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Sam 10 Mar - 19:26
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Roadtrip is coming

Ce week-end, ça fait des semaines qu’elle le prépare, minutieusement. Elle n’en a parlé à personne, le gardant comme un précieux secret, juste pour l’effet de surprise. Parce qu’elle ne compte pas partir seule. Elle veut découvrir Londres, depuis le temps que ça la démange, mais elle veut le faire avec un ami. Elle se dit que, seule, ce serait moins drôle. Et que l’ami qui va devoir l’accompagner mérite certainement de bénéficier d’un week-end de tranquillité, lui aussi, si l'on peut parler de tranquillité lorsqu'il s'agit d'un week-end en compagnie d'Hedwige. Marcus. Voilà la personne qu’elle veut embarquer dans son projet de détente. Juste Marcus. Parce qu’ils se connaissent maintenant depuis assez longtemps pour qu'Hedwige se soit attachée à lui et recherche sa présence. Parce qu’aux yeux de la rousse, Marcus est un ami, une relation précieuse. Et qu’Hedwige a toujours eu fait en sorte de prendre soin de ce qui lui tenait à cœur. Alors, ce week-end, ce petit voyage, c’est un moyen pour elle de prendre soin de Marcus. De lui montrer qu’elle tient à lui, d’une certaine façon. C’est comme ça que les choses fonctionnent dans l’esprit de la jeune femme ; peut-être un peu d’excessivité dans ses marques d’affection. Néanmoins, c’est une excessivité qui est toujours fondée sur une honnêteté des sentiments.

Hedwige aime Marcus ; voilà qui est établi. Elle ne l’aime pas comme on aime un amant, elle n’y a même jamais songé. Elle sait juste qu’elle l’aime, à sa façon à elle, avec sa pureté enfantine d’adulte qui ne veut pas grandir. Et c’est tout ce qui importe pour elle. L’argent qui sera dépensé pendant ces trois jours ne lui importent guère ; l’argent est fait pour être dépensé, après tout. Elle ne pense qu’aux souvenirs qu’ils pourront se créer ensemble. Elle ne pense qu’à leurs éclats de rire. Et elle en a hâte. Evidemment, elle ne songe pas au fait que Marcus puisse refuser ce voyage ; cette possibilité ne lui a jamais traversé l’esprit. Peut-être qu’elle est un peu trop habituée à ce qu’on lui dise oui. Parce qu’il faut bien l’avouer, Hedwige est mignonne, dans le sens le plus littéral du terme. Une gamine de vingt-huit ans, à qui ont a envie de tirer les joues et de serrer dans les bras. Le pire, c’est qu’elle n’en joue même pas. Elle n’en a même pas vraiment conscience. Mais elle est habituée à ce qu’on accepte ses idées loufoques ; elle ne se rend pas compte que, la plupart du temps, ceux qui acceptent ne le font que pour lui faire plaisir. Quoi qu’il en soit, il reste encore deux jours avant la date du voyage. Et ce n’est que deux jours avant la date qu’elle se décide à prévenir Marcus que, ce week-end, ils le passeront ensemble à Londres.


Deux jours plus tard, les valises d’Hedwige sont dans le coffre de sa petite voiture verte. Le voyage aura lieu, et va commencer par cinq heures de route. Intenable, l’éducatrice spécialisée sautille depuis qu’elle est levée. Elle est heureuse, aujourd’hui. Peut-être encore un peu plus que d’habitude. Ce bonheur est impressionnant, presque comme s’il allait finir par la faire exploser. C’est drôle comme certaines personnes sont faites pour être des rayons de soleil, pour ne jamais être tristes. Hedwige fait partie de cette catégorie de personnes. Et lorsqu’elle est triste, son sourire est sa meilleure arme, ce qui lui permet de ne pas perdre pied. Elle tient à son sourire. Elle tient à sa joie. En réalité, elle la cultive, parce que c’est la chose la plus importante qu’elle possède. Et elle se dit que tant qu’elle sera heureuse, tout ira bien, et qu’elle pourra tout surmonter. C’est sa façon d’être. Elle en est parfois épuisante, en réalité. Sa voiture fini par s’ébranler, s’élançant en direction du domicile de Marcus. Hedwige klaxonne plusieurs fois une fois devant, avec son large sourire accroché aux lèvres. Et quand son ami fini par sortir de chez lui, elle sort de sa voiture en trombe pour lui courir dans les bras et s’accrocher à son cou. « Ça va être trop bien ce week-end avec toi. Merci, merci, merci ! » Elle remercie, alors qu’elle a tout préparé ; le paradoxe de cette femme est comique. « On a plein de choses à aller visiter ! Et l’hôtel a l’air trop chouette ! Par contre, faudra qu’on partage le même lit, parce qu’ils avaient plus que des chambres avec des grands lits. Mais j’ai prévu des pyjamas, hein, t’en fais pas ! Ça va être trop, trop bien ! » Elle colle sur la joue de Marcus un baiser qui trahit toute la tendresse qu’elle a pour lui, et retourne à la voiture en sautillant.

Elle met de la musique en attendant qu’il ait chargé ses valises, tenant à peine en place en l’attendant. Et quand il est enfin à ses côtés, elle lui offre l’un de ses sourires lumineux, ceux dont elle semble être la seule à avoir le secret. « Prêt pour cinq heures de route et tout un week-end avec moi ? » demande-t-elle, amusée, en bouclant sa ceinture. « C’est parti ! » lâche-t-elle enfin, en démarrant la voiture. Plus de marche arrière possible. Marcus est bloqué pour trois jours avec la très, voir trop, dynamique petite Hedwige Nelson…

ft. Marcus

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Lun 19 Mar - 20:31
Marcus B. O'Sullivan
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Roadtrip is coming

« J'aime cette expression "allons-y", je devrais l'utiliser plus souvent. Allons-y. Ouvrez les yeux Rose Tyler, allons-y. Et en plus, ce qui serait vraiment génial c'est que je rencontre quelqu'un qui s'appelle Alonso comme ça je pourrais dire "Allons-y Alonso" à chaque fois ! Vous me regardez bizarrement. » – Doctor Who 10ème.


Le côté positif de l'intérim', c'est que quand on en avait marre d'un poste, il suffisait d'attendre que la mission se termine, s'octroyer quelques jours de répits et, reprendre ailleurs. C'est ce Marcus rêvait de faire depuis plusieurs semaines maintenant.

La petite boite où on l'avait envoyé n'était pas si terrible en soit, il s'occupait aussi bien de personnes âgées, que de personnes à mobilité réduite. Il y avait même un gamin, réputé imbuvable, sourd muet. Cependant, son mutisme n'était bien dû qu'à sa surdité, ainsi qu'au fait qu'il ne soit pas le gosse le plus expressif de la création. Le mutant ne pouvait que le comprendre et, quand bien même il n'était pas très doué avec les mômes, il avait toujours eu ce feeling naturel, qu'il ne recherchait pas spécialement. Sans doute devaient-ils sentir l'enfant qui s'exprimait en lui. Quoi qu'il en soit, le brun avait put mettre en pratique son apprentissage autodidacte du langage des signes. La première approche avec le jeune Charles n'avait pas été des plus faciles. C'était comme tenté de faire un câlin à un ours blessé, levé de la mauvaise patte. Cependant il avait trouvé le truc : faire des fautes grotesques, que ce sale gosse prenait un malin plaisir à corriger, non sans le traiter d'idiot…Marcus aimait bien ce gosse, même si souvent, il l'aurait bien étranglé.
Un contrat plus long dans cette structure lui aurait bien plu, rien que pour ceux qu'il préférait appeler "sa compagnie", détestant profondément le terme "patient", ou même "client", qui commençait lentement à vouloir se faire adopter. Hélas, la directrice de l'établissement semblait prendre un malin plaisir à malmener son personnel. Et si les postes fixes n'étaient clairement pas épargnés, les intérimaires se trouvaient carrément torturés. Comme si elle pariait avec elle même, sur combien de temps elle les ferait rester, avant qu'ils ne tombent en dépression, ou fuient carrément. Elle se faisait son Hunger Games personnel. Sauf que, pour le grand angoissé, et dépressif qui se cache bien, qu'était le mutant, ce n'était pas un univers très sain.

Alors quand il rentra du labyrinthe ce soir là, du ressentit plein la tête contre le griffeur en chef, il crut pleurer en voyant le message d'Hedwige. Partir trois jours à Londres avec elle, était-ce raisonnable ? Hedwige c'était cette jeune femme pleine de vie, à la lumière intérieure aussi pétante que sa couleur de cheveux. C'était le pilier, le rempart, le phare… Il y a deux ans, la rouqine avait été la lune souriante, baignant le fond de son puits embourbé. Pour ce qu'elle avait fait pour lui à cette époque, il devait lui valoir une dette éternelle.
Alors vis à vis de son travail, non, ce n'était pas raisonnable. Vis à vis d'elle, elle était le genre de fille à qui il était incapable de dire non. Parce qu'il l'aimait, comme sa seconde petite sœur. Et à sa petite sœur, il ne disait jamais non. Vis à vis de lui… il leva une main à hauteur de son visage, fébrile, blafarde… Son poing se serra et il saisit de nouveau son téléphone.

"Mais avec un grand, immense et incommensurable, plaisir !" : Il aurait même voulu ouvrir la fenêtre pour le crier.

Bien sûr, s'absenter aussi longtemps voulait dire laisser Jack tout seul. Enfin, sans son maître. Le bâtard n'était pas trop chiant, sauf pour dormir. Il faudra que Pandora installe son panier dans sa chambre, mais ça elle le savait. L'animal devait souffrir d'un manque de présence, ou même d'abandon. Car depuis qu'il l'avait, il ne supportait pas de rester tout seul quelque part. La nuit, c'était avec son maître, ou même pas rien. Avec son maître ! Bon, il ne dormait pas non plus avec le chien dans son lit, bien que celui-ci s'était déjà octroyé cet interdit, mais au pied.
Marcus avait des remords à laisser Jack, il l'aurait bien emmené, cependant les animaux de compagnie n'étaient jamais acceptés dans les hôtels. Pour se faire pardonner, il se rattraperait en looooongue balade.
Pour ce week-end, l'homme avait un millier de question pour Hedwige : où ils allaient ? Qu'est-ce qu'elle voulait voir ? Qu'est-ce qu'ils allaient faire ? Comment était l'hôtel ? Où allaient-ils manger ? Est ce qu'ils pourraient aller au chemin de traverse ? Visiter des expos ? Aller dans le vieux Londres ? Faire les librairies ? Il était à la fois aussi stressé que pour un entretien, et aussi excité qu'un môme le soir de noël. Cependant, connaissant la jeune femme, elle avait dû avoir tout prévu de A à Z. Ne lui restait plus qu’à préparer sa valise.

Préparer sa valise… C’était toujours un très grand moment pour Marcus. A la limite du sketch. Pour ses affaires, l’homme avait toujours une check liste. Cependant, il avait toujours peur d’oublier quelque chose, que ce soit dans son sac que dans la liste. Alors il le défaisait, pour le refaire, avec une nouvelle liste. Mais après ça, il la refaisait encore sa liste. Et son sac ! C’était presque un toc. Bien sûr, tout ce manège était exécuté après avoir passé des heures sur la question, dont la réponse ne pouvait être 42. Quoi mettre ? Pourtant ce n’était que trois jours… Néanmoins, si pour ses vêtements c’était un cirque, la trousse de toilette était encore pire. Seulement ça, ce n’était dû qu’à la grande et unique faute de son traitement. Traitement qu’il gardait toujours sur lui, de peur de se faire voler son sac.

Le jour J, marqué d’une croix rouge sur le calendrier de la cuisine, son bagage était près : un sac Ghostbuster orné de badge à l’effigie de Peter, Raymond, Egon et Winston, aussi bien du film que des dessins animés. Mais aussi de Jillian, Erin, Abby et Patty, parce qu’il n’y avait pas de raison. Et surtout slimer !
Le mutant revenait d’une balade avec les trois chiens, lorsqu’il entendit le klaxonne retentir. Embrassant Pandora, puis Jack, puis Atilla, puis Biscuit, il attrapa son sac et dévala les escaliers, plutôt que de prendre l’ascenseur. Il avait hâte de partir, en réalité, mais en franchissant les portes de l’immeuble, Marcus s’efforça de conserver son calme. Son large sourire, à la vue de la rousse, fut largement masqué par son échappe du 4ème Docteur, qui lui mangeait plus de la moitié du visage. Lorsqu’elle lui sauta au cou, il en échappa son bagage, pour refermer instinctivement ses bras autour de sa taille. Sa bonne humeur était toujours bonne à voir. D’autres l’auraient peut être trouvé épuisante. Pas lui. Car il l’était tout autant, à sa façon. Alors son seuil de tolérance se trouvait très haut perché.
A ses mots il acquiesça, prêt à lui déverser son millier de question qui lui brûlait les lèvres, à propos de leur visite. Cependant, chacune d’elle mourut lorsqu’elle évoqua de dormir à deux. Dans le même lit. Le même lit… Et pourquoi des pyjamas ? Elle en avait un par soir ? Ou pensait-elle qu’il ne dormait sans rien, et lui avait acheté un pyjama ? Pourtant il en avait un ! C’était marqué sur sa liste… Ses listes… Un pyjama chewbacca, même...
D’un coup, le brun se sentit rougir. Il devait même commencer à fumer, trahit par ce froid de janvier, quand elle l’embrassa sur la joue.
- « Pyjamas ? Maisouibiensûrj’enai. Maistusaisjepeuxaussidormirparterre, prendreunmatelas, unduvetpeutêtremêmedormirdanslabaignoire. Ça peut s’arranger, tu sais, ça ne me dérange pas. Se mit-il à déblatérer de façon rapide et peut être un peu inaudible, quand il sentit une grande vague de gêne le submerger d’un coup.
Cependant Hedwige se trouvait déjà dans la voiture, et il se sentit encore plus bête, pantois sur le trottoir. Se reprenant, il chargea son sac dans le coffre, puis prit place à côté d’elle.
- Pas tout à fait encore prêt ! Objecta Marcus en levant un doigt, lorsqu'elle lui demanda.
Il sortit de sa poche son pop de yoda bubble head, qui ornait toujours la plage avant de sa propre voiture, et le posa sur celle de la voiture de son amie. Puis il sortit une petite serviette éponge, pour la poser sur l’épaule d’Hedwige.
- La serviette est sans doute l'objet le plus vastement utile, que puisse posséder le voyageur interstellaire. Il faut toujours l’avoir sur soit ! Puis il sortit son permis de conduire, de la poche interne de son manteau, et le brandit sous son nez. Moultipass ! Parce qu’il est absolument hors de question que je te laisse conduire tout le trajet. Rangeant le dit permis, il boucla sa ceinture, monta un peu plus le son de la musique, brandit son poing en avant et scanda dans un français, fortement marqué par son accent irlandais : Allons-y Alonso !

Et être coincé cinq heures et trois jours avec un geek cinéphile, elle en disait quoi Miss Nelson ? Puis, ne tenant plus, l’ultime question finit par franchir ses lèvres.
- Et du coup, c’est quoi le programme ? »
Parce qu’après le teaser, il voulait bien la bande annonce.


☾ anesidora


Dernière édition par Marcus B. O'Sullivan le Sam 2 Juin - 0:11, édité 5 fois

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Mar 20 Mar - 20:47
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Roadtrip is coming

Ouverture et fermeture de bouche, suivi d’un éclat de rire sans réponse donnée. Hedwige se sauve dans la voiture, laissant Marcus en proie à ses questionnements pyjamatesques. Bien sûr qu’elle a prévu plusieurs pyjamas. C’est évident qu’elle a prévu plusieurs pyjamas ! Parce qu’elle ne sait pas si elle aura trop chaud, ou trop froid. Et parce qu’elle transpire souvent la nuit, à cause de ses cauchemars. Transpirer à devoir en changer les draps. Alors, lorsqu’elle part en voyage, Hedwige prévoit toujours d’avoir un pyjama par soir. Juste au cas où. Elle ne comprend pas très bien la réaction de Marcus, par ailleurs. De la gêne ? Pourquoi serait-il gêné de devoir dormir avec elle ? Ils sont amis, après tout. Il n’est pas si rare que ça que des amis puissent partager le même lit. En tout cas, sa réaction est amusante, et Hedwige ne peut pas s’empêcher de rire en l’attendant dans la voiture. Rire, toute une philosophie de vie. Le rire d’Hedwige est un petit rire qui tinte, timbré d’une touche de légèreté. Un rire presque innocent, presque enfantin, qui vient s’accorder à merveille avec ses sourires radieux et chaleureux. Souvent, on dit à la petite rousse que son rire est communicatif ; chaque fois qu’on lui a dit cela, elle n’a pas pu s’empêcher… de rire. Le regard posé sur Marcus, Hedwige a ce sourire un peu bête et radieux en l’observant faire son petit cirque. « Il est trop mignon ! » s’exclame-t-elle, en voyant le petit Yoda. « J’ai toujours, toujours, toujours voulu te le voler. Mais je me suis dit que voler, ce n’était pas super cool. Mais je l’aime trop. A chaque fois que je rentre dans ta voiture, je me dis que je l’aime trop. Et regarde, il est dans la mienne, maintenant ! » Sourire qui s’agrandit, alors qu’elle ne quitte plus le Yoda des yeux. Même pas cinq minutes qu’ils sont ensemble, et ils sont déjà probablement insupportables pour le commun des mortels…

« Hein ? » L’exclamation est à la hauteur de l’incompréhension visible et palpable de la rouquine, qui fini par ne faire que hausser les épaules en gardant la serviette sur ces dernières. « D’accord, alors ! » Pas difficile à convaincre pour deux sous. Elle ne saisit pas franchement la référence, mais ça ne la dérange pas ; au moins, elle a compris qu’il y avait une référence qu’elle n’avait pas comprise. Hedwige, elle, sort un paquet de chewing-gum à la fraise de son sac, en engloutit trois au fond de sa bouche, puis présente le paquet à Marcus en mâchonnant les siens. « Y ch’ont ‘achement bons, tu dev’ais goûter ! » La seconde d’après, elle sursaute avant d’éclater de rire lorsqu’il lui brandit sous le nez son permis de conduite. Et elle rit encore plus quand elle saisit, cette fois, la référence. « Merci bien ! Leeloo Dallas Moultipass ! » Et la voilà qui se remet à pouffer de rire en mâchonnant son chewing-gum. Quand la voiture démarre enfin, dans une bonne humeur qui aurait probablement fatigué la plupart des gens, Hedwige ne peut pas déjà pas s’empêcher de taper sur le volant au rythme de la musique, tout en conduisant. Quel était le programme ? Une question qui fait naître un sourire faussement énigmatique sur les lèvres trop souriantes de la jeune femme trop joyeuse. « Tu aimerais bien le savoir, hein… » le taquine-t-elle, en essayant de rester la plus concentrée possible sur la route. Sa bouche ne reste fermée que quelques secondes, avant qu’elle ne finisse par s’exclamer ; « Bon ooookay, je vais te le dire. Au départ, je ne voulais pas, parce que je voulais que ce soit une surprise. Mais je n’arrive pas à garder tout ça pour moi, parce que ça va être trop bien, et qu’il faut que tu le saches ! Alors du coup, il faut que je te raconte ! » Elle a prévu un programme assez précis. Probablement un programme qu’ils ne suivront pas vraiment, ou pas totalement, mais au moins, il est précis. « En arrivant, il faut passer à l’hôtel. D’ailleurs, je n’ai pas compris cette histoire de pyjamas, et puis tu vas pas dormir par terre, je te jure, je ronfle pas… » Elle se mordille la lèvre ; « Bon okay, peut-être que je ronfle un peu, DES FOIS, quand je suis fatiguée. Et j’espère que je ne ferai pas de cauchemars, parce que sinon, faudra changer les draps. Enfin… non… enfin, si… Mais c’est pas parce que je fais encore pipi au lit, hein, c’est juste que mes cauchemars me font beaucoup transpirer, alors faut tout changer, alors du coup, j’ai plusieurs pyjamas. C’était quoi, ta question, déjà ? » Elle ne s’est jamais fait diagnostiquer hyperactive. Peut-être qu’elle aurait dû. « Aaah oui ! Le programme ! Hôtel ET… attention ! Vu qu’on va arriver un peu tard, et tout… J’ai réservé une table dans un restaurant qui a l’air trooooop bon. Ils font des hamburgers, rien que la photo, j’avais envie de lécher mon ordinateur… et leurs desserts… Ils ont, devine… Une fontaine au chocolat. Oui, Monsieur ! Une. Fontaine. Au. Chocolat ! Je veux déjà y être ! Tu crois que je pourrais commencer par le dessert ? Ou juste me faire un repas de dessert ? » Le plus étrange, probablement, c'est que son ton est redevenu sérieux en lâchant cette grotesque question.

Se perdre dans ses discours, un grand classique chez Hedwige. En vérité, elle pourrait parler pendant des heures sans même s’en rendre compte. Il lui arrive même de parler dans son sommeil, à vrai dire. Comme si elle ne pouvait pas s’en empêcher, tout comme elle ne peut toujours pas s’empêcher de continuer à marquer le rythme de la musique sur le volant, même en le tournant. « Après ça, on rentre à l’hôtel. Parce que demain… Tu es prêt ? Dis-moi que tu es prêt ! » Elle profite d’un feu rouge pour se tourner vers lui avec un sourire amusé. « Je n’aurais que trois mots à dire ; Studios Harry Potter ! Il va falloir qu’on se lève tôt, parce que j’ai pris le truc avec tous les trucs dedans, parce que je veux pouvoir tout, tout faire ! Alors du coup, faudra être au point de rendez-vous à genre 8 heures, je crois ! Mais ce n’est pas un truc totalement guidé, ça serait trop nul, mais juste un peu, pour qu’on ne manque rien ! Il faudra qu’on se fasse des sandwichs, j’ai acheté ce qu’il fallait ! » Elle s’est ruinée, pour ce week-end. Mais elle ne semble même pas s’en rendre compte elle-même. Rien que le prix du voyage, de l’hôtel, des visites et celui de la garde pour sa troupe de rats – par une petite association spécialisée qui doit venir une fois par jour pour vérifier que tout le petit monde va bien – elle a déjà conscience qu’elle finira le mois sans pouvoir grandement varier ses repas. Mais ça vaut le coup. « Donc, demain, ça nous fera toute la journée. Et pour le soir, j’ai rien prévu, alors on décidera sur place ! » Elle acquiesce, presque pour elle-même. « Et le lendemain, je voudrais bien pouvoir visiter Londres, tu sais, tous les endroits qu’il faut voir, et tout. Je rêve de jouer les touristes. Alors j’ai pris une carte de Londres, et j’ai fais un parcours. On devra partir tôt aussi de l’hôtel, parce qu’il faut aussi penser qu’on aura le retour à faire, mais ça devrait passer ! Et tu peux même ajouter des trucs, je n’ai pas pris toute la place au cas où tu veux visiter des choses qui te tiennent à cœur ! » Combien de temps a-t-elle parlé, au juste ? Il voulait une bande-annonce, voilà qu’il se retrouvait avec presque le début du film, en réalité. « Est-ce que ça te va, ou pas ? Et, question encore plus importante… Est-ce qu’on peut reparler de cette histoire de pyjamas ? Non, parce que ça me tourne dans la tête depuis qu’on est parti. Donc, il faut que tu m’expliques. » De nouveau, elle acquiesce. Vigoureusement, cette fois. Comme si elle se donnait raison à elle-même.

Drôle de jeune femme que la petite Hedwige Nelson, perdue dans un roadtrip avec le tout aussi drôle de jeune homme que peut être ce grand Marcus O’Sullivan !

ft. Marcus

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Dim 25 Mar - 4:37
Marcus B. O'Sullivan
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Roadtrip is coming

« J'aime cette expression "allons-y", je devrais l'utiliser plus souvent. Allons-y. Ouvrez les yeux Rose Tyler, allons-y. Et en plus, ce qui serait vraiment génial c'est que je rencontre quelqu'un qui s'appelle Alonso comme ça je pourrais dire "Allons-y Alonso" à chaque fois ! Vous me regardez bizarrement. » – Doctor Who 10ème.


Avait-elle bu ? Qu’avait-elle prit ? Avait-elle prit ses cachets ce matin ? De quel asile pouvait-elle bien sortir ? Etait-ce une psychopathe ? Une schizophrène peut être ? OH MON DIEU SE TROUVAIT-IL A LA PLACE DU MORT, A COTE D’UNE PSYCHOZOPHRENE QUI CONDUIT SOUS INFLUENCE ???!!! J’VEUX PAS MOURIR JEEEEEEEEEUNE !!!!!
C’est sans doute là, la réflexion que pourrait se faire une personne normale. Enfin normale, peut être profondément paranoïaque, et aussi bonne à enfermée, que cette même personne pourrait le suggérer pour son interlocutrice. Une personne un peu plus normale se dirait simplement : mais pourquoi rit-elle autant ? Et quand est-ce qu’elle s’arrête ? C’est sur pile ou sur secteur ? Ou est le bouton off ?
Dans la tête de Marcus, ça pouvait plus ressembler à un épisode de My Little Pony. Bon, ok, ça lui était arrivé de le regarder, les soirs où il avait quelque peu abusé de la boisson, sans trop de conséquence pour sa santé. Pour lui, le rire d’Hedwige n’était pas désagréable. Sa bonne humeur ne lui semblait pas insupportable. Non, à ses yeux, c’était bénéfique. Presque thérapeutique. On pouvait dire que la rousse riait pour deux. Puis bon, fallait pas se mentir, ce n’était pas avec les conneries que pouvait débiter le mutant, qu’elle arrêterait de rire.
Le voyage démarra bien ! Bon, un peu moins vu qu’elle lui avouait qu’elle voulait voler son Yoda, mais bien quand même !

Ses yeux dérivèrent du pop à son ami, puis de son ami au pop. S’il l’avait emmené, c’est parce qu’il ne prenait jamais le volant sans cette petite figurine de plastique, depuis qu’on l’avait installé là, pour un de ses anniversaires. C’est Charlie qui l’avait mis sur sa plage avant, alors autant dire qu’il ne s’en séparerait pour rien au monde. Cependant, il notait dans un coin de sa tête que s’il en trouvait un, il lui offrirait. Mais le siens, avec sa couleur un peu passée, au cause du soleil, restait dans sa voiture. Le temps qu’il pouvait encore l’avoir.
Pour toute réponse, il sourit à son amie et appuya sur la tête du Yoda, qui dodelina immédiatement du chef. Seulement, lorsqu’elle lui fit comprendre qu’elle ne connaissait pas du tout H2G2, il afficha une tête faussement offusquée.
- « Keuwa ? Tu ne connais pas H2G2, le guide du voyageur intergalactique !? S’exclama-t-il. Bon ! En temps normal, je te dirais : lis le livre ! Mais comme c’est un peu un pavé, et que j’aurais jamais le courage de te faire la lecture… On louera le film pendant le week-end on le regardera à l’hôtel ! Décréta-t-il sans vraiment lui demander son avis. Comme ça, tu comprendras l’utilité parfaitement indispensable de la serviette, pour tout voyage interstellaire ! Bon, là c’est inter-ville, mais ça marche quand même. »
Acceptant le chewing-gum qu’elle lui tendit, il le mâchouilla le plus discrètement possible, car les bruits de mastications n’étaient pas ce qu’il affectionnait le plus. L’homme n’était pas non plus complètement misophone, mais légèrement tout de même.

Le brun était un peu nerveux, sans vraiment savoir pourquoi, mais aussi excité. Et ça, il savait pourquoi. Avec une certaine patience, il attendit que la rousse lui réponde. Marcus aurait bien tenté les yeux du Chat Potté, cependant chez lui, ça faisait plus merlan qu’autre chose. Alors il attendit patiemment qu’elle lui réponde. De toute manière, il savait très bien que la réponse viendrait, il commençait à la connaître depuis le temps. Un petit peu.
Il ne fit pas vraiment attention à ce qu’elle dit au départ, parce que rien que la nouvelle évocation de l’hôtel, ainsi que le fait qu’ils allaient dormir ensemble, suffit à lui redonner du rose à la pointe à des oreilles. Pour ce qui était des cauchemars, il ne pouvait que compatir. Pour lui qui avait encore une peur irrationnelle des orages, ce n’est pas lui qui allait lui jeter la pierre. Même si intérieurement, il priait tous les Dieux existant – de la religion, ou de la littérature, ou des jeux-vidéos – pour qu’elle n’en fasse pas ce week-end. Le mutant n’était pas bien sûr de savoir gérer. Pourtant son boulot c’était aide à la personne ? Non ?

- « Tu sais, au moyen-âge ils ne s’encombraient pas de l’entrée, plat, dessert, en séparant le sucrée et le salée. Ils faisaient tout en même temps ! Lâcha-t-il alors que son cerveau n’avait reprit le fil qu’à partir de « fontaine en chocolat ». Du coup si t’as envie de commencer par le dessert, ou faire que des desserts, qui t’en empêchent ? Tu pourrais boire ta soupe avec une paille, ou manger tes céréales avec une fourchette, il haussa les épaules en perdant son regard par la fenêtre, tu fais bien ce que tu veux. C’est pas moi qui te dirai quoi que ce soit.
Son visage se tourna vers son interlocutrice, lorsque celle-ci le regarda avec son petit air amusé.
- My b… brain ! is ready ! » Se rattrapa-t-il au vol, évitant de justesse la connerie du « my body is ready ».
Ça n’aurait pas vraiment été très approprié, compte tenu des prochains événements. Mais lorsqu’elle mentionna les trois mots magiques "Studios Harry Potter", ses yeux s’écarquillèrent tel un enfant en plein admiration devant des déco de noël. Ou en train de déballer ses cadeaux d’anniversaire. Ou en train de découvrir à quel point le monde est merveilleux sous MDMA. Il aurait put voyager avec ce fabuleux arbre géant, se contenant de "I’am Groot" pour communiquer, que ça aurait sonné pareil pour lui. Hedwige pouvait bien lui raconter tout ce qu’elle voulait derrière : l’emmener voir un film niais à pleure d’ennuis et à vouloir se pendre pour y échapper enfin, visiter l’enfer, ou se faire épiler la raie des fesses… Nan il n’avait plus rien écouté.
- « Zhu li ! Do the thing ! Qu’il s’exclama, comme il aurait aussi bien put dire “Stéphanie de Monaco !”.
Juste histoire de ne pas rester bouche bée et lui signifié qu’il n’avait rien suivit. Ce sale gosse. Ce qu’il réalisa surtout, c’est que ce week-end avait dû la ruiner. Et le brun s’en voudrait à vie s’il ne participait pas à quelque chose. Quoi qu’elle en dise, il la rembourserait. L’essence, la chambre, le studio, le restau. Pas moyen qu’elle paie tout, il se sentait déjà assez mal comme ça, à présent que le programme se trouvait révélé. Et surtout maintenant qu’elle remettait l’histoire du pyjama sur le tapis.
Mais peut être qu’elle n’avait compris que ça, de tout son charabia. Pourtant ce n’était pas ça qui l’avait perturbé le plus !

- Euh… Ne sachant que répondre, Marcus se passa nerveusement une main dans les cheveux. Le pyjama, de l’hindoustani pāy-jāma, dérivé du mot persan pāy-jāme, qui signifie  vêtement de jambe, désigne un pantalon ample. Commença-t-il à réciter, telle une encyclopédie. Il est usuellement utilisé pour aller dormir. Il s’instaure comme vêtement de nuit en Europe, ainsi qu’en Amérique du Nord vers 1870. En 1918, Coco Chanel porte le pyjama de plage, qui va devenir populaire auprès des femmes dans les années 20 et 30. Puis finalement, il se prit à son propre jeu et enchaîna après une courte pause. D’ailleurs, les soirées pyjama sont apparues entre 1920 et 1925 aux Etats-Unis et au Canada. Aujourd’hui le pyjama se décline de manière vraiment diverse, pouvant aller d’une à deux pièces. En pantalon, en short, en shorty, en t-shirt à manches courtes ou longues, en débardeur… Dans des matières diverses. Cela peut être un vêtement pour traîner ou bien un accessoire de lingerie, véritable outil de séduction ! D’ailleurs j’aime bien traîner en pyjamas ! Pour jouer au jeu vidéo, ou même construire des forts de draps ! Un jour j’espère réussir à recouvrir tout l’appart’. Ce sera mon plus grand fort ! Tu devrais essayer, c’est chouette pour regarder des films, ou des marathons série.
C’était quoi la question déjà ? Elle ne lui avait pas demandé une histoire de pyjama ? Enfin y avait pas grand-chose à dire d’autre. Oui quelque part Marcus était gêné de dormir avec elle, et elle l’avait vraiment prit de court. Peut être était-ce une habitude pour elle, mais pas vraiment pour lui. Ça lui arrivait de dormir avec son frère, ou sa sœur. Sinon ses petites-amies, mais jamais avec ses amies. Avec un grand E à la fin. Remarque même ses amis tout court. Du coup, oui il avait un peu un éludé la question avec ses imbécillités, mais il ne voulait pas non plus plomber l’ambiance. Imbécilités qui n’en étaient pas totalement non plus, c’était l’histoire du pyjama, il l’avait lu ! Voilà ce qui se passait quand on lisait tout et n’importe quoi. D’ailleurs, si elle insistait, il pouvait même inventer une histoire loufoque à base se pyjamas. Bon il faudrait qu’il y réfléchisse un peu, mais il trouverait.

- Oh et d’ailleurs ! Je sais pas si tu aime faire des jeux en voiture. Mais bon, comme on a pas mal de route, on pourrait en faire ? Ajouta le mutant, histoire de changer définitivement de sujet. Et j’espère aussi que t’as prévus les escales techniques dans ton programme de routard ! »
Pas que Marcus avait une vessie particulièrement petite, ou que c’était une façon déguisé de dire « je ne te fais pas confiance pour tenir toute le trajet ». Au contraire, l’homme pensait plus au fait qu’elle se repose un peu, parce que la route c’était éprouvant. Et s’ils faisaient un arrêt, il pourrait peut être conduire un peu, pour la soulager. A moins qu’elle ne lui fasse pas confiance non plus, à cause de son épilepsie.


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Dim 22 Avr - 14:02
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Roadtrip is coming

Que peut-elle faire de plus que rire, et être heureuse ? Le voyage commence à peine, et elle est déjà pleine d’une joie indescriptible, parce que chaque seconde passée en compagnie de Marcus est un bonheur incommensurable. Hedwige fait des efforts pour essayer d’entrer dans l’univers de son ami. Elle écoute attentivement, acquiesce, rit et, surtout, ne fait pas semblant. Elle s’intéresse vraiment à ce qu’il dit, quand bien même ce qu’il débite puisse paraître stupide aux oreilles de bien des personnes. Elle accepte donc sans broncher le film imposé par l’homme. Elle est même pressée, en réalité, de pouvoir le regarder, car ça signifie qu’elle pourra encore mieux comprendre les références lâchées par Marcus. Plus la conversation se poursuit, plus Hedwige semble heureuse, presque comme si elle allait finir par exploser de bonheur. Si elle avait été une fée, comme celles de Peter Pan, dont la lumière est en relation directe avec ce qu’elles ressentent, Hedwige aurait probablement été éblouissante à cet instant. Oui, sans doute, elle se serait mise à briller de toutes ses forces. Mais Hedwige n’est pas une fée, et tout ce qui lui reste pour exprimer le surplus de sentiments positifs est son sourire. Il faut dire, aussi, que Marcus ne l’aide pas à se séparer de ce sourire. Non, au contraire, chaque fois qu’il ouvre la bouche, Hedwige éclate spontanément de rire.

Comme pour l’histoire des pyjamas, d’ailleurs. Il prend ça tellement littéralement que l’éducatrice spécialisée en reste ébahie quelques secondes. Elle n’a aucune réponse aux questions qu’elle se pose, mais l’explication de Marcus est bien plus intéressante. « T’es bête. » lâche-t-elle enfin, sans cesser de rire. Cela ne sonne pas comme une insulte, bien au contraire. Plus comme une façon de dire « Je t’adore, parce que tu me fais rire. ».  Toujours est-il qu’elle décide de ne pas insister sur la question des pyjamas, même si elle aurait voulu comprendre pourquoi Marcus avait été gêné. Peut-être que ce n’était pas important, après tout ? Ou peut-être que c’était quelque chose qu’il voulait garder pour lui. « On aura qu’à construire un fort, tous les deux. La prochaine fois, je t’inviterais chez moi, et on transformera mon appartement en château fort de draps ! Et on pourra regarder tes voyages intergalactiques-stellaires ! » Si elle s’écoutait, Hedwige passerait probablement l’intégralité de son temps libre avec Marcus. Il faut dire que les deux se sont bien trouvés ; tout aussi insupportables l’un que l’autre pour le commun des mortels, et tous deux encore bien ancrés dans un univers purement enfantin. Comme s’ils ne voulaient pas grandir, ni l’un, ni l’autre. Deux enfants dans des corps d’adultes ; oui, vraiment, leur amitié coule de sources !

« Oh oui, des jeux ! » s’exclame Hedwige avec sa spontanéité caractéristique. « Je connais pleins de jeux de voiture ! » Ce genre de passe-temps a aussi l’avantage de l’aider à garder sa concentration, lorsqu’elle conduit. Mais elle fronce les sourcils ensuite. « Tu as déjà besoin d’aller aux toilettes ? » demande-t-elle, le plus naturellement du monde, quand Marcus parle d’escales techniques. « Oui, j’en ai prévu. De toute façon, il faudra que tu prennes le relais pour conduire, à un moment, ça va être trop compliqué pour moi de me concentrer sur la route, jusqu’à Londres ! » En une phrase, Hedwige montre à Marcus toute la confiance qu’elle lui porte. Après tout, si on lui a donné son permis malgré son épilepsie, c’est qu’il a le droit de conduire ; alors Hedwige a confiance dans les capacités de Marcus, surtout dans sa capacité de jugement. Elle compte sur lui pour lui laisser le relais, s’il se sent trop mal pour continuer à conduire. Le reste de la route, en tout cas, se déroule de la plus délicieuse des façons. Pendant un bon moment, ils jouent à plusieurs jeux, tout en continuant de discuter. Oh, bien entendu, les conversations n’ont pas beaucoup de sens, à croire qu’ils ont réussi à former autour d’eux une bulle dans laquelle leurs deux univers se rejoignent. Une bulle dans laquelle ils sont les seuls à réellement réussir à évoluer…

Arrivés à mi-chemin, la place de chauffeur s’échange entre Hedwige et Marcus. Quant au reste du trajet ? La rouquine ne s’en rappelle pas vraiment, toute la fatigue accumulée s’écrase sur elle et elle fini par s’endormir, bercée par la conduite de Marcus. Ce n’est que vers la fin du trajet qu’elle se réveille, en s’excusant de l’avoir abandonné, et qu’elle reprend le volant pour ce qu’il reste de chemin à parcourir. Elle fait totalement confiance à Marcus, oui, mais elle ne veut pas qu’il s’épuise non plus. Et puis, Hedwige aime bien conduire. Quoi qu’il en soit, ils finissent enfin par se retrouver à Londres. L’éducatrice se fait violence pour ne pas s’émerveiller de tout et surtout, pour ne pas s’arrêter dès qu’elle voit quelque chose qui lui plaît. Hedwige a toujours eu la capacité de concentration d’une petite cuillère fondue… Non, finalement, ils arrivent enfin à l’hôtel et après avoir garé la voiture dans le parking souterrain relié à l’hôtel, c’est vers la réception qu’ils se dirigent, les bras chargés de leurs bagages. Hedwige n’a pas fait semblant pour ce week-end ; l’hôtel est plutôt chic, et indéniablement beau. Ce n’est pas le meilleur de Londres, mais il ne fait pas non plus parti des plus mauvais, bien au contraire. « Bonjour, j’ai réservé une chambre au nom de Hedwige Nelson… Oui, c’est ça, pour deux personnes. » « C’est la chambre 142, au premier étage. Bon séjour. » La petite rouquine remercie la réceptionniste, avant de partir vers les ascenseurs pour s’y engouffrer. Se retrouvant seule avec Marcus, c’est les yeux pétillants d’espoir qu’elle demande ; « Il te plaît, l’hôtel ? »

Enfin, après plus de cinq heures de route, ils se retrouvent dans une chambre confortable, au milieu de laquelle trône un magnifique lit deux places. La chambre est vraiment accueillante, avec assez d’espace pour permettre à deux personnes de s’y déplacer sans se gêner. Elle n’a rien d’exceptionnel, en soi, mais elle est tout de même très belle. « Je suis contente, elle ressemble vraiment aux photos ! Et, viens voir, le mieux, c’est la salle de bain !! » Elle laisse juste le temps à Marcus de poser ses bagages que, déjà, elle l’entraîne dans la salle de bain. C’est la douche qui est l’élément principal du spectacle ; une douche à l’italienne, avec des jets de massage, qui donne profondément envie de rester des heures et des heures sous l’eau. « Je veux la tester en première ! » s’exclame Hedwige, visiblement surexcitée par cette vision de confort. « De toute façon, il faut que je me change avant d’aller au restaurant. Je vais chercher mes affaires, je me prépare et je te laisse la salle de bain, d’accord ? » Le dernier mot meurt, de toute façon, dans le fond de la pièce principale, là où Hedwige part récupérer ses bagages pour les ramener dans la salle de bain. « Je vais me mettre toute nue, tu devrais sortir. » précise-t-elle, avant d’éclater de rire.

Dès qu’elle est seule et que ses vêtements forment un petit tas sur le sol carrelé de la salle de bain, Hedwige se précipite dans la grande et belle douche, dont elle rêve depuis des jours. La douche dure probablement des plombes, mais elle profite de toutes les fonctionnalités de la cabine. Lorsqu’elle en sort enfin, elle est plus détendue que jamais… et prend encore deux plombes supplémentaires pour se préparer. Elle veut être jolie, ce soir. Elle veut que Marcus soit fier d’aller au restaurant avec elle. Alors, elle met une de ses plus jolies robes ; aussi rouge que ses cheveux, avec un dos nu vertigineux. Elle ne se rend même pas compte que ça pourrait être le genre de robes à mettre pendant un rencard. Elle ne sait même pas vraiment ce qu’est un rencard. Elle remonte ses cheveux en un chignon complètement désordonné, laissant des mèches s’en échapper pour encadrer son visage. Et, enfin, elle se maquille légèrement, relevant juste son regard et habillant ses lèvres d’un joli rouge qui va à merveille avec la robe. Lorsqu’elle ressort de la salle de bain, il est certain qu’elle est belle, avec ce charme enfantin qui tranche presque avec la tenue qu’elle porte.

Elle se plante alors devant Marcus, pour tourner sur elle-même. Et pose enfin la question fatidique ; « Tu me trouves jolie ? »

ft. Marcus

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Mar 1 Mai - 3:39
Marcus B. O'Sullivan
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Roadtrip is coming

« J'aime cette expression "allons-y", je devrais l'utiliser plus souvent. Allons-y. Ouvrez les yeux Rose Tyler, allons-y. Et en plus, ce qui serait vraiment génial c'est que je rencontre quelqu'un qui s'appelle Alonso comme ça je pourrais dire "Allons-y Alonso" à chaque fois ! Vous me regardez bizarrement. » – Doctor Who 10ème.

On dit que le rire vaut toutes les thérapies du monde. Et même tous les médicaments. Ce n’est pas pour rien que dans Monstre et Cie, le rire des enfants est bien plus productif en énergie que leur crie. Le rire est communicatif. On rit juste parce que quelqu’un rigole, sans même savoir pourquoi.
Hedwige a cet effet là sur lui. Elle rit, alors il rit également, alors que quelques secondes plutôt, seulement un sourire lui fendait le visage. Mais comment résister à son rire ? C’était impossible. Hedwige… Elle devait être la meilleure rencontre qu’il avait fait jusque là. Parce qu’ils étaient pareil tous les deux. Ils se comprenaient sans même se comprendre, puis surtout, il ne se jugeait pas. Hedwige elle était son rayon de soleil, celle qu’il l’avait sortit du gouffre au pire moment et lui avait donné un autre but. Alors, dans l’association il n’était qu’une façade. Mis à part la jeune femme, il n’était pas sûr que quelqu’un d’autre avait connaissance de son statue de co-fondateur de We are one. Parfois il s’en voulait un peu, de pas faire grand-chose, mais à part installer le réseau informatique, le reste lui paraissait tellement chinois. Puis la paperasserie, pour l’angoissé qu’il était, ce n’était pas trop ça.
Mais ce n’était pas trop le propos du voyage. Puis si elle voulait lui secouer les puces sur le sujet, sans nul doute qu’elle ne se gênerait pas pour le faire. Parce qu’elle était comme ça Hedwige, elle savait dire les choses et c’est bien ce qu’il appréciait chez elle. C’était si facile de lui parler.
C’est bien pour ça qu’il ne se vexait pas, face à sa réflexion suite à son explication encyclopédique du vêtement de nuit. Il savait qu’il était bête, ce n’était pas une nouveauté. Mais au moins elle était passée à autre chose. Et lui aussi. Il serait bien grand temps de régler cette histoire de pyjamas, une fois arrivé sur place. Bien que le mutant savait pertinemment que ce n’était pas le pyjamas le problème, puis que non, ça ne se règlerait pas comme ça. Pour la rousse peut être, pour le brun pas du tout. Mais qu’importe…

Sa proposition balaya instantanément cette pensée et son regard se posa sur elle, comme un enfant à qui on aurait proposé de dévaliser Zonko ou la boutique des frères Weasley. C’était sans doute la meilleure proposition qu’elle pouvait lui faire.  
- « Volontiers ! Et c’est voyageur galactique. » Qu’il rectifia sur un ton profondément taquin.
Lorsqu’elle lui dit que de toute manière, c’était prévus qu’il prenne le relais pour la conduite, Marcus eut d’un coup un peu chaud. Bon, c’est vrai qu’il lui avait proposé, mais ce n’était pas non plus dit qu’elle accepte. Après tout, il était quand même épileptique et, quand bien même il avait son permis de conduire, en règle générale, tout le monde n’accordait pas sa confiance à un épileptique, pour ce qui était de les conduire en vie d’un point A à un point B. Ce n’était pas le cas de la jeune femme. Sa confiance pouvait parfois être déconcertante, néanmoins le mutant avait appris à composer avec.
Arriver au milieu du trajet, Marcus prit soin de se détendre. Du moins autant qu’il le put. Pourtant, en tant qu’ancien ambulancier il devait avoir l’habitude de conduire des véhicules différents. Seulement tout ça lui semblait si loin. Il mit du temps avant de quitter le parking, réglant tout, contrôlant les pédales, passant les vitesses, afin d’avoir la petite voiture bien en main. Pauvre Hedwige qui devrait tout régler après. Seulement, avec leur presque vingt centimètres d’écart, il avait un peu les genoux dans le volant.
Au bout d’un moment, il avait finit par se détendre, adoptant une conduite souple, comme s’il avait un blessé à l’arrière. Se mettant à chanter doucement sur les musiques qui passaient, le brun ne se rendit pas compte tout de suite qu’elle s’était endormit. Réajustant ses lunettes de top gun, le mutant s’employa à être un peu plus discret, pour ne pas la déranger. Profitant d’un moment de ralentissement, l’homme l’observa quelques secondes, puis ôta une mèche qui lui tombait en travers du visage, avant de reporter toute son attention sur la route.

Marcus avait profité qu’elle se reposait pour faire l’idiot. Mimant un solo endiablé de batterie sur le volant, ou tirant la langue à un sale gosse. Mais lorsqu’elle s’éveillait pour finir le trajet, il s’employa à conserver un sérieux pour le moins déconcertant, souriant bêtement derrière sa main pour lui-même. Sur place, ils sont comme deux gosses, chacun le nez collé à leur côté de vitre pour s’émerveiller de la ville.
C’est sur l’hôtel que le mutant resta un peu plus pantois. C’est qu’il n’avait pas vu les photos lui. Dans le hall, il se tordit le cou dans tous les sens, pour observer le plafond et tout ce qui pouvait bien l’entouré, échappant un « Whoah ! » un peu trop sonore pour le couple qui les croisa dans le hall. Réfrénant son émerveillement, l’irlandais ferma son clapet, et traina sa valise jusqu’à la réception où il laissa la rouquine parler. Une fois dans l’ascenseur, l’homme se colla au fond, les yeux rivés sur les numéros, attendant leur étage. Il avait de nombreuses peurs et angoisses, les petits espaces clos en faisaient partit. Il n’était pas réellement claustrophobe, tout du moins vraiment bien moins qu’auparavant. Maintenant, il n’était simplement pas tranquille dans un ascenseur.
- « Il est magnifique ! » Qu’il s’exclama, s’efforçant de ne pas montrer son anxiété, jusqu’à ce que le petit "ding" retentisse, annonçant la fin de son calvaire.
Il tendit une main vers l’extérieur, se montrant galant pour la laisser sortir la première. Arrivé dans la chambre, Marcus posa sa valise dans un coin, laissant Hedwige s’émerveiller de l’endroit. D’un coup, il sentit la pression du voyage lui retomber quelque peu sur les épaules. Puis de voir le lit double trôner au milieu de la pièce, ça lui rappela qu’ils allaient vraiment devoir dormir ensemble. Et ça suffit à lui donner de nouveau quelques bouffées de chaleurs. Enfin, s’il ne pouvait y avoir que ça. Entrainé dans la salle de bain, le mutant ne put faire autrement que d’observer le paysage. Son regard se perdit dans tous les jets de la douche, se demandant comment ça pouvait bien fonctionner.
- « Tu crois qu’ils livrent le mode d’emploi avec la douche ? Dit-il assez fort pour qu’elle l’entende d’à côté. Non parce que si faut un diplôme d’ingénieur mécanique pour prendre une douche, moi je l’ai pas ce diplôme !
Surtout que chez lui, ils n’avaient bien qu’une pomme de douche. Suffisait de tourner deux boutons, et hop de l’eau ! Pas de quoi se relever la nuit. L’homme n’avait pas vraiment écouté ce qu’elle disait, alors lorsqu’elle revint avec ses affaires, puis clama qu’elle allait se mettre toute nue, il devint soudainement rouge pivoine avant de s’échapper de la pièce. Hedwige devait vraiment le prendre pour un idiot parfois. A trente cinq balais, il avait encore des réactions d’adolescents. Cependant, elle était une amie et une très jolie jeune femme de surcroit, alors songer à ce qu’elle se trouve dans le plus simple appareil, ça le gênait tout autant que de dormir avec elle.

Il aurait put défaire sa valise, en patientant qu’elle finisse. Préparer aussi ses affaires pour se changer… Mais il n’en fit rien. Pour l’instant, Marcus avait seulement besoin d’air. Son cœur battait anormalement vite et la sueur qui lui coulait le long de l’échine, n’était pas des plus agréables. Ouvrant la fenêtre, le brun se pencha au dehors, observant les lumières ainsi que la vie nocturne qui commençait à se mouvoir dans les rues. L’air frais lui fit le plus grand bien et calma aussi ses sens. Il s’imprégna de l’ambiance, laissant son esprit vagabonder, sautant de toit en toit comme s’il s’agissait d’un chat agile. Lorsqu’elle sortit enfin de la salle de bain, le brun se redressa de la fenêtre, prêt à lui faire une remarque gentille sur son temps passé. Mais en la voyant, coiffée, maquillée et avec une robe aussi rouge que sa crinière, les mots moururent dans sa bouche, ravalés au fond de sa gorge, manquant bien l’étouffer. Il avait même arrêté de respirer. Enfin c’est ce qui lui semblait. Sa robe était magnifique, elle était magnifique… Puis sa question le laissa autant bouche bée que son appariation. Le mutant eut de nouveau chaud, puis se sentit devenir rouge. Rouge parce qu’il ne savait pas quoi répondre, puis rouge de honte, parce qu’il n’avait pas de vêtement qui pouvait égaler sa tenue. Surtout qu’il ne s’attendait pas non plus à ce genre de… rendez vous ?
Ses lèvres s’ouvrirent, le faisant très certainement ressembler à une carpe hors de l’eau. D’autant plus qu’il avait vraiment cessé de respirer.
- Je trouve pas les mots… Souffla-t-il, brisant son propre silence et recouvrant son souffle. Tu es… superbe. Et encore, le mot est faible.
Marcus se trouvait bête, vraiment. Et pour lui aussi le mot était faible. S’il n’avait pas l’air de la fenêtre dans son dos, sans doute qu’il se serait liquéfié sur la moquette.
- Mais euh… Se reprit-il en secouant légèrement la tête, pour reprendre ses esprits, mais son cœur cognait un peu trop fort pour qu’il garde les idées clairs. Je… Jevaisallerprendremadcoucheaussihein, sinononvaêtreenretardaurestaurant, tucroispas ? Jefaisvite, jmendépêche, àtoutdesuite ! » Qu’il baragouina précipitamment, un peu comme cinq heure plus tôt, pour l’histoire du pyjama.
Attrapant carrément sa valise, l’homme partit s’enfermer à son tour dans la salle de bain, avant de finir aussi rouge qu’une tomate et complètement ridicule. La porte claqua, puis se rouvrit quelques secondes, pour glisser ses chaussures à l’extérieure et se referma de nouveau.

Lui ne comprit pas grand-chose à ces fichus jets. Quel robinet actionnait quoi ? D’où ça sortait ? Comment on réglait l’eau ? Tournant un bouton au hasard, il se prit un jet en pleine poire. Râlant fortement, Marcus finit par tourner un peu tous les boutons, finissant tremper comme une soupe, avec de l’eau plus ou moins tiède. De la chambre, Hedwige dû avoir l’impression qu’il menait un combat épique contre quelques créatures des profondeurs abyssales. Saloperie de douche…
Dégoulinant, il manqua bien se casser la binette en glissant sur l’eau qu’il avait envoyée hors de la douche. Lui ne savait pas du tout comment s’habiller. Parce qu’avec le contenu de sa valise, c’est lui qui allait faire honte à Hedwige. Retournant complètement la valise, il finit par en sortir deux chemises, dont une était un peu moins froissé que l’autre. Optant pour la noire, il la lissant comme il put, puis extirpa la seule cravate qu’il avait emmenée : sa cravate fétiche Serpentard.
Il avait de l’allure lui, quand il sortit de la pièce, quinze minutes plus tard, le visage honteux à demi caché par une serviette, la liquette de sa chemise à moitié rentrer dans son jean, de la même couleur, la cravate de travers, avec de magnifiques chaussettes Deadpool. Recalant sa valise dans un coin, le mutant tassa à l’intérieur une manche qui dépassait, puis écarta les bras face à Hedwige. Un gosse prit à manger un pot de confiture, c’est ce qu’il était.
- « Je suis désolé. J’ai pas de robe aussi jolie que la tienne. J’avais pas vraiment prévus les vêtements. »
Pauvre, pauvre Hedwige. Est-ce qu’elle savait vraiment ce à quoi elle s’exposait en l’invitant ici ? Tout ce que Marcus espérait, c’est que le restaurant n’était pas aussi chic que la tenue de son amie. Sinon pour sûr qu’il allait faire tâche à ses côtés.


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