. Elle essaye pourtant. Oui, elle essaye de garder son calme, ses sarcasmes, ses vannes et ses poings à distance. Comme le type de la station-service, c’est vrai qu’un genou dans les couilles c’était du self control… Sa conscience ne semble avoir de cesse de lui rappeler ses bons souvenirs, un flash entrainant un commentaire interne. Je lui ai démontré que « toucher » les gens sans leur demander ce n’était pas bien… j’ai agis comme une citoyenne consciencieuse pour toutes les femmes se faisant ploter sans permission… Des arguments pour se justifier, elle en a. Elle a toute une collection et elle sait les employer avec beaucoup de mauvaises fois. Une mauvaise fois souvent assumée puisqu’il lui est difficile de retenir son rire si la situation l’amuse et ce même après avoir écrasé le paquet d’un inconnu.

Alors Maze observe l’homme avec un détachement visible. Il part, revient. La lourdeur à l’état pur. Un crétin. Un blaireau. Plusieurs minutes s’écoulent durant lesquels Maze répond à l’homme de manière monosyllabique, avec lassitude tout en se passionnant pour les bouteilles rangées sur l’étagère du bar face à elle. Malheureusement, comme vous le savez derrière vos écrans, les lourds, les vrais, n’abandonnent jamais. De fait, après une réflexion intense pour cet homme au cerveau descendu beaucoup trop bas, il décide de changer les lettres du « non » affiché clairement dans l’attitude de la jeune femme en un « Oui ». Une méthode que certains hommes pensent connaitre sans intégrer le simple fait qu’un « non » c’est un « non », pas un oui déguisé, timide, hésitant ou discret. Puisqu’il est connu qu’un « non » est un « oui » détourné, l’homme pose sa main sur les fesses de l’infirmière. La jeune femme, rapide, frappe à la fois la main qui avait pris trop confiance et le torse de l’homme. Va savoir pourquoi, elle n’avait pas directement frappé où ça faisait le plus mal…. Des fois, mon cerveau se rappelle de ma légendaire clémence… Difficile de pondre une phrase plus erronée. Qu’importe, son regard se transforme en glace et baisse en température lorsque l’homme s’amuse de sa réaction. « Tigresse, j’adore… » Mon dieu y a pas plus hasbeen … Maze soupire et tente d’éradiquer le feu bouillant en elle et ne demandant qu’à exploser sur la face de ce déchet humain. ôtes moi d’un doute….As-tu une chatte espèce de sombre merde ? L’homme s’offusque un instant, plus pour l’insulte que pour le sous-entendu. Non, bien sûr, quand son cerveau comprend celui-ci, il se calme, sourit et se rapproche exposant sa capacité de la faire changer de bord. Remarque au-delà du stupide, Pitié Buzz, choppe le et envoie le dans la stratosphère . Ce type remportait clairement l’oscar du plus con des lourdauds de son espèce. Eh ! L’homme s’arrête dans son mouvement. Dommage, je lui aurai bien fait une rotule… Je ne veux pas entendre quoi que ce soit. La dernière fois, je t’ai dit que je ne tolèrerai pas un écart de plus. Donc tu sors.
Maze observe l’échange puis s’en désintéresse au profit d’une évaluation totale de la barmaid. A sa posture, son ton et toute son attitude, l’infirmière devina assez facilement son job dans ce bar. Devait-elle être honorée que la propriétaire s’attaque personnellement à l’abruti du moment ? Maze détailla alors discrètement –l’espérait-elle- la femme face à elle, dessinant mentalement ses traits principaux, ses courbes, et imaginant un visage plus souriant. Une belle femme. Une femme de caractère. Une femme fière d’elle et de ce qu’elle a accompli. Maze la trouva désirable, sexy juste assez intimidante pour autrui pour l’amuser, elle. D’ailleurs, elle ne s’offusqua pas de l’intervention de la proprio et remercia d’un regard sa sauveuse du moment bien qu’elle ne s’était jamais sentie en danger mais simplement au bord de l’explosion.

Désolée, on essaie d’éviter d’avoir ce genre d’incidents, mais parfois, ils nous filent entre les doigts. Je vous offre quelque chose ? Pour m’excuser. Je m’appelle Maria. Le sourire que la Maria lui offre est loin, très loin de ce qu’elle avait dessiné dans ses pensées. Un sourire amical certes, mais Maze sentait davantage la commerciale que la personne sincère. Dommage J’imagine que vous êtes déjà trop occupés à faire la police contre les mutants pour en plus parvenir à virer tous les cloportes de son espèce… Son sourire s’agrandit alors qu’elle lève un verre résignée puis englouti la fin du verre. La comédie, elle sait parfaitement la jouer. Elle avait passé les portes de ce bar par curiosité. Qui avait-il de différent entre un bar exclusivement humain et un bar acceptant toute personne ? Avec l’intervention de l’abruti, elle dirait « aucune ». Juste l’étroitesse d’esprit probablement. Comme à l’époque de l’apartheid, étonnant de la part d’une femme au visage hispanique. Enfin, peut être surf-t-elle sur la mode du moment ou plutôt la crainte et méfiance du moment ? Autant lui offrir le bénéficie du doute, car, sommes toutes, elle a réagi positivement face au roi des cons c’est qu’à priori, elle n’est pas fille du diable. Maze.. Elle lui tend la main par-dessus le bar. Enchantée, merci pour le verre, je veux bien la même chose. Tu as le flair en tout cas, une minute de plus et je déclenchais une légère bagarre… rien de grave, juste une cloison nasale sur ton bar. Son sourire s’agrandit et indique le lieu de l’impact imaginé. Puis elle plonge son regard dans celui de son vis-à-vis, s’y perd un instant. Elle se voit très bien l’embrasser, c’est certain mais la blonde se refuse de jouer la lourde à son tour. Ce serait le comble non ? Du coup, elle lâche un léger rire amusé. Mais quel con ce type, il a tout de même cru qu’il pourrait m’amadouer par, je cite « mon engin tridimensionnel » Elle rit, ponctue sa remarque en répétant le dernier homme, se moquant ouvertement de l'inintelligence du boys. … Je devrais désespérer de croiser autant de trou de cul à l’esprit aussi développé mais le pire, c’est qu’au final, ces abrutis m’amusent presque… Tu dois en voir pas mal de ton poste d’observation j’imagine.

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Sam 20 Juil - 13:15
Maria F. Estevez
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« J’imagine que vous êtes déjà trop occupés à faire la police contre les mutants pour en plus parvenir à virer tous les cloportes de son espèce… »
Maria sourit et haussa les épaules. Elle ne faisait pas la police contre les mutants. Elle avait simplement voulu créer un environnement sain pour les humains, un environnement où les mutants ne pourraient venir foutre la merde. Les tatoués mutants étaient gentiment interdits d’entrer ou reconduits à la porte. Les non-tatoués se voyaient offrir le bénéfice du doute, car après tout, elle ne pouvait pas virer des humains, c’était contraire à l’idée du bar. Mais il n’y avait pas de vigile à l’entrée du bar. Pas de gorille en costume qui vérifiait chaque entrant pour demander à voir son tatouage. Les Estevez comptaient avant tout sur le respect des mutants de ces règles établies, sur un peu de pression sociale. Et si ça ne suffisait pas, ils viraient les mutants à coup de pied au cul.

La jeune femme se présenta en tendant sa main par-dessus le bar. Maria la serra avec un sourire. Maze. Pas courant, comme nom. Le verre fut rempli rapidement et déposé devant la blonde, qui ne semblait pas vouloir s’arrêter là avec la discussion.

« Tu as le flair en tout cas, une minute de plus et je déclenchais une légère bagarre… rien de grave, juste une cloison nasale sur ton bar. »
La barmaid adressa un sourire en coin à Maze. Certains disaient ça pour la frime. Pour se redonner une contenance après un moment pas facile. Mais la blonde, elle disait vrai, Maria le sentait. Elle paraissait être le genre de nana qui n’avait pas froid aux yeux. Tout dans son attitude montrait de l’assurance. Et une certaine chaleur aussi. La chaleur qui manquait parfois à Maria, d’ailleurs, elle qui faisait fuir pas mal de gens avec sa franchise et ses manières un peu brutes. Et pourtant, son absence de réponse ne fait pas fuir Maze, et ne l’arrête pas.

« Mais quel con ce type, il a tout de même cru qu’il pourrait m’amadouer par, je cite « mon engin tridimensionnel ». Je devrais désespérer de croiser autant de trou de cul à l’esprit aussi développé mais le pire, c’est qu’au final, ces abrutis m’amusent presque… Tu dois en voir pas mal de ton poste d’observation j’imagine. »
Bon, de toute évidence, elle a décidé de discuter. Maria regarda le bar et la salle, d’un regard rapide. Personne ne semblait vouloir son attention. Elle pouvait bien taper la discussion cinq minutes. Après tout, Maze avait été assez sympathique pour ne pas taper un scandale en plein milieu du bar. Maria sortit donc un verre pour elle-même et y versa un peu de whisky.
« On n’est pas plus mal lotis qu’ailleurs, je suppose. Pas mieux non plus. Des abrutis comme ça, y’en a dans chaque bar. Celui-là, il est persistant ceci dit. Ca fait plusieurs fois qu’on le met en garde, chaque fois il revient et il recommence. Heureusement pour nous, il a peur d’Alejandro. Mon frère fait cet effet aux gens parfois », ajouta-t-elle avec un sourire.
« Mais ce genre d’incident reste rare. La plupart du temps, c’est sain ici. C’est un bar familial, beaucoup d’habitués. Et pour ma part, je suis beaucoup en cuisine donc c’est plutôt mon frère qui voit les abrutis et les gère. J’ai pris le bon poste ! »
Elle n’aurait pas supporté d’être au bar toute la journée, de toute façon. Elle passe au bar quand la cuisine est fermée. Alejandro serait incapable de tenir la cuisine, il faut aussi noter ça. L’espagnole se rapprocha un peu de Maze, dans un air de confidence.
« Pour ce qui est de l’engin tridimensionnel, une amie à moi est sortie avec lui un temps, avant qu’il ne devienne alcoolique et crétin. Il est peut-être en trois dimensions, mais il faut le chercher. Tu n’as rien manqué. », finit Maria en souriant, amusée.

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Lun 19 Aoû - 20:38
Maze Ross
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Maze avait pris des jobs lorsqu’elle est entrée à la fac, histoire de pouvoir se payer les études sans dilapidé le compte de Callum. Celui-ci lui avait déjà offert une seconde vie, il n’avait pas, en prime, à jeter son argent par les fenêtres. Enfin, pour lui c’était tout l’inverse « une cagnotte pour l’avenir d’une chic fille ». Dans le fond, elle était pour lui une rédemption et probablement… sa fille. Leur lien étant plus fort que celui d’une simple famille, elle pouvait comprendre sa volonté de la protéger et de l’aider pour qu’elle puisse mettre le plus de distance entre son passé oublié et son présent. Maze s’était essayée au bar, un échec à cause de son tempérament. Elle était, je cite, « un gouffre financier plus qu’une employée rentable rapportant du cash chaque soir ». Sa patience, à l’époque, était loin d’être celle dont elle a fait preuve face au gros lourdaud. Comme quoi, la sagesse s’accumule avec le toi n’est-ce-pas ? Du coup ayant connu ce rôle, du respect prit place dans ses prunelles. Elle n’y reprendrait pas un boulot pour tout l’or du monde. La propriétaire mentionne alors son frère, indiquant l’homme du regard ce qui amène Maze à jauger le spécimen. Elle pouvait comprendre l’inquiétude des clients lorsqu’un type de cette carrure s’approche. Et encore, ce n’est peut-être pas la largeur de ses épaules qui déstabilisent le plus mais davantage son aura. Quelque chose de puissant dans l’attitude. Le genre de profil qui interpelle Maze et qui l’attire, la rend curieuse. Non pas qu’elle aime les mauvais garçons ou les « bad girls » mais …bon… en fait si, c’est un peu ça. Elle aime découvrir ce qui se cache derrière toute cette puissance sachant que bien souvent, un étrange nounours montre ses traits. Elle n’aime pas la violence mais connait la mélodie de celle-ci, ce qui ne la dérange pas toujours. Comme précédemment, elle n'aurait pas détesté lui faire une rotule ou lui exploser le nez sur le comptoir. Et puis, Maze se dit qu’en la regardant c’est totalement l’inverse qu’on voit en elle : une fille niaise, simple, sans histoire, sans colère, vivant sa vie sur l’autoroute du bonheur. Une fille douce. Une fille calme. Pas tout à fait ce qu’elle est en somme.

Chef cuistot ? Décidément cette femme prenait les allures d’un mythe. Ses pensées filèrent vers l’imaginaire, toujours propices à vouloir rêver d’une vie simple où ses fantasmes prendraient la vie et l’obligeraient à les suivre. Alors elle imagine Maria dans sa cuisine ou plutôt, mieux, elle s’imagine à l’arrière dans ces grandes cuisines à plaisanter avec cette cuisinière à l’attitude de feu avant de l’attraper pour l’embrasser. Une envie qui la prend aux tripes, ce rire la faisant vibrer, ce moment de complicité la faisant sentir ce bout de bonheur qu’elle recherche à partager. Puis l’imaginaire se confond avec la réalité lorsqu’elle sent le parfum de la barmaid si proche d’elle. Celle-ci l’effleure de son souffle, lui offre une anecdote qui fait sourire la blonde autant que cette nouvelle proximité. La blonde laisse glisser son index sur l’avant-bras de la Maria, c’est furtif, comme si elle ne l’avait pas fait exprès. Queneni !Le contact la ramène à son petit imaginaire, elle élargie son sourire. De fait, Maze s’approche à son tour pour répondre à la confidence. Je n’en doute pas, vu son comportement il ne pouvait en être autrement …. Et puis… si j’aime les hommes, je ne te cache pas que je leur préfère souvent des courbes plus… gracieuses… Elle hésite puis finit par soupirer et se reculer. Il lui aurait bien pris de l’embrasser, comme ça, suivant son instinct mais celui-ci avait déjà prouvé ses limites lorsqu’il s’agissait de décrypter les signaux d’autrui. Pourtant, son index s’autorise une nouvelle glissade sur l’avant-bras de la propriétaire. Cuisinière donc ? Je suis arrivée trop tard, j’imagine, pour pouvoir découvrir ton talent derrière des fourneaux ? Sait-on jamais, on peut toujours rêver ? Et Maze n’était jamais contre une séance de dégustation. Son estomac le fit lui-même remarquer en ponctuant sa question par un bruit appelant à sa famine. Information erronée puisqu’elle avait mangé un copieux repas deux heures plus tôt…. La gourmandise n’y avait-il rien de mieux ? Parler bouffe, réveille trop souvent mon estomac… je suis une gouteuse émérite, n’ait aucun doute…. Puis elle hésite, regarde son frère puis revient sur la barmaid. Peut-être aurais-tu envie d’un casse dalle après ton service ? Je connais ce job… je sortais toujours avec une fin de grizzli !

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Mar 10 Sep - 15:15
Maria F. Estevez
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« Je n’en doute pas, vu son comportement il ne pouvait en être autrement …. Et puis… si j’aime les hommes, je ne te cache pas que je leur préfère souvent des courbes plus… gracieuses… »
Maria était naïve, mais pas complètement idiote. Et si on ajoutait à cette phrase presque innocente le doigt de Maze qui s’était baladé sur son bras, Maria commençait à comprendre ce qui se passait. Elle était en train de se faire draguer. Par une femme. Dans son bar. C’était drôle, quand on y pensait. Cocasse, tout du moins. Maria s’était déjà fait draguer. Quand on est derrière un bar, ça fait malheureusement partie du quotidien du métier. A croire qu’il y a une croyance répandue à propos des barmaids. Les prétendants étaient souvent vite déçus, Maria n’étant pas le genre de barmaid à rentrer dans leur jeu, offrir des verres avec un clin d’œil ou rire à leurs blagues débiles. Maria, elle était plutôt du genre directe.

Mais Maria ne s’était jamais fait draguer par une femme. Maze était la première dans son genre. Ca mériterait presque un prix. Alors, Maria ne savait pas trop comment réagir. Elle n’avait pas le cœur à l’envoyer chier comme les mecs. Un genre de solidarité féminine à la con, peut-être ? Ou juste la stupéfaction de la nouveauté. Surtout que la drague de Maze n’était pas lourde. Elle était presque innocente. Gentille. Mais ça restait de la drague. Alors Maria se recula en même temps que la blonde, reprenant une distance règlementaire. Elle regrettait presque de s’être approchée. Peut-être que ça avait donné des idées à la jeune femme ? Merde.

« Cuisinière donc ? Je suis arrivée trop tard, j’imagine, pour pouvoir découvrir ton talent derrière des fourneaux ? »
Avec un air plus gêné qu’avant, Maria haussa les épaules.
« Désolée, la cuisine est fermée. Ca prendrait des plombes de tout relancer. Une autre fois, peut-être ? »
Elle ne mentait pas. Une fois la cuisine fermée, elle était fermée. C’était une règle assez stricte. Parce qu’à partir du moment où Maria ferait une exception, cela dégénèrerait vite et deviendrait une norme, avec une cuisine ouverte quand les clients avaient faim. Elle ne pouvait pas décemment gérer ça.
« Parler bouffe, réveille trop souvent mon estomac… je suis une gouteuse émérite, n’ait aucun doute…. »
Merde, Maria ne savait plus si c’était des phrases en l’air ou de la drague dissimulée. Maze lui avait embrouillé l’esprit. Décidément, c’était une drôle de fille, et une drôle de soirée.
« Peut-être aurais-tu envie d’un casse dalle après ton service ? Je connais ce job… je sortais toujours avec une fin de grizzli ! »
« Non », répondit Maria, un peu brusquement. Puis elle se reprit, sourit doucement. « C’est gentil, mais je mange pendant le service. Après le service je vais juste me coucher. »
L’espagnole parcourut la salle, à la recherche d’une bonne raison pour abandonner Maze. Une échappatoire. Mais rien ne vint. Pas un client qui demandait un verre. Pas une bagarre, ne serait-ce qu’un embryon d’embrouille. Alejandro s’occupait de ses affaires et ne regardait même pas sa petite sœur. Elle était coincée, plus ou moins. Alors elle soupira.
« Ecoute, Maze. Je vais être un peu franche, donc tu m’excuses. Mais euh je crois que toi et moi…on n’est pas trop sur la même longueur d’onde. Je suis pas tellement…intéressée par les femmes. Pas du tout même. C’est gentil, l’attention que tu me portes, mais euh, si on pouvait s’en tenir à moi la barmaid et toi la cliente, ce serait mieux. »
Elle se pinça les lèvres, mal à l’aise, avant de se resservir un verre. Ca allait à l’encontre de ses règles, mais ce soir, les règles, on s’en foutait un peu non ? Parfois, il faut ce qu’il faut.

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