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Skyler Rose Empty Skyler Rose

Ven 3 Mai - 18:14
Skyler R. Dwight
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Skyler R. Dwight
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Crédits : Meropee
Métier : Tueuse, rebelle et escroc
Skyler Dwight
Clarice Vitkauskas
©️️Méropée

état civil

Nom : Dwight
Prénoms : Rose Skyler, mais personne ne l’appelle Rose, ça a toujours été Sky et elle n’a permis à personne en dehors de son frère mort de l’appeler par son vrai premier prénom qu’elle trouve trop cucul. Elle vit avec de faux papier, elle en a plusieurs, mais son prénom préféré est Deirdre en l'honneur de sa grand-mère maternelle.
Âge : 24 ans (7 Juillet 1994 à Plymouth –Angleterre-)
Classe sociale : Skyler est née dans une famille très pauvre, maintenant elle a un train de vie bien plus confortables, mais ce n'est pas forcément très facile car la discrétion doit régenter sa vie.
Origines : Irlandaise de par sa mère, Ecossaise de par son père.
Emploi : Pas vraiment d'emploi, elle vole et arnaque pour l'argent. Elle ne tue que pour sa cause. On le la trouvera pas aux bottins des assassins.
Situation amoureuse : Célibataire, pas même de plan cul régulier. Elle est demi-sexuelle, le sexe ne l’intéresse que très rarement.
Groupe : Mutants
Mutation : Possesion
Tatouage : Elle a disparu des radars avant la procédure test, elle n’a donc que les tatouages qu’elle a bien voulu se faire.
Téméraire Ξ Menteuse Ξ Froide Ξ Mannipulatrice Ξ Ambitieuse Ξ Violente Ξ Profesionnelle Ξ Folle Ξ Extrémiste Ξ Parano Ξ Sportive Ξ

Votre personnage en détails


Mental : Si un psy devait avoir affaire à Skyler ce ne serait pas un dossier qu’il écrirait, mais probablement une thèse. Skyler est un caméléon, anormale et complexe. Certain pourrait la traiter de psychopathe, elle ne l’est pas, elle sait très bien discerner le bien et le mal et si la vie fait qu’elle accomplit souvent le mal, elle aime parfois faire le bien pour des raisons qu’elle avouera rarement. Skyler manque d’empathie, cela empire avec le temps et cela lui permet d’avancer sans obstacle vers son but suprême : celui de la suprématie mutante. Cependant il lui arrive dans de rare moment d’être une fille normale de son âge avec des désirs et des craintes, que les responsabilités écrasent souvent. Elle n’a pas le droit de se laisser, d’être faible, elle le refuse, son frère ne peut pas être mort en vain.

Peu intéressée par le sexe, elle est cependant hétérosexuelle et n’hésite pas à se servir de sa plastique et de son sex-appeal comme une arme pour obtenir ce qu’elle souhaite, elle n’ira cependant jamais jusqu’au bout si elle ne le désire et pour obtenir son désir il ne faut pas vraiment être normal. Skyler n’est attirée que par les gens aussi déterminé et fou qu’elle et il en existe peu. Elle détruirait un mec normal, ce n’est pas que cela lui fasse de la peine, c’est juste qu’elle n’est pas idiote et mégalomaniaque, elle sait que chaque paire de bras mutant peut se montrer utile ou du moins avoir un rôle. De nature plutôt solitaire, elle ne s’attache pas vraiment, elle reste cordiale et polie pour la stabilité du groupe, mais ce n’est que de la comédie qu’elle maitrise depuis jeune adolescente. Si au fond d’elle-même elle possède un côté profondément sadique, elle n’est pas du style à jouer avec ses proies, elle se voit comme une personne efficace qui voit la rentabilité plutôt que le plaisir dans ses actes.

Perfectionniste, elle s’attèle aussi bien à l’entrainement de son corps, qu’à celui de son esprit et si elle était une élève médiocre, elle se révèle être une fine stratège et une personne au sens de l’observation perçant. Pratiquant la gymnastique enfant, elle est souple et agile, enfant soldat, elle maitrise les armes à feux, les armes blanches et la boxe. Son principal point faible et son pouvoir, elle est obligée d’être en contact physique pour pouvoir l’utiliser et même si elle court tous les jours, un ennemi avec un pouvoir à portée longue ou une multitude d’ennemis peuvent la mettre en difficulté.

Bien sûre elle a d’autre point faible, les enfants par exemple, quand leurs regard la juge cela la met dans tous ses états, elle perd le nord et son sang-froid. Autre point faible sa sœur Violet, elle ne sait pas où elle est et quelqu’un qui percerait à jour son identité pourrait se servir d’elle pour la faire chanter. Dernier point faible principal, une jalousie sous-jacente, un désir d’être reconnue à sa juste valeur et de ne surtout pas être refourguer en arrière, il serait fou celui à faire ça, elle n’aurait pas la moindre pitié à le tuer pour rejoindre un groupe qui la respecterait à sa juste valeur. Skyler n’aime pas être le chef, mais elle ne veut pas non plus être une pouilleuse. Etre en avant ne lui plait pas, elle préfère être celle qui murmure dans l’ombre, car gérer un groupe lui donne des sueurs froides. Quand on lui ordonne elle le fait, mais sinon elle préfère agir seule ou en minuscule groupe. Ceux assez observateurs d’ailleurs l’ont bien compris, sa façade amicale n’est qu’hypocrisie, ils sont rares ceux-là à percer dans son jeu, elle les hait d’autant plus car elle aime maitriser tout. Extrémiste elle est prête à tout pour la cause, même à mourir, mais pas bêtement.

Physique : D’allure Skyler ne parait pas très impressionnante, elle a le corps d’une éternelle adolescente, long et sans forme, pour 1m64 elle ne pèse que 50 kilos. Un long cou gracieux, une petite poitrine (85B), une taille de guêpe, des hanches de garçonnet et des spaghettis à la place des jambes, des doigts osseux et des petits pieds de Cendrillon, elle est loin des canons esthétiques qui charment la plupart des hommes. Son visage n’est pas non plus d’une beauté classique, le teint cadavérique et l’air ténébreuse, on se perd facilement dans ses grand yeux de biches bruns ourlés de cil de poupée, sa peau quasi parfaite semble inhumaine et ses lèvres pulpeuses bien dessinés attirent l’attention.

On aime ou on déteste, il se dégage d’elle une aura forte, le pas souple, la tête haute, la moue boudeuse, le regard presque dédaigneux, elle ne manque pas de sex-appeal ce qui tranche avec son air de femme enfant. Ses cheveux noirs sont coupé mi-long un peu en dessous du menton et raide, c’est plus pratique pour les cacher sous des peruques. Fragile ou forte, en un seul regard difficile de déterminer sa nature. Elle peut aussi bien paraitre 16 ans, que 28 ans. Femme fatale ou lolita, elle joue de son look et en change souvent, elle apprécie également de se déguiser avec perruques, lentilles et maquillages pour rester la plus discrète possible durant ses sorties.

Quand elle ne doit pas se cacher elle affectionne les habits sombres, confortables, parfois sexy, elle se maquille peu, soit les yeux de noir, soit les lèvres avec un rouge à lèvres de couleurs foncés, parfois elle ne porte rien quand elle veut paraitre plus jeune ou qu’elle a d’autre chat à fouetter qu’admirer son refflet. Pour se battre elle préfère les pantalons, même si parfois, elle sort une jupe ou une robe. Sa garde-robe ne semble pas spécialement limité car elle vole souvent, cependant il y’a une veste en cuir avec des franges qu’elle affectionne particulièrement elle appartenait à son frère ainé Hunter. Trop grande pour elle, elle la porte pourtant souvent.

Quand elle sort, elle peut porter tous les styles, histoire d’être le plus discrète possible, elle est très douée en maquillage et fait des miracles. Elle a également acquis la capacité de cacher ses multiples tatouages qui sont des signes de reconnaissance inacceptable dans ce qu’elle fait. Elle ne le regrette pas cependant car ils ont tous une histoire. Sur sa jambe droite un tatouage de serpent pour rappeler qu’elle peut être frêle, mais vénéneuse tout de même et une baleine sur son flanc droit aussi, car les mutants sont les plus gros mammifère de la Terre, un tatouage secret suprématiste. Ses deux petits derniers sont les prénoms de son frère et sa sœur autour de son poignet gauche en morse.

Allégeance de votre personnage

Engagé
Skyler est une pro-mutant jusqu’au bout des oncles, pour elle c’est une évolution logique et la nouvelle espèce est faite pour surpasser l’ancienne. Femme de conviction et combattante, les mutants peuvent la prendre pour une sorte de super-héroine les défendant, ce n’est pas le cas, bien sûre elle défend les mutants par conviction, mais aussi par plaisir, rien ne le rebute, si ce n’est devoir tuer un enfant en main propre, par une bombe elle en est capable, mais pas de ses propres mains. Ces derniers restent des innocents et un poids lourd à supporter, elle n’a pas encore franchit le cap, mais si la cause en dépendait probablement qu’elle finirait par céder. Pour l’instant elle vient de perdre le groupe de rebelle auxquelles elle appartenait, c’était un des plus violents du pays et même si elle n’aime pas être leadeur, elle sait qu’elle doit rassembler des partisans ou rejoindre une cause aussi acharnée qu’elle.

Description de la mutation

Possesion
Ici on ne parle pas de projection astrale ou télépathique. Skyler entre littéralement dans le corps de sa victime quel que soit sa taille ou sa corpulence. C’est un pouvoir qui ne marche que par le toucher corporel, de la peau, des cheveux, des ongles, des yeux, mais pas un vêtement et encore moins à distance. C’est un pouvoir à double tranchant, à la fois très puissant, mais aussi plein de vulnérabilité. Ce n’est pas un pouvoir de distance, mais de corps à corps, il exige donc soit de la force, soit de la discrétion. Une fois dans le corps il y’a trois état possible, si elle a été discrète et a atteint sa victime sans qu’il ne la perçoive elle peut rester dans son corps en mode silencieux, elle ne partage rien avec sa victime et ne le contrôle pas, elle peut rester ainsi 6 heures par jour son temps est divisé par son nombre de victime. Il y a le mode coopération, sa victime est consentante et partage son enveloppe avec elle, elles peuvent alors communiquer télépathiquement, le temps maximum de la coopération est de 3 heures par jour et est là aussi divisé par le nombre de partenaire. Le dernier mode est le plus éprouvant physiquement, Skyler prend le contrôle complet de sa victime, mais elle ne peut atteindre sa psyché ou lire ses pensées, sa victime es comme endormie et elle n’est pas télépathe, elle ne peut compter que sur elle-même. Ses trois modes ne s’additionnent pas, elle ne peut pas rester 6 heures en silencieux, 3 heures en coopération et 1 heure en possession, ainsi si elle possède 4 heures une personne en silencieux, elle ne pourra entrer en mode coopération qu’une heure, après elle sera épuisée. Si elle possède une personne une heure, se sera fini elle ne pourra plus utiliser son pouvoir de la journée, ce qui la rend vulnérable la plupart du temps. En mode silencieux, elle voit, entend, goûte, ressent ce que la personne vit, quand elle est en mode coopération s’ajoute la possibilité de prendre le contrôle du corps ainsi que de discuter, quand elle est en mode possession mis à part accéder au pensées de sa victime elle peut littéralement faire ce qu’elle veut de sa marionnette. Les mutants télépathes, empathes ou avec un bouclier mentale peuvent percevoir sa présence et la combattre.

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Ven 3 Mai - 18:15
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Extraits vidéos d’entretiens passés avec feu Dr. Gulbert.


Introduction vidéo devant un décors gris inidentifiable.

« Je ne sais pas s’il est mort, Hunter mon frère, la presse ne dit pas grand-chose, un groupe terroriste nommé Titan a été dissolu, les membres ont été arrêtés et ceux qui ont survécu ont été placés dans des établissements inconnus, c’est tout ce que dit la presse, cette maudite presse. Bien sûre des tas d’horreurs sont écrites, je n’ai même pas envie de les lire, j’ai été séparée de mon frère, j’ai presque envie d'en mourir tant cela me fait mal, mais je ne peux pas. Si mon frère est mort, son sacrifice ne peut avoir été vain. Je dois me battre, je dois prendre la relève, j’aimerai me retrouver un clan, je n’ai jamais été une leadeuse, mais si je ne trouve aucun groupe à la hauteur de mes ambitions il faudra bien que je me fasse un peu de mal pour monter le mien. Ce n’est pas la seule chose que je dois faire. J’ai aussi une sœur Violet, cela fait 17 ans que nous avons été séparées, je veux la retrouver, mais je ne veux pas qu’elle me rejoigne, je ne veux pas faire ce qu’Hunter m’a fait, je ne regrette pas, mais ma Violet elle a été adoptée ça je le sais, sa vie est peut-être heureuse. Je ne veux pas qu’elle meurt dans une vie de violence, je veux juste m’assurer qu’elle va bien et si cela ne va pas bien et bien je ferais tout pour que tout aille mieux. Puis enfin dernière chose, mon frère est sans doute mort sans que personne ne le connaisse, je ne veux pas que ce soit mon cas. J’ai décidé d’aller voir un psychologue et de filmer des entretiens, je ne sais pas encore à qui je transmettrais cela, mais ce sera la preuve de mon passage sur Terre même si il doit être court. J’ai mis du temps à trouver le bon candidat, je ne voulais pas d’un mentaliste et beaucoup le sont même sans l’annoncer noir sur blanc. Il me fallait également un esprit curieux pour bien vouloir explorer la noirceur de mon âme sans me dénoncer. J’ai fini par trouver, je l’ai contacté, nous devons nous voir demain dans un endroit que j’ai préparé, je ne dois jamais oublier d’être discrète, la discrétion m’a sauvé la vie tant de fois, il serait con de faire une erreur pour un caprice existentiel. »

I) Douleur.

Du haut de ses 23 ans, Sky en semble avoir 16 ans, 17 grand maximum. Depuis un mois c’est à peine si elle pense à se nourrir et c’est à peine si elle dort, elle revoit chaque soir la descente de la police, le dernier regard de son frère et surtout le meurtre des siens du policier qu’elle a possédé en silence pour disparaître. Elle n’a jamais été lâche, mais son frère lui a ordonné de fuir, de survivre et elle ne lui a presque jamais désobéit. Elle a perdu beaucoup de poids, elle pèse à peine 45 kilos, pour son mètre 64, elle est squelettique et cernée. Elle est assise sur un fauteuil en cuir et fait face au Dr. Gulbert et à sa caméra, seule distraction une bouteille de coca zéro en verre qu’elle sirote lentement de temps à autre avec une paille. C’est mélangé avec un peu de vodka pour se donner du courage, elle n’a jamais mis des mots sur sa vie. Elle n’est pas du genre à se confier.

- Par où souhaitez-vous débuter l’entretien ? Que ressentez-vous ?
- J’ai mal…
- Alors commençons par la douleur.
[b- ]La douleur…[/b]
- Psychologique dans votre cas visiblement ?
- Pas seulement, si seulement…
Ce n’est pas grave si c’est décousu, Melle ?
Tabbers. Elle n’est pas encore décidée à révéler sa vraie identité, c’est un trop grand pas. Je crois que j’ai toujours connu la douleur physique, mental c’est venu plus tard. Je suis née dans un milieu pauvre, mon père travaillait sur un chantier naval, ma mère n’avait pas le droit de travailler mon père lui interdisait. Il a toujours bu, mais a commencé à boire trop après ma naissance, la faute à mes yeux bruns, mes deux parents avaient des yeux bleus, il ne croyait pas que j’étais sa fille. Pour dire vrai, je n’ai jamais su le fin mot de l’histoire, je sais qu’il est possible que des gênes dormants donnent ce résultat, c’est rare, mais pas impossible, de toute façon je n’ai jamais cherché à remettre en doute ma filiation, tout simplement car à mes yeux mon père n’a jamais été mon père. Quel père digne frappe sa petite fille dès son plus jeune âge ? Il n’a jamais frappé mon frère aîné Hunter âgé de 4 ans de plus, ni ma sœur Hannah âgée de 4 ans de moins, ils avaient les yeux bleus eux, mais ma mère et moi, nous nous en avons bavé. J’ai donc très tôt appris à supporter la douleur physique, il faisait attention à ne rien me casser, à ne pas toucher le visage, il n’était pas complètement stupide. Surtout que ma mère avait eu l’intelligence de m’inscrire dès mes trois ans à un club de gymnastique, un programme gratuit pour les familles les plus pauvres. Là aussi j’ai appris la douleur, les assouplissements, les efforts, la rigueur, une bonne douleur cette fois. Plus tard j’ai connu d’autres coups, ceux de mes camarades de foyer, mais ces derniers n’étaient pas des mastodontes comme mon père, je pouvais me défendre et ça faisais un bien fou. Enfin mon frère, lui aussi m’a appris à souffrir, mais j’expliquerais cela plus tard. La douleur mentale je ne l’ai étrangement pas ressenti avant mes 12 ans, j’étais détachée du fait que mon père ne m’aimait pas.
- Quel a été l’élément déclencheur alors ?
- Je ne peux pas en parler.
- Parlons alors de votre douleur actuelle.
- Mon frère est mort, enfin probablement. Je l’aimais, il était toute ma vie, le centre de mon univers, sans lui j’ai l’impression d’être une poupée cassée. Je voulais mourir…
- Qu’est-ce qui vous en a empêché ?
- On dirait presque que cela vous fait plaisir.
- Non pas plaisir, mais je vais être honnête vous êtes passionnante.

Skyler avale une gorgée de son coca-vodka, elle se sent gênée, elle a l’habitude de manipuler les gens, mais habituellement elle porte un masque, ici elle est comme nue. Elle respire un coup et reprend.

- Il ne peut pas être mort pour rien, je dois reprendre le flambeau et gagner pour lui. Echec et mat, un point c’est tout. Vous pouvez partir, demain nous nous verrons autre part.

Skyler se lève, ramasse sa caméra et disparaît, elle va avoir besoin plus d’une vodka-coca pour digérer toutes ses confessions.


II) Amour.

Toujours avec son vodka-coca dans un nouveau lieu, mais toujours indéterminable visuellement et auditivement. Skyler a été élevée par son frère pour être paranoïaque et perfectionniste. Elle porte un manteau en cuir à frange deux fois trop grand pour elle, celui d’Hunter, il la réconforte, c’est son seul souvenir de lui, sa vie est peuplé de téléphone jetable, d’interdiction de réseau sociaux, de photo ou de vidéo. Elle n’a même pas de mèche de cheveux, il se rasait les cheveux et tout le corps, se coupait les ongles, brûlait le tout consciencieusement, il s’était même brûlé les doigts pour ne pas avoir d’empreinte digitale, il avait fait la même chose avec elle, elle avait par contre toujours refusé qu’il lui rase le crâne. Elle n’avait pas envie de ressembler à un alien. Le Dr Gulbert la fixe avec ses yeux gris, il est impatient, il n’a pas le droit de prendre de note ou d’enregistrer quoique ce soit, mais Sky sait bien qu’il triche, il compte sur sa mémoire. Elle ne sait pas encore comment tenir compte de cette information. Elle a l’impression d’être un rat de laboratoire, elle déteste cette sensation, mais elle a besoin de ses questions, de ses aiguillements pour bien raconter ce qu’elle est, elle n’est pas une oratrice et encore moins un écrivain.

- Vous parliez que vous aimiez votre frère ? Qu’en est-il de l’amour dans votre vie ? commence-t-il voyant le silence s’attarder.
- Enfant je n’ai pas eu l’impression de manquer d’amour, mon père me haïssait certes, mais il y avait mon frère, ma sœur, ma mère et même mes grands-parents maternels. Ils m’aimaient tous et me le prouvaient. Ma mère faisait tout ce qu’elle pouvait pour me protéger, Hunter aussi, je n’étais pas seule au monde. Ma prof de gymnastique m’appréciait aussi, elle me trouvait douée et cela me faisait chaud au cœur. Il n’y avait qu’à l’école ou j’avais du mal à m’intégrer, je n’avais qu’un seul ami, un petit garçon du nom de Bryan, le prénom typique de l’enfant d’ouvrier, milieu duquel il venait. Il était assez taiseux, c’est pour ça je crois que je l’appréciais, il ne se montrait pas trop curieux et n’exigeait pas de venir chez moi. Nous jouions chez lui ou au parc. Il avait une imagination folle et contrairement à moi c’était un excellent élève, nous étions un drôle de duo, des marginaux chacun à notre manière, l’intello et la cancre. Nous sommes restés amis jusqu’à que je sois placé en foyer à 13 ans. Je crois qu’en dehors de ma fratrie, c’est le seul ami que j’ai jamais eu. Parfois je pense à lui…
- Et quand vous pensez à lui vous voudriez faire quoi ou lui dire quoi ?
- Je ne sais, je n’ai pas le temps de penser à ça. Le revoir ne serait pas prudent.
- Je vois… Vous parlez d’amour familial et amical, mais amoureux, qu’en est-il ?

Skyler rougit et cela ne peut pas passer inaperçu à cause de sa peau diaphane.

- C’est compliqué, réplique-t-elle sur la défensive.
- Compliqué comment ?
- Vous pouvez rentrer, on se revoit demain, je vous texte l’endroit.

Elle se lève son cœur bat la chamade, son secret est tellement honteux même pour elle, elle n’est pas certaine de vouloir que des gens retiennent cela d’elle. Elle ramasse sa caméra, renifle sa veste, pénètre une autre pièce où elle enfile une perruque auburn et des lentilles vertes avant de sortir dehors pour s’enfuir.


III) Stupéfiants.

- Ce n’est pas que du coca, n’est-ce pas ?
- Vous avez le nez, elle se moque.
- Je vous rends nerveuse à ce point.
- Je n’ai pas peur de vous ! grogne-t-elle. Je n’aime pas juste m’étaler sur moi.
- Vous parlez-bien pourtant, on dirait que longuement dans la tête vous avez préparé vos discours.

Elle lui lance un regard noir, il n’a pas le moindre peur d’elle et cela se sent, c’est assez rare pour être noté. Il n’a pas tort elle a tellement réfléchi à ce qu’elle allait dire, elle déteste juste être aussi facilement percée à jour. Elle décide de changer la direction de la conversation, de tenter de reprendre le contrôle, même si elle a conscience d’être loin d’être face à un crédule qu’elle pourra duper aisément.

- Oui il y a de la vodka, ça me détend et non ce n’est pas mon père qui m’a initié.
- Vous touchez à d’autres stupéfiants ?
Pas mal de différent.
- Estimez-vous votre consommation d’excessive ?
- En ce moment peut-être, habituellement non, mais je maitrise.
- Pourquoi ne pas pouvoir vous en passer durant nos entretiens ?
- Je peux partir si ça vous gêne tant que ça ? Je ne voudrais pas vous perturber… provoque-t-elle mi-minaudante mi-sarcastique.
- Non faite ce que vous voulez, se reprend le psychologue.
- C’est bien ce que je pensais, je suis votre branlette cérébrale.

Le docteur se tait, il sait qu’elle a raison et cette fois c’est à son tour d’être gêné. Enfin ! Sky avale toute fière et pimpante une gorgée de sa boisson alcoolisée. C’est plutôt rassurant finalement qu’il s’intéresse infiniment plus à ce qu’elle a à dire plutôt qu’à son fion.

- Quand cela a débuté ? reprend professionnel le médecin.
- A mes 12 ans…
- Au moment où vous avez commencé à souffrir mentalement si je me souviens bien, vous voulez bien m’en dire plus ?

Putain de psy, sa réputation n’était pas usurpée, pro, doué et un brin connard. Si elle ne l’aimait pas beaucoup, il forçait son admiration. Cependant elle ne voulait pas parler de ça, de pourquoi, jamais.

- Nous…
- Ne partez pas, je vous en prie…

Il s’est levé et lui a attrapé l’épaule, elle met un instant à réaliser la situation et elle lui envoie son poing dans la figure avant de se lever furibonde. L’homme est à terre, mais elle n’a aucune pitié.

- Plus jamais… C’est fini. Adieu.

Elle attrape sa caméra et file.


IV) Scolarité.

Un mois c’est passé depuis leur dernier entretien, elle n’a plus donné de nouvelle jusqu’à la veille ou elle a finalement décidé de reprendre ses entretiens. Skyler est assise les jambes croisés avec cette fois une bouteille de champagne devant elle et deux flûtes. Elle a repris du poids et semble moins fatiguée. Elle invite le docteur à s’asseoir et remplit les deux coupes, elle en tend une et débute la conversation comme si rien ne c’était passé.

- Comment allez-vous docteur ?
- Bien. Ce champagne est délicieux, c’est mon favori.
- Je sais.

L’homme est troublé et elle savoure cela sans le montrer le moins du monde cependant. C'est mesquin elle le sait, mais au vu de leur dernier entretien cette petite victoire lui procure un sentiment de victoire qui la grise. Elle lisse sa jupe et recroise ses jambes dans l’autre sens tout en passant une main dans sa nuque. En langage corporel elle est parfaitement aguicheuse, mais il est peu probable qu’il tombe dans le panneau, ça ne rate pas il fixe plutôt son champagne, l’air encore contrit. Au moins elle aura essayé, il a beau avoir la cinquantaine, cela n’empêche pas d’avoir un lolita complex.

- J’aimerai parler de mon éducation scolaire… Sa voix est assurée et intransigeante, elle ne parlera de rien d’autre aujourd’hui.
- Faisons-ça alors Melle Tabbers.
- Je n’ai jamais été une bonne élève, j’étais même médiocre, malgré l’aide de Bryan. L’école de m’intéressait pas, la lecture non plus, cela me semblait inutile, j’étais plutôt douée en gymnastique et j’envisageais ma vie plutôt dans ce domaine, je me voyais championne olympique. Il fallait tous les efforts d’Hunter ou de Bryan pour que je m’intéresse à autre chose qu’au sport. Hunter aimait m’emmener en forêt, il était scout depuis tout petit et essayait de m’apprendre des choses, j’en retenais quelques une, généralement les plus fun, comme comment faire un feu en forêt, mais je n’étais pas une élève très attentive. J’étais surtout là pour passer du temps avec lui, je l’adorais, que dis-je je l’idolâtrais. Bryan lui essayait de me faire partager sa passion du théâtre, je n’avais pas les moyens de le rejoindre à ses cours, mais j’étais son interlocutrice favorite quand il s’entraînait, c’était déjà plus amusant que la passion scout de mon frère Hunter, je me prenais au jeu et apprenais peu à peu à jouer de la comédie. Plus tard en foyer j’ai encore plus abandonné les cours, je savais lire, je savais peu ou prou écrire, je savais à peine calculer, c’est un militant de Titan sous ordre de mon frère qui a finalement réussi à parfaire mon éducation, pour qu’à défaut d’être douée, je ne sois pas au moins trop pénalisée par ma scolarité chaotique. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, alors on peut poursuivre un peu exceptionnellement.
- D’accord et si vous me serviez une seconde coupe.

Skyler sert une seconde coupe avec plaisir, l’éducation, le sport, c’est des sujets barbants et faciles, mais nécessaires.


V) Sports.

- Vous rêviez d’une carrière olympique ? Le sport était donc votre don ?
- J’étais fine, assez petite, souple, agile, alors oui. J’aimais aller à la gymnastique car mon entraîneuse m’appréciait beaucoup et cela était réciproque, de plus, plus de temps je passais de temps en gymnase, moins de temps je le passais à me faire frapper, c’était tellement gagnant-gagnant, alors bien sûre que j’étais acharnée et mon acharnement a payé.
- Comment ça ? Vous avez été repéré Miss Dwight Tabbers ?

Skyler a une grimace, si elle en dit trop il peut facilement la relier à sa vraie identité, elle a été championne de Grande-Bretagne une fois dans sa catégorie. Encore aujourd’hui elle continue mécaniquement de s’entraîner, cela lui sert, mixé à du parkour et à son pouvoir, elle n’est qu’ombre.

- J’ai commencé à me battre en foyer j’avais 13 ans, un combat d’évitement surtout vu ma carrure, c’était juste parce que j’étais la petite nouvelle. Je me suis mise aussi à courir, car je n’avais plus vraiment accès à un gymnase. Courir n’était pas vraiment utile à cette époque, je n’avais nulle part où fuir, mais j’avais besoin de faire du sport mon corps y était habitué de façon intense, alors ça me détendait. Je continuais à faire un maximum d’exercice d’assouplissement et de gymnastique, j’étais naïve, mais j’espérais être adopté comme ma petite sœur. J’essayais d’être modèle, je me pliais à tout ce qu’on me disait, j’étais persuadée que mon entraîneuse allait m’aider…
- Pourquoi elle n’a pas pu ?
- Son conjoint ne voulait pas de moi, ses enfants non plus, puis elle a finalement trouvé ma remplaçante.

Une gamine de deux ans de moins qu’elle, elle n'avait pas eu son succès, mais on ne tombe pas tous les jours sur une perle en faisant du bénévolat dans une pauvre ville portuaire. Le souvenir est douloureux, sa mère était morte, son frère et sa sœur avaient été séparés de force d’elle, ses grands-parents étaient mort de vieillesse, seule son entraîneuse l’avait délibérément abandonné.

- Ca a dû être douloureux.
- Très. Je suis devenue une cible facile à cause de ça.
- Une cible pour qui vos camarades en foyer ?
- Oui, mentit-elle avec talent sans la moindre onde de remord. C’était très dur, mais mon frère m’a sauvé, il est venu me chercher, j’avais 14 ans, il m’a sauvé, ses yeux brillent, il était mon héros.
- J’imagine… Vous ne regrettez, pas qu’il vous ait embrigadé dans sa cause ?
- Jamais. Il était dur, mais juste, tout ce que j’ai appris c’est en grande partie grâce à lui. Il m’a mise à la boxe, au self défense, j’ai continué de courir, la gymnastique, je me suis entraînée au parkour en regardant des vidéos, tout ça pour lui être utile.
- Vous étiez une sorte de soldat-enfant.
Non ! s’écrit Skyler. Ce n’était pas comme ça, il m’utilisait oui parfois, mais il faisait ça pour me protéger. Il a toujours su que les humains finiraient par nous voir de nouveau comme des ennemis, regardez où nous en sommes aujourd’hui, il y’a eu la gloire des supers héros et à présent on nous tatouent comme des déportés de camps de concentration.
- Il aurait pu juste vous entraîner et ne jamais vous utiliser…
- La ferme, s’énerve Skyler. C’est fini pour aujourd’hui et plus jamais, plus jamais vous parlez mal de mon frère sinon je disparais pour toujours, c’est compris ?
- Très bien. Je m’excuse. A demain alors…
- A demain.

Nerveuse elle prend sa caméra manquant de la faire tomber et s’enfuit.


VI) Sexe.

Skyler est cette fois seule devant la caméra, elle a le regard humide, elle se mord la lèvre inférieure et semble hésitante. Elle a peur de beaucoup de chose, d’être vu comme une victime, une folle, une perverse, son rapport avec le sexe n’a rien de très classique, mais il la façonne probablement autant que son frère l’a fait, c’est-à-dire beaucoup. C’est sa seule plaie encore ouverte, avec la possible mort de son frère, le restant elle a réussi à s’en détacher, à guérir. Une larme coule sur sa joue, puis un sanglot, elle coupera ça au montage, elle essaye de se calmer. Pourquoi elle s’inflige ça ? Elle ne le montrera à personne c’est certain, mais le fait d’en parler, peut-être que cela l’aidera, elle veut y croire, elle en a besoin. Elle doit être forte pour reprendre le combat, elle doit faire table rase sur son passé. Elle inspire donc un bon coup et arrête de pleurer. Elle fixe droit la caméra, le regard brillant et se redresse, on dirait qu’elle adresse un défi à l’appareil.

- Cela fait 9 ans que je n’ai presque pas la moindre relation sexuelle, une ou deux fois par an grand maximum. Mon père a commencé à me toucher alors que j’avais 12 ans, je n’ai pas compris, la veille il me battait et d’un seul coup il se montrait doux, presque mielleux à mon égard. Il m’assurait que nous n’étions pas père et fille, il se montrait romantique et prévenant, mais je n’avais que 12 ans, putain il me répugnait, mais en attendant il ne me frappait plus. Je ne savais pas vraiment ce que je préférais ses paroles doucereuses sans aucun geste déplacé pour le moment ou ses coups. Je l’ai naïvement laissé me faire une sorte de cour, je ne sais pas ce que je pensais à l’époque, j’étais peut-être persuadée qu’il saurait se mettre des limites, qu’il se rendrait compte d’à quel point il était répugnant et que les coups reprendraient alors. Un jour il m’a embrassé et j’ai eu envie de vomir. Je lui ai craché dessus et il m’a de nouveau frappé. J’ai pleuré après, mais de soulagement, il n’y avait plus le moindre doute, je préférais les coups. Plus que jamais j’avais peur de rester seule avec lui, alors quand ma mère est partie au chevet de son père mourant je l’ai supplié de m’emmener, à la place elle m’a déposé chez Bryan, je devais rester là en son absence, elle a baratiné les parents de mon meilleur ami, leur expliquant, que mon père avait trop de travail et qu’il était surmené, qu’il avait besoin d’un peu de repos, avec Hunter et Violet elle a fait pareil chez leurs amis. Je me suis sentie en sécurité, les parents de Bryan étaient adorables, je les aidais à faire la cuisine, je riais aux pitreries du petit frère de Bryan, c’était comme si un instant ma vie était transformée. Je n’avais pas envie de me réveiller. Mon frère et ma sœur, me manquaient, mais j’avais envie de penser un peu à moi, d’être pour une fois égoïste et Bryan m’y encourageait. Le jour où mon père est venu me chercher sous prétexte qu’il avait besoin de moi, j’ai frissonné de la tête au pied, j’ai traîné la patte, mais les parents de Bryan ne voyaient aucun inconvénient à ce que je rendre chez moi plus tôt. Ils étaient innocents, ils ne savaient rien de ma vie de famille compliquée. Une fois à la maison, quand je n’ai entendu ni ma sœur, ni mon frère, mon cœur s’est affolé dans mon poitrail, je me suis retourné juste assez vite pour voir le regard malsain de mon père. Je l’ai supplié, supplié et encore supplié, j’ai essayé de me défendre physiquement de toutes mes forces pour la première et la dernière fois, les fois suivantes furent plus faciles pour lui. J’ai arrêté de me débattre et j’ai appris à me détacher, à laisser voguer mon esprit partout ailleurs que dans le présent. C’est la nuit ou ma mère à tout découvert que mes parents sont morts, mais ça je le garde pour le psy enrobée d’un mensonge un peu plus convenable, qu’une relation incestueuse pédophile.

Elle a un rire bref. Mais son rire est jaune et son regard est toujours embué.

- Ce ne fut pas mon seul violeur, en foyer j’en ai connu un autre, un plus retors, un plus vicieux, un beau salaud. Dès mon arrivée en foyer a 13 ans j’ai essayé d’être la petite orpheline parfaite, j’espérais tellement qu’on m’adopte, j’étais quasi exemplaire. Bien sûre quand les autres gamins du foyer m’embêtaient je me défendais, mais en dehors de cela j’étais sage comme une image. Il m’a proposé de m’aider pour mes cours, j’avais un sacré retard, je savais à peine écrire, je faisais des fautes partout. Je me sentais tellement stupide, alors bien sûre que j’ai accepté, qui voudrait d’une gamine attardée ? Personne. Il a d’abord cherché à gagner ma confiance, mais pas comme mon crétin de père, en roucoulant, non il m’a aidé à avancer, il m’a aidé à me défendre face aux autres, j’étais sa chouchoute, il me fournissait en clope et en joint. Je le considérais comme un ami, jamais il n’a eu de geste déplacé vis-à-vis de moi les premiers mois, pas une seule fois. Jamais il ne m’a joué la sérénade, il avait l’attitude qu’un adulte devait avoir vis-à-vis d’une adolescente, ferme parfois, mais toujours à l’écoute quand le besoin s’en faisait ressentir. Alors un soir où on faisait des dictées ensembles, quand il m’a proposé une grenadine, j’ai bien sûre accepté. Pourquoi je fus deux fois la cible de prédateur sexuel ? Probablement parce j’étais la cible parfaite, menue, isolée, éponge à affection et trop fière pour avouer une seule seconde à quelqu’un que j’étais une victime. Voilà pourquoi j’ai une sexualité tordue. Comment voulez-vous être normale après ça. Je hais le romantisme, je hais le sexe vanille, je ne veux pas de relation gentille, je ne veux plus être trompée, je préfère que ce soit violent, je suis ce qu’on pourrait appeler une sadomasochiste, sauf que je n’ai pas de rôle défini, j’aime les deux. Tout ce que je ne veux pas c’est d’un semblant de relation normale, ça me fait trop penser aux deux adultes qui m’ont détruit, ils ont fait semblant d’être bienveillant, mais ce n’était que du pipeau. Je préfère être crue, dire direct que je ne veux que du sexe, rapide et efficace c’est encore mieux. Je hais quand ça traîne en longueur, mentalement ça m’épuise, je n’ai pas la tête à faire tous ces efforts, je veux juste satisfaire les rares pulsions sexuelles qu'a mon corps c’est tout. Il n y a qu’une personne avec qui a aurait pu être différent : mon frère. Oui j’ai bien dit mon frère. Pourquoi ? Parce qu’il ne m’a jamais trompé et m’a toujours aimé. C’est dégueulasse ! Je le sais et c’est pour ça que je ne le cris pas sur les toits. De toute façon, la seule dégénérée c’est moi, il n y a jamais eu aucun espoir amoureux pour nous deux, juste des fantasmes platoniques de ma part. Heureusement quelque part qu’il est mort, au moins il n’aura jamais deviné, au moins il ne m’aura jamais regardé avec honte et mépris. Il ne me restera que de bon souvenir à jamais piégé dans ma mémoire. Personne ne le saura jamais, j’avais juste besoin de l’avouer une fois et c’est chose faite.

Skyler ferme la caméra et hésite. En parler à voix haute ça lui a fait du bien, le partager serait encore mieux, mais en est-elle capable ? Bien sûre que non ! La honte sera toujours dans son camp, c’est ce qui en fait une victime facile. Elle devrait le crier, mais elle ne peut pas. Elle soupire et efface le passage de la vidéo. Il lui faudra trouver un autre moyen pour panser ses blessures, car elle n’est pas encore prête à se confesser à un être humain.


VII) Morts.

- J’ai tué pour la première fois à 13 ans, d’une façon originale dans le corps de ma sœur. Si je regrette que mon pouvoir se soit manifesté ainsi tuer mon père est probablement un geste qui m’a fait gagner des bons points auprès du seigneur si il existe, enfin je crois, je n’ai jamais été très spirituelle, c’était ma mère qui était pieuse. Je ne regrette pas mon geste, j’en suis même fière. Encore une fois il passait à tabac ma mère, pour je ne sais qu’elle raison. Elle mentait sans même détourner le regard. Cette fois juste, il ne retenait pas ces coups il devait s’être passé quelque chose, les cris ont alertés toute la maisonnée. Mon frère avait 17 ans, mais c’était un gringalet malgré sa grande taille, il a essayé d’arrêter mon père, mais s’est vite retrouvé à Terre. Je ne sais pas ce qui a pris à ma sœur, mais elle a disparu sans que personne ne le remarque et quand elle est réapparut elle brandissait du haut de ses 9 ans un couteau de cuisine. Ma petite guerrière allait commettre l’irréparable, je ne voulais pas qu’elle ait ça sur la conscience, j’étais déjà détruite, alors c’était à moi de le faire. Je me suis approché pour prendre le couteau et j’ai poignardé sauvagement mon père, je n’ai pas compté. Puis une fois ma colère entièrement déversée, je me suis rendue compte que je n’étais pas dans mon corps car sur une vitre j’ai vu mon reflet. J’ai commencé à paniquer, Hunter semblait en état de sidération, j’avais la tête qui tournait, je ne comprenais plus rien et je me suis évanouie. Quand je me suis réveillée, j’étais dans une chambre d’hôpital seule. Je ne comprenais pas, j’ai refermé les yeux, je ne voulais pas qu’on sache que j’étais réveillée. On allait me poser des questions et je n’avais aucune idée de ce que je devais dire. J’étais effrayée de tout avoir détruit, je me sentais coupable, j’étais la coupable, je n’avais qu’à dire la vérité. J’ai rouvert les yeux et appelé une infirmière. J’étais prête à parler à la police. Il m'ont annoncé la mort de mes deux parents, ma mère à cause d'un trauma crânien et mon père à cause des coups de couteau. Je me suis directement accusée. Un des deux policiers prenant ma déposition m’a dit de ne pas mentir, je n’avais pas une goutte de sang sur moi quand j’ai été retrouvé et mon frère c’était déjà dénoncé. Je suis restée muette de stupéfaction, c’était le moins coupable de nous trois et il avait pris le blâme sur lui, tout cela pour nous protéger probablement. Je faisais confiance en mon frère, lui et ma sœur avait toujours été géniaux, brillants à l’école, surdouée même pour ce que était de ma sœur, j’étais le mouton noir de la famille. Bref j’ai raconté tout ce que faisait subir à ma mère et moi mon père. J’ai donné tous les détails les plus terribles afin de justifier l'acte de mon frère.

C’était d’ailleurs la seule fois où elle l’avait fait devant une personne réelle. Au tribunal on lui avait accordé le droit de ne pas témoigner en personne pour la protéger psychologiquement. En effet elle était restée quelques mois en hôpital psychiatrique avant d’être placée en foyer. Elle a les genoux qui tremblent, elle pose rapidement ses mains pour les calmer, car le Dr. Gulbert a le regard acéré.

- Que sont devenu votre frère et votre sœur ?
- Ma sœur a trouvé une famille adoptante, mon frère a été mis dans un centre pour jeune délinquant, avec condition pour sa sortie que les juges donnent leur accord.
- Et vous ?
- J’ai d’abord été internée en hôpital psychiatrique, avant au bout de quelque mois de rentrer en foyer.
- Avez-vous retué ?
- Vous êtes direct vous, s’esclaffa Skyler. Oui j’ai recommencé et de multiple fois ses 5 dernières années surtout.
- Votre rythme de meurtre a augmenté à la révélation des mutants, mais vous tuiez déjà de nouveau avant.
- C’est exact.
- Pourquoi avoir recommencé ?
- Pour cela il vaut mieux que je vous explique comment j’ai rejoint les Titans, mais ce sera pour demain. J’aime beaucoup votre compagnie, le taquine-t-elle, mais j’ai d’autres personnes à voir. Demain par texto le nouveau lieu, comme toujours.

Elle se lève, récupère ses affaires et disparaît, elle doit en effet rencontrer quelqu’un pour récupérer de faux papiers, quand le groupe Titan était en place c’était facile d’être bien cachée, mais seule il lui fallait régulièrement sortir.


VIII) Terrorisme.

Skyler semble être à l’aise, son visage a repris des rondeurs, elle semble être en meilleure santé. Elle a même regagné un semblant de coquetterie, elle porte un slim en simili cuir, un t-shirt à manche courte nirvana et elle est maquillé, du rouge à lèvres violet foncé et probablement un peu de mascara. Elle est moins fatiguée et boit un grand café bien noir, son parfum embaume toute la pièce, elle en a même préparé une tasse pour le Docteur. Il y’a un sucrier très joli en crystal.

- Je ne savais pas combien de sucre vous preniez…
- Merci c’est très attentionné, répond le psy en en ajoutant trois.
- De rien.
- Vous êtes ravissante. Voyant Sky froncer les sourcils, il se reprend. Je ne voulais pas flirter, c’est juste que ça fait du bien de vous voir, vous semblez aller mieux.
- Disons qu’il faut que j’avance et je le fais. Je le fais pour la cause.
- La cause des Titans ?
- La cause des mutants plutôt. Titan n’était qu’un groupuscule combattant pour la cause mutante, l’un des pires, mais pas le seul.
- Comment avez- vous atterris là-bas ?
- Mon frère est venu me chercher en foyer j’avais 14 ans, il en avait 18.
- Comment cela s’est passé ?
- De façon assez théâtrale et assez douloureuse, mais j’étais résistante à la douleur.
- Pourquoi ?
- Parce qu’il voulait me faire croire morte, assassinée en foyer, le corps enterré quelque part. Quelques semaines plus tard nous avons même trouvé un parfait assassin. C’est passé comme une lettre à la poste.
- Comment avoir réussi cela ?
- Il a d’abord fallu que je perde beaucoup de sang, je vous avais prévenu que c’était douloureux, mais les Titans avaient une guérisseuse, elle me guérissait quand je perdais trop de sang. Bref j’ai assez perdu de sang pour ne plus être possiblement vivante, puis j’ai disparu et à l’époque les mutants n’étaient pas déclarés, la police a tenté de retrouver mon corps et mon meurtrier sans succès. Quelques semaines plus tard nous sommes revenus, j’avais appris à mieux maîtriser mes pouvoirs grâce aux nouveaux amis de mon frère. Nous avons juste fait quelques photos des notes écrites de mon éducateur, puis nous sommes partis. Quelques semaines encore plus tard nous sommes revenus une seconde fois et cette fois j’ai pris possession de mon éducateur, je l’ai fait écrire une lettre d’adieu où il confessait mon meurtre, j’avais appris à imiter du mieux possible son écriture et je l’ai fait se pendre. J’ai quitté son corps et je l’ai regardé mourir, le bras de mon frère posé autour de mes épaules. Après sa mort nous sommes partis, je ne l'aimais pas, je n'ai eu aucun regret.
- Pourquoi vous ne l'aimiez pas?
- C'était un sadique, certes ce n'était pas des coups, mais les paroles aussi blessent. Il était un raté et passait ses nerfs sur moi, sur d'autre parfois.
- C’était ingénieux.
- Le groupe Titan a tout imaginé pour moi, je leur étais plus utile comme fantôme. Ce n’est pas la seule chose qu’ils ont d’ailleurs fait, ils m’ont brûlé le bout des doigts, ils l’ont tous fait. Je devais toujours m’épiler, me couper mes ongles, me faire des gommages pour les peaux mortes, on voulait même que je me rase les cheveux, mais j’ai toujours refusé, je ne voulais pas ressembler à une alien. Mon frère a fait en sorte que personne ne sache ma réelle identité, je n’étais pas sa sœur, je n’étais pas Skyler Dwight, j’étais Mary, tout simplement, lui aussi d'ailleurs avait un pseudonyme. J'étais juste ne jeune recrue sauvée des humains, seule la guérisseuse savait, mais je l’ai vu mourir.
- Ils ont vraiment tout fait pour qu’on vous croie morte.
- Exactement. J’étais leur joker.
- Mais à cette époque les mutants vivaient cachés, que faisiez-vous alors ?
- Beaucoup d’espionnage on préparait le terrain en cas de danger, on déguisait des meurtres en suicide, on s’infiltrait aussi, mais maintenant ce n’est plus possible à cause du dépistage.
- J’imagine que vous étiez la personne idéale pour déguiser un meurtre en suicide ?
- En effet, c’est pour cela qu’on m’a formé, j’étais jeune et déjà sportive, on m'a enseigné la boxe, le self-défense, les armes à feu, les armes blanches, le parkour, la course, les assouplissements et même du théâtre pour mieux jouer mon rôle. Mes spécialités sont probablement le self-défense, les armes blanches et le parkour, le problème avec la boxe c’est que je manque de force et les armes à feu disons que je sais tirer, mais sans plus. Je ne suis pas mauvaise actrice non plus, disons que ça dépend du rôle, certain me sont moins accessible. Une fille m’a aussi montré comment me déguiser, maquillage, perruque, lentille, etc… C’est très pratique, je m’entraîne encore à cela, c'est un peu mon talent caché.
- Vous espionnez donc pour la cause, vous tuiez aussi, vous a-t-on confié d’autre tâche ?
- J’ai appris à voler, je m’en sors pas mal surtout avec mon pouvoir, je fais les poches ou je vole les informations bancaires. Pour financer la cause tout le monde devait y mettre du sien.
- Vous n’avez jamais douté ?
- Jamais, j’aurais tous confié à mon frère y compris mon âme si cela existe.
- Comment lui c’était trouvé dans ce groupe ?
- Ce n’est pas mon histoire. S’il n’est pas mort, rien ne m’arrêtera pour le récupérer et vous pourrez vous-même le rencontrer en vrai, alors vous verrez…
- Je verrais quoi ?
- Que ce que faisait les Titans c’étaient juste protéger les mutants, certes nous sommes supérieurs, mais un massacre de masse des humains comme le prétend parfois les journaux les plus intolérants, non cela n’a jamais été dans nos plans. La majorité de l’humanité est encore humaine, alors certes génétiquement nous sommes l’avenir, mais si on nous laisse en paix nous accepterons avec plaisir de collaborer avec les humains les plus brillants pour un meilleur avenir pour tous.
- Les humains les plus brillants ?
- Des gens comme vous… Je suis certaine que vous avez su décortiquer mes propos et que vous vous approchez de mon identité, probablement que ce soir au plus tard vous saurez ma véritable identité. Je savais que c’était fort probable, mon histoire est intime, très. Être mutant ne nous donne pas de plus gros cerveau sauf exception, mais plutôt de nouveaux niveaux d’adaptabilités, je ne suis pas médecin, je serais incapable de bien vous expliquer.
- Et les autres humains ? Les moins brillants ? Les moins puissants ?
- Ce n’est pas à moi d’en décider, je n’ai jamais aimé la place de leadeur, je préfère l’action, je laisse la réflexion à des gens plus éduqués que moi. Je suis un soldat, je donne mes avis sur des plans d’attaques, pas des sujets politiques ou philosophiques.
- Je comprends… C’est vraiment passionnant.
- Et encore vous n’avez affaire qu’à moi et je ne suis pas forcément la plus éloquente. Vous savez vous avez l’air de penser que je n’étais qu’un pion pour mon frère, mais si il ne m’avait pas ordonné de fuir et de sauver ma vie, je serais aujourd’hui en prison. Je suis là parce sa première pensée a été pour moi, je l’aime certes, mais lui aussi et à cet instant je n’étais plus que sa petite sœur et rien d’autre. Il faut que nous nous quittions, j’ai à faire.

Skyler se lève, rassemble ses affaires et fait mine de disparaître, mais dès que le psy lui tourne le dos en sortant, elle prend possession de lui de façon silencieuse. Elle doit voir ou il cache ses notes, toutes ses notes et ses sauvegardes et elle est un peu près certaine qu’il se jettera sur ses annotations en rentrant, histoire de retranscrire tout l’entretien avant d’en oublier les détails. Elle voit tout et ressent tout, il a comme une montée d’adrénaline plaisante lorsqu’il reprend sa voiture. Une fois chez lui, elle l’espionne à travers ses propres yeux, mot de passe, note papier, sauvegarde informatique, disque dur, usb, cloud, etc, elle note mentalement tout cela. Le plus long est quand il fait des recherches sur elle, il trouve son identité comme prévu, les faits divers qu’elle a cité étaient trop particuliers. Elle se sent mal quand il découvre toutes la vérités y compris tout ce qu'elle a essayé de cacher. Dès qu’il part se coucher, elle quitte son corps et quitte l’appartement du Dr Gulbert.


IX) Projets.

Le docteur, fait mine de ne rien savoir, il n’essaye même pas de lui tirer les vers du nez. Il a bien compris que la brusquer était dangereux, qu’elle risquait de disparaître à jamais sans un mot et puis c’est tout.

- Quels sont vos projets ?
- Si je vous les raconte vous risquez de m’en empêcher.
- C’est vrai…
- Je peux cependant vous dire certaines choses. Je vais m’entraîner encore plus fort que jamais. Je ne serais jamais parfaite, mais je dois m’en approcher, le plus possible. Je vais chercher Hunter, je dois savoir si il est mort ou vivant quelque part. Je vais aider les mutants opprimés, chacun que je croiserais sur ma route, sans distinction.
- Cela semble noble comme projet.
- Je suis moins sombre que vous ne le pensiez ?
- Non, une personne comme vous ne peut être animé que par la destruction. La plupart des humains voudraient croire qu’il y’a le bien et le mal, mais en réalité rien ne peut-être aussi simple.
- C’est pour ça que je vous ai choisi, vous avez su me voir au-delà du terme terroriste. Et vous Doc quel sont vos projets ?
- Voir ma fille plus souvent peut-être…
- C’est votre seule enfant ?
- Oui.

Un silence s’installe. Skyler a la gorge nouée, elle ne pensait pas que les adieux seraient aussi difficiles, elle ne pensait pas s’être attachée.

- J’imagine que nous ne nous reverrons pas à moins…
- D’un miracle ou d’une catastrophe…
- Oui.
- Merci pour tout, merci de m’avoir écouté.

De nouveau un silence, Skyler n’en veut pas au médecin, si elle était une personne normale, face à ces révélations elle aurait été probablement perdue aussi.

- Au revoir.

Elle récupère sa caméra, quitte la pièce, se redéguisse et s’en va.


Epilogue.

Sky observe de loin l’enterrement du Docteur Gulbert. Elle était obligée, elle ne pouvait pas le laisser vivre, il ne pouvait pas savoir qu’elle était en vie. Elle a pleuré lors de sa mort, elle n'avait jamais expérimenté cela, elle n'avait jamais regretté non plus. Peut-être qu'elle aurait du lui faire confiance, oui peut-être que c'était un homme bon qui ne l'aurait pas trahi, qui sait? De toute façon c'est trop tard, il faut continuer à avancer. Sa mort, un faux suicide a convaincu la police, elle a tout effacé comme toujours. Une jeune femme blonde, sa fille pleure beaucoup, Sky a la gorge noué, elle n'avait jamais pensé aux familles de ses victimes, peut-être parce qu'elle tuait comme une enfant à qui on ordonnerait de ranger sa chambre, sans réfléchir. Elle ne peut pas se permettre d'avoir de tel émotion et elle ne devrait même pas être là. Skyler disparaît, elle a beaucoup de travail.

Derrière l'écran

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Un avis ? : Les pouvoirs mutants me manquaient.
Un dernier mot ? : J'espère que Skyler va plaire.

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Sam 4 Mai - 12:09
Edward T. Seymour
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Bon retour parmi nous, Sky ! :waii: ça fait plaisir de te retrouver ici. :hug:
Étant donné que tu as repris ta fiche, je n'ai rien à redire dessus, elle est top ! Il faudrait juste que tu signes à nouveau le règlement ici et ensuite, je te validerai ! :red:

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Sam 4 Mai - 13:18
H. Calixte Seymour
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Rebienvenuuuuuuue ! Je me répète mais trop contente de te retrouver parmi nous :waii:

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Dim 5 Mai - 13:53
Louciane J. Howard
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Salutation à toi, bon retour parmi nous :hero:

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Dim 5 Mai - 18:20
Inking the Souls
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Bonjour petite mutante, tu es validée !
Et bien me voilà et rien à redire, ton personnage est toujours aussi chouette que la première fois où tu l'as posté ici ! :waii: j'espère que tu t'amuseras bien et que tu retrouveras vite tes marques ici ! :red:

Tout est bon pour nous, tu es validée !

Pour réellement t'amuser sur ItS, il te reste quelques (toutes petites, promis) formalités à remplir, dont je t'indique le chemin :puppy:


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