Pandora O'Sullivan | Know why the nightingale sings ?
Sam 10 Fév - 9:45- Pandora A. O'Sullivannon tatouée
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Date d'inscription : 10/02/2018
Crédits : Skweecky
Métier : Violoncelliste / faussaire
état civil | |
Votre personnage en détailsEnfant très active et incapable de se concentrer, Pandora a posé pas mal de problèmes à ses parents. Pour remédier à son trop plein d'énergie, ils l'ont inscrite à plusieurs cours de musique afin qu'elle fasse son choix : là aussi dispersée, Pandora s'est jetée à corps perdu dans la pratique du chant, du violoncelle, et garde un bon niveau de piano. | |
Allégeance de votre personnage | |
Description de la mutation |
Re: Pandora O'Sullivan | Know why the nightingale sings ?
Sam 10 Fév - 9:47- Pandora A. O'Sullivannon tatouée
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Histoire de votre personnageOn m'a dit qu'écrire m'aiderait peut-être à guérir. Des conneries, tiens. J'ai jamais rien entendu à la psychologie, ça ne marche que si on y croit. Mais bon aller ! On va dire que je vais y croire ! Et que si un jour tu tombes sur cette lettre, tu te rendras compte qu'en foutant le camp, t'as mis un sacré merdier dans nos vies. Alors c'est parti.Quand j'étais gamine, tu me répétais que maman avait toujours rêvé d'avoir une fille. Qu'elle aurait voulu une jolie petite fille rousse à qui elle aurait appris le chant et la cuisine, avec qui elle aurait eu des discussions « de fille »... Ce genre de connerie, ouais. Jolie, j'en sais rien, rousse, ça oui, le chant on y est, la cuisine... on oublie. Je n'ai jamais su faire cuire quoi que ce soit correctement. Et puis c'est quoi, une discussion de fille, au juste ? Tu sais que j'ai grandi avec deux grands-frères, deux jumeaux identiques et pourtant si différents. Et tu sais à quel point j'aimais voir notre famille unie et soudée. Tu me disais souvent que je n'aimais pas jouer à la poupée ni rester devant la télé, il fallait toujours que je sois dehors à sauter dans les flaques et compter les escargots qui déambulaient devant la maison. Et puis, à force d'être dehors, d'oublier mon manteau et mon écharpe, ça n'a pas loupé. J'avais quoi... quatre ans, quand j'ai fait ma première pneumonie ? J'avais jamais vu un hôpital d'aussi près et je l'ai tout de suite détesté. Je m'en souviens très précisément, de cette grande chambre trop blanche, trop lumineuse, du visage décomposé par l'inquiétude de maman... je me souviens de la peur, des larmes quand j'ai compris que je ne pouvais pas me réfugier dans vos bras parce qu'il fallait que je reste dans un environnement stérile. Le couperet est alors tombé : malformation pulmonaire, bronches atrophiées, poumons fragiles... c'est beaucoup, pour une gamine. Mais c'était pas grave parce que tu étais là, toi, et tu m'as rassurée. On est rentrés à la maison, j'ai dû dire adieu à la vie en extérieur l'hiver et j'ai bien dû passer deux mois à emmerder quotidiennement Marcus parce que je m'ennuyait comme un rat mort en rentrant de l'école. Je me souviens, la nourrice n'en pouvait plus ! Toi ça te faisait rire. Enfin... ça te faisait rire que je la fasse tourner en bourrique, ça t'a moins fait rire le jour où ma mutation a pointé le bout de son nez. J'étais de nouveau consignée à la maison avec une angine, fièvre, extinction de voix, toute la panoplie habituelle. Qu'est-ce que j'ai voulu lui demander, déjà ? Impossible de me le rappeler, mais au lieu d'une petite voix rauque et effacée, c'est un son strident et suraigu qui est sorti de ma gorge. Le miroir du salon a éclaté, le vieux vase en cristal de maman aussi et la nourrice... elle a poussé un cri et s'est évanouie alors que je me bouchais les oreilles, terrorisée. C'est la voisine qui a entendu du bruit et qui s'est pointée en panique à la maison. Je ne sais même plus quel bobard j'ai pu inviter, j'étais sous le choc. Traumatisme auditif, qu'elle a eu, la nourrice. On ne l'a plus jamais revue, je doute qu'elle ait eu envie de revenir garder un petit monstre qui l'avait à moitié rendue sourde. Mais c'était pas grave parce que tu étais là, toi, tu es rentré en catastrophe de l'université pour me prendre dans tes bras et me dire que tout irait bien. Après ça, j'ai complètement perdu confiance en moi. À l'école, c'était l'enfer, je n'osais plus parler à personne, j'étais dissipée... la gamine adorable, quoi. Alors vous avez fait deux choses pour moi, maman et toi. Maman m'a inscrite dans un conservatoire pour que je me concentre sur quelque chose et pour que j'essaye de ré-apprivoiser ma voix. Je me retrouvais donc là, du haut de mes cinq ans, à déchiffrer avec une aisance qui me rendait fière la clé de fa tellement honnis des musiciens, et à chanter des jolis chorals de ma voix fluette d'enfant. Pour sûr, la musique m'a sauvée. J'avais sans arrêt envie de sortir mon petit violoncelle, de répéter en boucle mes gammes, de torturer mes petits doigts dans des positions compliquées, et je chantais. Dans le bain, en allant à l'école, dans le jardin... Toi, tu m'as appris à me contrôler. Tu m'as appris à ne pas avoir peur de mon propre reflet, à accepter ma nature, à en être fière et surtout, à faire de ma mutation un outil à ma disposition. Grâce à toi, j'ai appris à la plier à ma volonté et ne plus la craindre. Alors oui, il y a eu des ratés, des grimaces et des verres cassés... Mais c'était pas grave parce que tu étais là, et tu m'as montrée comment ne plus avoir peur. Les années sont passées, j'ai enchaîné avec fierté les auditions, les concerts... et les mauvaises notes à l'école. Tu me répétais souvent, en ronchonnant, que ce n'était pas que je ne pouvais pas avoir de meilleurs résultats, c'était que je ne voulais pas m'en donner les moyens. Qu'est-ce que tu veux... j'ai toujours préféré passer du temps à converser en musique avec Bach que de tenter de m'intéresser à Pythagore. Alors vous avez trouvé la parade ultime, toi et maman. Au revoir ma douce Irlande, bonjour la pluvieuse Angleterre ! Je me souviens que tu avais apparemment rencontré un type qui tenait un laboratoire de recherches, dans le nord, que le type en question était intéressé par tes recherches... j'étais trop petite pour comprendre, penses-tu... j'avais quoi... 9 ans ? On s'est installés dans la région, toi tu pouvais donner tes cours et participer aux programmes de recherche, et pour te faire pardonner ce soudain déménagement, tu m'avais inscrite à un genre de programme scolaire adapté pour les jeunes musiciens. On peut dire que tu as réussi ton coup, je ne t'en ai pas voulu bien longtemps ! Au revoir les interminables leçons de grammaire toute la semaine, bonjour contrepoint, analyse et leçons de violoncelle à m'en user les doigts. Tu sais, à cette époque-là, j'étais la plus heureuse des gamines. Un soir, je suis rentrée, toute fière, avec un carnet de notes élogieux, remplis de félicitations et de promesses de carrière. Je n'avais qu'une hâte, ce jour-là : te montrer mes résultats. Mais quand je suis rentrée, j'ai trouvé maman effondrée dans le salon, en larmes, tandis que Marcus la soutenait et que Charlie discutait avec un policier. Et toi, t'étais pas là. Quand il m'a vue, Charlie est tout de suite venu me voir. Il était déjà grand, Charlie, il avait déjà 17 ans. Moi, du haut de mes 10 ans, je n'ai pas compris tout ce qu'il m'a dit. Qu'il y avait eu un accident, que tu avais disparu, qu'ils avaient dû te déclarer mort... tu vois, je me souviens de ses mots, mais j'ai toujours refusé d'y croire. Pour moi, ça a toujours été évident. T'as attendu le bon moment pour te barrer, pour nous abandonner, et le fameux labo dont tu nous parlais en refusant toujours de nous donner les détails, je suis persuadée qu'il n'a jamais existé. Tout ça c'était des conneries, tu t'es barré comme un voleur et tu nous as laissés nous démerder. Alors j'ai laissé tomber mon joli carnet et je me suis enfermée dans ma chambre. De toute façon qu'est-ce que t'en aurais eu à foutre ? T'étais plus là. Les premiers temps, ça a été dur. J'te cherchais, je demandais sans cesse à maman quand tu allais revenir et j'étais trop petite pour comprendre que ça lui faisait mal, que je parle sans arrêt de toi. C'est Marcus et Charlie qui ont pris le relais. Et pourtant, ça leur faisait mal aussi. J'ai pleuré, j'ai hurlé, j'en ai perdu le contrôle de ma mutation alors que ça faisait quelques années qu'elle était stable, mon état de santé s'est dégradé, j'en ai perdu l'appétit... tout ça parce que je ne comprenais pas. J'ai jamais compris pourquoi ni comment ça avait pu arriver. Et encore aujourd'hui, je ne comprends pas. J'ai fini par te haïr suffisamment pour ne plus avoir à te pleurer et, quelque part, ça rend la chose plus supportable. Mais tu sais ce qui est le pire ? Tu n'as jamais existé. Ils ont effacé ton nom, tu n'apparais dans aucun registre, tes papiers d'identité ont été détruits, ton acte de naissance... tout. Ils ont confisqué toutes les photos, sauf une que j'ai réussi à conserver. Une vieille photo de nous cinq, abîmée par le temps et les larmes, cornée et presque effacée à cause de la lumière. Parce que même si je te hais, je ne veux pas t'oublier. Mais bon de toute façon qu'est-ce que ça peut te faire ? T'es déjà loin... Avec le temps, j'ai fini par m'habituer à ton absence, à accepter l'idée que tu ne reviendrais pas. J'avais d'autres chats à fouetter, comme par exemple assurer mon avenir d'artiste. Parce que oui, à 14 ans je savais déjà ce que je voulais faire. Ou du moins, je n'hésitais plus qu'entre deux choses : chanter ou jouer ? Marcus me disait de garder le violoncelle, Charlie affirmait qu'entre ma voix et ma mutation, ça aurait été trop bête de laisser passer ça, et maman me disait que quoi que je choisisse, elle serait fière. Et je te laisse imaginer mes profs qui se battaient. Il n'y a bien que mon prof de piano qui a renoncé avant tous les autres, quand il a compris que le clavier, ça me barbait, finalement. Et puis j'ai fait mon choix. Je voulais être Lakmé ou Pamina, Donna Anna ou Marguerite... Je n'avais pas le timbre pour faire une Carmen ou une Tosca digne de ce nom. Et j'ai tout donné. Mon énergie, mon temps, ma passion, j'ai tout donné. Jusqu'à cette représentation des Noces de Figaro donnée à Londres. J'étais si fière ! La chanteuse qui devait interpréter Barberine était malade, il y avait une place à prendre et ma tutrice avait sauté sur l'occasion pour me proposer. J'étais donc là, dans les coulisses, mal à l'aise dans un costume plein de frous-frous, maquillée à outrance pour coller à une mise en scène étrange, mais j'étais prête à entrer. Prête à faire mes débuts sur la scène, prête à scruter la salle du regard pour y chercher le tien et finalement tomber sur celui de Marcus, de Charlie ou de maman. Tu sais ce qui arrive à la pauvre Barberine ? Elle perd l'épingle de sa maîtresse, la Comtesse Almaviva, et elle est désespérée. C'est un air magnifique, l'appel au secours d'une gamine qui craint de ne pas retrouver ce qu'elle a perdu. Tu saisis le lien ? Je suis entrée en scène, le corset de ma robe me gênait et ma démarche était un peu raide, mais j'ai commencé à la chercher, cette épingle, tandis que l'orchestre entonnait les premières notes. Je redoutais la première des miennes et pourtant, elle est sortie. Claire, juste, cristalline... Je n'ai pourtant pu prononcer que les deux premières vers du texte. Alors que j'étais imprégnée de mon rôle, faisant vibrer un trémolo d'angoisse dans ma voix, j'ai senti que l'air me manquait. Alors je n'ai pas fait que feindre l'angoisse, je l'ai sentie me prendre aux tripes pour ne plus me lâcher. Impossible de respirer. C'était comme si je n'avais plus eu qu'un seul poumon, comme si on m'avait soudain privée d'oxygène. Il n'a pas fallu plus de quinze secondes de silence au chef pour comprendre que quelque chose n'allait pas. La suite, je ne m'en souviens pas vraiment. Les lumières se sont mises à danser autour de moi, je me suis effondrée. Rideau. À mon réveil, il y avait des fleurs, des boîtes de chocolats et des messages de mes coéquipiers artistes. Il y avait encore ce putain de corset qui me serrait trop, posé sur une chaise. Collapsus pulmonaire, m'ont dit les médecins. Enfin, s'ils ne m'avaient dit que ça... Ils m'ont dit qu'entre le chant et le stress, je sollicitais bien trop mes poumons fragiles, que si je voulais vivre plus de trente ans, il fallait que j'arrête immédiatement l'opéra. Et voilà. Un rêve parti en fumée. Des années de travail envolées à cause d'une défaillance que je hais encore aujourd'hui. Mais bon de toute façon, qu'est-ce que t'en as à foutre ? Tu n'étais pas là. Après ça, j'ai bien faillit tout arrêter. Faire une croix sur la musique pour ne plus subir d'autres déceptions. J'aurais pu l'enseigner, cette musique qui m'avait tant pris, mais ça aurait été bien trop difficile à supporter. Alors, quand Marcus m'a inscrite à ce concours de recrutement de l'Orchestre Symphonique de Londres, je me suis retrouvée prise au dépourvu. J'aurais pu ne pas me présenter, l'envoyer balader et lui dire que j'arrêtais tout, mais j'ai fini par lui accorder une chose : un concours, un seul, et il me foutrait définitivement la paix. Après tout, quelle chance j'avais, du haut de mes 16 ans, hin ? Autant dire aucune. Pourtant, j'ai travaillé plus que jamais, abordé des répertoires tous plus différents les uns que les autres, souffert quand mes doigts saignaient à force de glisser sur les cordes ou lorsque mon dos ne supportaient plus le poids de mon violoncelle sur mes épaules... mais j'ai continué. Parce que j'avais la rage au ventre, l'envie de réussir, de faire mes preuves, et de me convaincre que tout n'était pas perdu. Quand je me suis pointée à Londres, j'étais toute seule, cette fois. Je me suis perdue trois fois dans le métro, j'ai couru et je suis arrivée en nage et épuisée dans la salle de répétition. Là, il y avait une dizaine d'autres violoncellistes de toutes les nationalités, des hommes, des femmes, mais surtout, ils étaient tous plus âgés que moi et ça me terrifiait. Et puis, un plus loin, il y avait un autre groupe de musiciens. À la taille de l'instrument, j'en ai déduit qu'ils auditionnaient aussi des altistes. J'avais le trac, tu n'as pas idée. J'étais aussi angoissée qu'un an auparavant, mais j'avais en plus peur que le trac ne provoque à nouveau une crise. Mes mains étaient moites, elles glissaient sur mon archet et je pestais en peinant à tirer le pied de mon violoncelle. C'est là qu'il est arrivé. Oui. Lui. Mais oui, lui ! Tu sais bien, le garçon, celui qui a l'air de gérer la situation, celui qui est calme, qui dégage à la fois un mystère et une chaleur auxquels on ne peut rester indifférent. Il était beau, avec son sourire rassurant et ses yeux rieurs, beau et fier dans sa façon de se tenir et de porter son instrument. Henry, qu'il disait s'appeler. Un vieux nom qui ne lui allait pas, si tu veux mon avis. Il m'a demandé d'où je venais, quel âge j'avais, ce que je comptais jouer... il était drôlement cultivé et très bavard, à tel point qu'il a réussi à me calmer rien qu'en me parlant. J'ai senti la tension dans mes épaules s'apaiser tandis que j'accordais mon violoncelle et, lorsque mon nom fut prononcé, il me souhaita bonne chance avec un sourire malicieux. Je n'ai jamais su s'il avait senti ma détresse et s'il était venu me parler pour m'aider à me détendre ou si c'était une coïncidence. Toujours est-il que sans lui, je n'aurais pas été capable de jouer la moindre notre. Alors que là, derrière mon paravent, je laissais la musique me transporter. Et ça a marché. Henry a tout simplement sauvé ma carrière naissante en quelques mots. Deux mois plus tard, j'étais à Londres pour ma première répétition, fébrile et impatiente de rencontrer les autres musiciens. Alors, forcément, je l'ai cherché. Mais quand tout le monde a été installé et qu'il est resté une chaise vide chez les altistes, j'ai compris qu'il ne viendrait pas. Je n'ai jamais revu ce type et je me demande parfois si je ne l'ai pas tout simplement inventé. S'il n'a pas été l'ange gardien dont j'avais besoin à cet instant précis. Et si tu avais vu ses yeux ! Mais bon qu'es-ce que ça peut te faire, hin ? De toute manière, tu n'étais pas là. Au milieu du rang des violoncellistes de l'orchestre, j'ai évolué, appris, avancé. Tant et si bien que lorsque notre soliste est parti à la retraite, je me suis présentée au concours pour le remplacer. Et c'est con, hin... j'avais 25 ans, largement l'âge de ne plus être une enfant et pourtant, je l'ai cherché, mon ange gardien qui viendrait me rassurer. Mais il n'est pas venu. Pourtant, je me suis rappelée ses mots et m'en suis servie pour me donner la force de ne pas m'enfuir à cause du trac. Et je l'ai gagné, ce concours. J'ai pu fièrement m'asseoir à la place du soliste, dicter ma façon de jouer, avoir mes moments de gloire sur scène... j'étais fière, tu n'as pas idée ! Mais bon ça aussi tu t'en fous. Après tout, tu n'étais pas là. Et maintenant, tu me diras ? Maintenant, j'ai mis ma carrière entre parenthèses. J'ai fichu le camp du jour au lendemain, j'ai prétexté que j'avais besoin de temps, de vacances... mais c'était y a des mois, peut-être même deux ans, j'avoue que je n'ai pas vraiment compté. Ça aurait été si simple de continuer, de suivre la voie toute tracée qui m'était offerte... si Charlie n'était pas tombé malade. Quand il a commencé à se sentir mal, les médecins ont multiplié les examens et le verdict est tombé : sclérose en plaques. Tu comprends ça ? Ton fils aîné va mourir avant d'avoir quarante ans et toi, tu ne seras même pas là pour le soutenir. Mais c'est pas grave. Parce que Marcus et moi, on est là. On l'a fait admettre dans l'une des meilleures cliniques du pays, où ils sont aux petits soins avec lui et il reçoit les meilleurs traitements. Le problème, c'est que ça coûte cher. Très cher. Trop cher pour une musicienne et un aide soignant. Alors on a réfléchit tous les deux, et nous en sommes arrivés à la conclusion qu'en volant deux ou trois bricoles aux plus riches, on n'empêcherait pas le monde de tourner. Et oui, papa. Ta fille vandalise des musées. J'ai toujours adoré les beaux instruments et les belles peintures représentant des musiciens. J'avais même fait de la restauration et de l'analyse d’œuvres d'art musicales l'objet de mon mémoire de fin d'études au conservatoire. Je pensais que ça ne servirait jamais à rien d'autre qu'à ma culture, et pourtant, j'ai pu remettre le nez dedans et faire d'un objet d'études mon fer de lance. Tu te souviens de ce stradivarius que tu m'as offert quand j'étais gamine ? Tu m'as dit qu'il avait appartenu à plusieurs générations de violoncellistes dans ta famille. Et bien il a un petit frère. Identique en tous points. Il m'a servit de modèle pour ma première copie et j'en suis fière ! À moins de faire une analyse au carbone 14, je souhaite bon courage à quiconque voudra l'authentifier ! Y a eu des ratés, j'ai probablement détruit une forêt entière en voulant copier ce fichu violoncelle mais aujourd'hui, il est parfait. On a commencé petit, Marcus et moi. Il s'occupait de pirater les réseaux et de m'ouvrir toutes les portes, je jouais la comédie et j'embarquais de petits instruments ou de petites statuettes. Je revenais ensuite déposer les copies. Ni vue, ni connue ! J'y ai pris goût, tu sais. C'est tellement facile d'agir au nez et à la barbe de tous ! Il suffit d'un bon déguisement, d'un rôle de composition et hop ! Le tour est joué ! Marcus s'occupe d'effacer nos traces et de traiter les ventes, j'agis sous un pseudonyme... on joue un jeu dangereux, c'est vrai, mais en attendant, Charlie continue à vivre. Et puis faut bien admettre que se faire 2 millions en vendant une vieille flûte en os qui sonne à peine, c'est plutôt jouissif ! Tu sais pourquoi j'ai l'air si fière quand je te raconte ça ? Parce que je sais que tu ne liras jamais ces mots, que je ne verrai jamais la déception dans ton regard et que quoi qu'il arrive, quoi que je vole ou revende, tu n'en auras jamais rien à foutre. Parce que tu n'es pas là. | |
Derrière l'écran |
Re: Pandora O'Sullivan | Know why the nightingale sings ?
Sam 10 Fév - 9:55- InvitéInvité
T'es quand même vraiment la plou belle
Re: Pandora O'Sullivan | Know why the nightingale sings ?
Sam 10 Fév - 10:05- Anakin Hawkcréateur
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Métier : Propriétaire du bar le Cocktail Colors (centre ville)
Tiens c'est vraiment bizarre...
Ce personnage me dit quelque chose...
ça va me revenir ça va me revenir...
Les speedy Gonzales de la fiche nous attaquent !
Ce personnage me dit quelque chose...
ça va me revenir ça va me revenir...
Les speedy Gonzales de la fiche nous attaquent !
Re: Pandora O'Sullivan | Know why the nightingale sings ?
Sam 10 Fév - 10:36- H. Calixte Seymourhumain
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Crédits : (avatar) sølune.
Métier : contrôleur de gestion des Laboratoires Asclepios ; altiste
Un dernier mot ? : Gare à tes fesses, Calou !
Gare aux tiennes, gare aux tiennes
Voilà ma Panda, ma Pando, ma Pandora tu sais que jolem, que jolem très très fort, même si ce n'est qu'une très vilaine mutante
Re: Pandora O'Sullivan | Know why the nightingale sings ?
Sam 10 Fév - 10:56- Edward T. Seymourhumain*
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Date d'inscription : 11/11/2017
Crédits : Summers
Métier : Avocat
Coco : on fera un club des plus beeeelles !
Any : Je ne vois pas de quoi tu parles... toute ressemblance serait le fruit du hasard !
Calou : On va voir lequel de nos popotins le regrettera le premier ! Puis c'toi le vilain Veilleur, d'abord !
Any : Je ne vois pas de quoi tu parles... toute ressemblance serait le fruit du hasard !
Calou : On va voir lequel de nos popotins le regrettera le premier ! Puis c'toi le vilain Veilleur, d'abord !
Re: Pandora O'Sullivan | Know why the nightingale sings ?
Sam 10 Fév - 17:14- Louciane J. Howardnon tatoué
- Age : 57
Messages : 1437
Date d'inscription : 14/01/2018
Crédits : Avatar : Kurt Iswarienko
Métier : Det Sgt au sein du CID, il travail énormément sous couverture.
SOEEEEEEEEEEEEEEURETTE D'UNE AUTRE VIE
Azy Calou, comment tu cause de ma frangine Panpan c'est la plus belle, c'est la plus mieux, et c'est pas une vilaine mutante. Nan méh oh
Bon jte l'ai déjà dit, mais je te le redit, j'suis in love de ta fiche. Voilà. Jotem
Azy Calou, comment tu cause de ma frangine Panpan c'est la plus belle, c'est la plus mieux, et c'est pas une vilaine mutante. Nan méh oh
Bon jte l'ai déjà dit, mais je te le redit, j'suis in love de ta fiche. Voilà. Jotem
Re: Pandora O'Sullivan | Know why the nightingale sings ?
Sam 10 Fév - 17:40- Inking the SoulsAdmin
- Messages : 508
Date d'inscription : 24/09/2017
Métier : Administrateur
Ta fiche est nulle. J'aime pas. Elle est moche. C'est mal écrit. Et c'est caca. Et le caca des canards c'est caca, c'est Cadoc qui le dit. Voilà. Mais noooon c'est faux tu sais très bien ce que j'en pense, de ta fiche... Je savais déjà que tu écrivais bien, mais je crois que de toutes tes fiches, c'est ma préférée le ton est magique, le rythme est et Pandora, Pandora est si cool, si chouette, Calixte ne va tellement pas la mériter (mais Osef, Calixte prend tout même ce qu'il mérite pas ) Du coup, je te valide je crois. Tu as été sage ? Pour réellement t'amuser sur ItS, il te reste quelques (toutes petites, promis)
Si tu souhaites rapidement te trouver des partenaires de RPs, je te conseille de te diriger vers N'oublie pas de passer régulièrement du côté des Petit lien utile à garder dans tes favoris : Enfin... |
Re: Pandora O'Sullivan | Know why the nightingale sings ?
Sam 10 Fév - 17:46- InvitéInvité
Ah bah tiens, déjà le DC T'façon ils sont toujours perfect vos persos, y'en a marre, partagez un peu le talent Bienvenue à ta jolie Pandi, même si elle me dit bien quelque chose à moi aussi
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