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I lost more than my heart in that Cantina [Marcus] Empty I lost more than my heart in that Cantina [Marcus]

Mer 20 Juin - 4:46
Byron G. Saberhagen
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Byron G. Saberhagen
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I lost more than my heart in that Cantina

I know that you might be afraid, that's why you've got lots of thermal grenades. Sure, they're useless when Jedi are around. But hey, that's when Vader throws down •••  Son hoodie bien remonté sur son crâne, Byron, contrairement à son habitude, longeait habillement les murs du complexe. Pas nécessairement qu'il se cachait ou qu'il était d'une mauvaise humeur particulière. Byron était juste sincèrement crevé, et chérissait sa journée où il n'avait -finalement- pas grand chose à faire. Levé aux aurores en ce samedi pour courir un samedi matin avant de s'occuper des petits, c'était son habitude. Il avait également passé sa matinée a mettre en place le début de sa prestation au gala de fin d'année. Sa dernière idée avait été accueillie par des haussements de sourcils et des rires nerveux, mais on lui avait donné le feu vert, à sa plus grande joie. Il avait ensuite passé une bonne partie de sa journée sur ses devoirs, mais son père lui avait autorisé de prendre une soirée tranquille pour lui. Oui parce qu'après l'anniversaire de Calixte, c'était pas la peine de demander à sa mère une chose pareille.

Le contre coup de son quotidien difficile lui prenait de temps à autre. Pas au point de s'écrouler au sol, mais tout de même. Mais le plus dur a gérer, c'était le contrecoup horrible de cette sinistre soirée du Poisoned Birthday. De tout ce qui avait pu se passer pendant, et après. Il lui avait fallut prendre sur lui pour ne plus se souvenir des cris, du sang et de ses horribles douleurs.Si il prétendait que tout allait bien, les avertis et les rares personnes qui le connaissent bien ne seront pas tout à fait dupes. Pour ça que longer les murs étaient une bonne idée, également parce qu'il savait que si un de ses follower le reconnaissait dans la rue, il se retrouverait à faire le paon sans pouvoir se retenir, et il finirait par ramper jusqu'au bus pour rentrer chez lui.

Quand il était seul, Byron avait tout de même ses petits rituels pour se détendre. Déjà comme un gamin : un petit tour à l'animalerie. Faire des papouilles à des chiots, c'était un traitement efficace. Manque de chance pour lui, une fillette et sa maman l'ont reconnu et il du se plier a un exercice de selfie pour faire bonne figure. Mais 'malheureusement' était un grand mot : Byron adorait voir poindre la petite lueur d'admiration autour de lui. Il n'était pas sûr de la mériter, c'était même tout le contraire. Mais si il pouvait rendre quelqu'un d'heureux de sa simple présence, il avait au moins l'impression de ne pas perdre son temps. Puis il esquivait habillement toutes les boutiques de shopping pour foncer au rayon science fiction d'une grande enseigne de librairie, et flâner quelques minutes, capuche sur la tête. Personne ne le reconnu cette fois-ci ; il put donc se diriger d'un pas décidé vers sa dernière étape : un petit bar à la thématique science fiction, parce qu'il se sentait trop lessivé pour supporter la salle d'arcade ce soir. Tant pis, il ferait une infidélité à Anakin pour la soirée. Promis ça deviendrait pas une habitude. Même Kirk préférait le Cocktail Colors.

Il ne sait pas trop pourquoi il s'était attendu à être incognito sur place : c'était un peu con. Et d'ailleurs ça ne loupa pas : à peine arrivée il fut accueillit par un flash trépidant du groupe de petits geeks alors assit avec leur jeu de plateau à faire des trucs de geek. Il les salua avec un sourire , mais ne quitta pas sa capuche, pour le moment. Ils lui proposèrent de rejoindre leur petite sauterie ; invitation qui aurait fortement intéressé Byron en d'autres temps, mais malgré la fatigue, il remarqua sans soucis …

« Marcus! »

Il rejeta donc la proposition des jeunes d'un geste poli de la main avant de s'avancer vers son vieil ami. Dans tout les sens du terme. À l'âge canonique de trente cinq ans, Marcus faisait office de dinosaure pour quiconque tombait sur eux. Certains trouvaient même cette relation suspecte, mais Byron s'en moquait bien. D'ailleurs, Marcus était mutant aussi, du coup même sa mère n'avait rien à redire. D'ailleurs le bar était connu pour être mutant friendly, en même temps avec une thématique pareille ça serait du foutage de gueule. Pas certain que ça plaise à tout le monde.

« Comment ça va mon vieux?! » fit le lycéen avec enthousiasme malgré que ses yeux criaient 'laissez moi dormir par pitié'. Mais c'était plus fort que lui : il dormirait demain. Après son jogging. Et son entraînement de danse. Et son coup de fil journalier à Kirk.

Il retira ses écouteurs où jouait en 'repeat' la chanson qu'il avait choisit ce matin même pour son gala de fin d'année. Et offrit son plus beau sourire à son ami.

« On s'est pas croisé depuis décembre hein ? Désolé vieux, je suis surbooké de partout. » Bref rire nerveux, pour oublier de parler de cette horrible soirée. « Par contre je croise souvent ta frangine ! Elle a l'air en forme c'est cool. » sauf quand ses poumons font des leurs, mais ça...

Il regarda sous la table pour vérifier la potentielle présence de Jack, mais pas de canidé mignon à signaler. Pour autant il se laisse pas démonter et quand le barman s'avança Byron lui décrivit sans peine sa commande.

« Je vais prendre un gros chocolat chaud viennois, et un ice cream pepsi float. Oh, et des wings s'il te plait, j'ai un peu faim. » Engloutir trois fois son poids en nourriture dans la journée, c'était sa marque de fabrique.

À nouveau seul face à Marcus, il se permit de plaisanter à nouveau :

« J'espère qu'ils vont pas passer la musique de la cantina toute la journée. » Tout fan de star wars qu'il était, c'était rapidement énervant.
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Dim 12 Aoû - 15:45
Marcus B. O'Sullivan
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I lost more than my heart in that cantina

« L'œil ne voit que la surface des choses, ne t'y fie pas.» - Obi-Wan Kenobi, Star Wars La guerre des étoiles


Il n'y avait plus grand chose qui trouvait grâce aux yeux de Marcus, depuis cette soirée où il avait catégoriquement refusé d'accompagner sa sœur. Il aimait bien s'amuser oui, mais à sa façon. Les boites de nuit, les endroits guindés, la foule… Tout ça c'était très peu pour lui. Il préférait encore se retrouver en petit comité avec ses amis, dans un pub ou une salle d'arcade. Et s'il leur prenait l'envie de danser, ils allaient dans des karaokés, ou des endroits dansant avec autre chose qu'une espèce de techno insipide. Bien qu'avec des camarades de la toile, ils s'étaient lancé le pari stupide d'aller dans une boite, et de passer leur propre musique, en piratant le DJ. Un pari qui n'état resté que des paroles l'air, pour l'heure. Aller dans ce genre d'endroit, rien que pour troller autant de monde les faisait moins rire que s'imaginer le faire…

C'était un peu la raison pour laquelle il avait refusé de venir avec elle. Parce qu'il y aurait toute la ville de présente, et parce que c'était l'anniversaire de machin m'as tu vu, j'ai trente ans et faut que tout le monde le sache. S'il avait du faire autant de foin pour les siens, de trente ans, ça aurait été quelque chose. Non lui avait simplement soufflé une bougie, puis déprimer avec le contre coup. Ces gosses de riches… Fallait toujours qu'il dépense leur aregnt sans savoir quoi en faire. Et pourtant, les œuvres de charité ne manquaient pas. Mais non. Faire la fête c'était mieux. Pas très étonnant quand on connaissait la réputation de ce Seymour là…
Non l’humeur du mutant ne se trouvait pas du tout au beau fixe. Charlie sortait à peine de l’hôpital, sans plus de changement que d’habitude, mais Pandora y était encore. C’était comme si ce foutu principe d’échange équivalent leur collait à la peau. Un principe que son jumeau s’était empressé de démonter il y a quelques années de ça, mais un principe auquel Marcus ne pouvait cesser de croire. Après tout, les mutants existaient bien, alors pourquoi pas une règle des plus élémentaires de l’alchimie ?
Il se sentait stressé, fatigué, au bout du rouleau et particulièrement impuissant. Impuissant face à tout ce qui se passait autour de lui, et impactait toute sa famille. Sa mère avait été en panique, suite à l’hospitalisation de sa petite sœur, tout en se préoccupant également de la santé de Charlie. Au milieu, le brun faisait tampon, assurait que tout allait bien, de calmer les nerfs de l’irlandaise. Lui qui avait la maladie la plus gérable hein. C’était bien sous estimer sa nature profonde d’angoissé.
Si les évènements du Cosmic Ballroom ne suffisait pas, Hedwige était partie, le laissant avec une immense peine de cœur, ainsi qu’une association – dont il n’était jusque là qu’un acteur de l’ombre – sur les bras. Une chose qu’il n’était pas du tout prêt à gérer.
Avec tout ça, il avait sauté une visite de contrôle et les crises avaient repris… Evidemment, il n’en avait rien dit à sa sœur, son frère ou même leur mère. Il s’en arrangeait bien. De toute façon, ce n’était "jamais bien grave", non ? Bon par contre, il allait peut être devoir dire adieu à son autonomie automobile, et reprendre un abonnement au bus…
Puis s’il n’y avait que ça pour ajouter à son état général de déprime de ce début de mois, son anniversaire approchait. Sans doute le pire des anniversaires qui pouvait se profiler, et qu’il préférait vraiment oublier. S’il pouvait avancer le temps, il passerait volontiers cette journée.

Pour l’heure, il restait cloitré dans sa chambre, quand il ne travaillait pas, fixant son écran d’ordinateur, en se demandant s’il allait commettre l’irréparable ou pas. Il avait déjà, il y a trois ans, piraté le DCRM dans un acte désespéré, suite aux effets secondaires du dépistage de son jumeau. Un acte irréfléchi et profondément stupide, ne répondant qu’à la loi du talion. Mais là, les enjeux étaient différents. Ce Poison Prince s’en prenait aussi bien aux humains qu’aux mutants. Au nom de quoi ? Personne n’en savait rien. Mais si son dossier se trouvait dans les fichiers du DCRM, il fallait le trouver pour l’arrêter. Et si eux n’étaient pas prêt à divulguer l’information, d’autres iraient la chercher. Seulement Marcus ne se sentait pas encore préparé à franchir cette ligne. C’était à double tranchant. Mais alors qu’il en était encore à peser le pour et le contre, Charlie décida pour lui.
- « Marcus, tu vas me faire le plaisir de dégager de cette chambre. Puis de l’appart’ aussi, et de me donner Tardis. Trancha-t-il, ouvrant la porte de sa chambre sans prendre la peine de frapper. Tu me file le cafard, alors va envoyer tes mauvaises ondes là où il y a le plus d’espace. »
Son ton était sec et profondément agacé. Son frère savait que ce n’était pas contre lui, c’était juste pour son propre bien. Et lui aussi avait besoin de se reposer, sans se faire de soucis pour plus de personne.
Prenant la peine de se changer, Marcus s’exécuta, quittant l’appartement les mains dans les poches, sans même emmener Jack. Pourtant il aurait sacrément eut besoin de sa compagnie.

Ses pas le conduisirent jusque dans un petit bar cent pour cent geek, dans lequel il aimait bien aller avec ses amis, ou même son frère. C’était un univers bien à eux, ou personnes ne pourraient les juger, vu qu’ils aimaient tous la même chose. Le mutant y était même un habitué. En entrant, il se fit tout de suite apostropher par un des serveurs – qui était un très bon ami – qui ne manqua pas de lui faire remarquer qu’il avait une sale tronche, tout en le conduisant à sa table habituelle. Et pas besoin de se fatiguer, il connaissait parfaitement sa consommation d’arrivée. Une bière au beurre. N’est pas fan d’Harry Potter qui veut !
Serrant son badge de watchmen dans une main, il se mit à jouer machinalement avec un des sous verres en carton, perdu sur la table, en se disant qu’il devrait peut être tenter de contacter quelques amis joueurs habituels, pour aujourd’hui. Seulement une voix qu’il ne s’attendait en aucun cas à entendre ici, attira son attention. Relevant le museau de son occupation, un faible sourire trouva son chemin sur ses lippes, en voyant la jeune mine de Byron. Une mine qui avait l’air aussi déconfite que la sienne. Ce qui n’était pas vraiment étonnant en soit, sachant qu’il avait été également présent durant l’attaque de la soirée. Pandora, Helena, Byron, Hedwige… Ca faisait bien trop de monde qui lui était proche.
- « Hey ! Byron ! Répondit l’homme, s’efforçant d’être un minimum enjouer, malgré son visage qui ne l’était pas pour un sous. On fait aller, et toi ?
Evidemment que ça n’allait pas, pour l’un comme pour l’autre. Ça se lisait sur son visage qu’il était aussi épuisé que lui et qu’il tentait de noyer le poisson. Pourtant Byron devait savoir que ça ne prenait pas vraiment avec lui. Il était peut être infichu de remarquer quand on lui faisait du rentre dedans, néanmoins il savait parfaitement remarquer quand ça n’allait pas. Et l’excuse d’être surboubooké sonnait un peu faux à ses oreilles.
Mais lorsqu’il mentionna sa sœur, et le fait qu’elle ait l’air en forme, son visage se referma d’un coup, abandonnant soudainement tout faux semblant.
- Enfin pour être en forme, elle ira surement mieux une fois sortie de l’hôpital. Qu’il marmonna d’une voix un peu éteinte, sans se soucier de s’il l’avait vraiment entendu ou non.
Le serveur revint au même instant pour lui apporter sa bière, qu’il positionna sur le sous verre, puis prit la commande de Byron avant de se retourner vers lui.
- T’es sûr que tu ne veux pas manger quelque chose ? T’es pâle comme un mort dude.
- Une pie s’il te plaît. Lâcha-t-il plus pour lui faire plaisir, que parce qu’il en avait réellement envie.
Se passant une main sur le visage, Marcus réajusta le badge sur sa veste, puis s’octroya une gorgée de sa boisson. Le mutant brûlait d’envie de le bombarder de question, sur ce qu’il c’était passé, comment ça c’était passé, comment il allait lui. Et Kirk ? Néanmoins toutes ces questions restèrent prisonnières derrières ses lèvres, plongées dans la chope. Comme s’il cherchait à noyer toutes ces interrogations qui ne trouveraient certainement aucune réponse. Enfin pour celles qu’il avait à poser à Byron peut être que si, pour celles qu’il se posait lui, c’était une tout autre histoire…
Reposant la boisson sur le sous verre, il releva le nez vers son jeune ami, faisant fit des regards qui semblaient se darder sur leur table.
- Je pense que ça sert pas à grand-chose qu’on tourne autour du pot tous les deux. Comment tu te sens depuis…. Il se frotta nerveusement les ailes du nez entre son pouce et son index. ‘Fin tu sais, depuis la fin du mois ? »
Autant s’interdire de dire Voldemort, sa phrase aurait sonné exactement pareille.



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Jeu 6 Sep - 2:15
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I know that you might be afraid, that's why you've got lots of thermal grenades. Sure, they're useless when Jedi are around. But hey, that's when Vader throws down •••  Diantre. En voilà une tête bien sinistre.  Byron n’a pas vraiment de mal à comprendre les tenants et aboutissants d’une telle tronche de 6 pieds de long, pas après avec une sœur à l’hopital. D’ailleurs le jeune homme grimace rapidement et baisse les yeux en guise d’excuses maladroites. Pas qu’il eut pensé à mal, mais parfois il ne réfléchit pas assez, ou il parle trop vite. Souvent il fait les deux, et voilà le travail. Il se demandait comment les gens arrivaient encore à l’écouter alors qu’il était capable de sortir une connerie pareille. Pourtant il l’avait vu partir à l’hôpital, là où il aurait pu la rejoindre, pour un état probablement encore pire, si Kirk n’avait pas usé et abusé de sa mutation sur lui. A la place, il avait insisté pour que son meilleur ami vienne avec lui chez lui et sa famille, histoire de ne pas passer le reste de sa nuit seul dans le noir. Et après… Et après ça avait été bizarre. Tout cette soirée avait été aussi étrange qu’effrayante, mais ce qui s’était passé après n’avait pas été sans reste pour lui.

Il dégluti péniblement en voyant son ami dans un état aussi triste, et peut-être bien qu’il n’en jugeait pas autant l’importance de son désarrois. Après tout il n’est qu’un gosse, on lui fait suffisamment remarqué comme ça. Mais il aimerait aider Marcus et voilà que le seul sourire qu’il a réussi à lui arracher fond comme neige au soleil parce qu’il est trop débile pour aligner deux phrases correctes. Bordel, qu’il se hait quand il est comme ça. Et si c’était qu’uniquement qu’il était comme ça…

Il fait cependant son meilleur sourire de façade quand le serveur vient prendre leur commande, et est d’ailleurs ravi de voir que Marcus est au moins dans l’état de manger. Quand l’appétit va tout ça. Sauf quand vous sortez d’un séance de sport, comme Byron, parce que là, c’est le minimum syndical. Mais honnêtement ? Après avoir évoqué Pandora, il n’a plus vraiment très faim. Mais il va se forcer, parce que Byron qui mange pas, c’est plus suspect que tout le reste.

Et viens la question fatidique. Est-ce qu’il va bien depuis l’anniversaire ? La réponse est un automatisme avec  un certaine sourire à l’aise.

« Ça va ! »

Non. La vérité c’est que ça ne va pas. Depuis que ses parents sont au courant qu’ils fuguent et qu’il a rencontré le Poison Prince, le fait qu’il soit à demi privé de sorti jusqu’à ses 28 ans n’est qu’anecdotique. La pression est immense. Et ses pensées s’emballent malgré lui. Tout ce dont il ne voulait pas penser et ce pourquoi il s’occupait toujours l’esprit, parce que c’était plus simple que de se poser et affronter la vérité. Peut-être que le Poison Prince était après lui, après qu’il lui ait échappé, et que les autres étaient juste des dommages collatéraux ? Quoique non… ça serait se donner trop d’importance. Mais tout ces hommes qui tombent partout, et cette angoisse qu’il avait ressenti, et Pandora a l’hopital, Calixte inconscient…

Le visage de Byron s’est effondré. Ses épaules se sont affaissées, ses yeux se perdent dans le vague et ses bras croisés avec assurance se sont mués en une étreinte qu’il se donne pour ne pas perdre face. Byron est perdu, mal à l’aise et jamais il n’a montré autant de vulnérabilité devant Marcus. Après tout, il est mutant lui aussi, il peut lui faire confiance non ?

Il s’est enfermé dans un mutisme quelques longues minutes, sans même apercevoir que son soda vient d’être déposé devant lui, il dégluti, mal à l’aise et sincèrement dérouté. Il ne va pas bien, et il n’a pas la force de faire semblant devant quelqu’un qui souffre autant, si ce n’est que plus que lui.

Il secoue d’un coup la tête, comme si il venait de se réveiller, et finit par murmurer, presque avec honte.

« C’était horrible, Marcus.. Tous ces gens malades… Je suis dans les premiers a avoir saigné du nez comme un abruti.. et j’avais tellement mal à la tête… Et pourtant je suis là à bouffer alors que Pandora est à l’hôpital… »

Il se pince l’arête du nez et renifle pour cacher sa panique qui menace de grandir. Par ailleurs le voilà qui est déjà en train de partir tout seul dans les élucubrations sans queues ni têtes. Et généralement venant de lui, c’est mauvais signe.

« Et Kirk… il dit qu’il m’en veut pas et qu’il est content d’avoir été là pour m'aider, mais c’est moi qui l’est forcé. Il a jamais voulu venir à cette soirée débile, il les déteste. Il est trop intelligent pour ça. A cause de moi il a faillit devenir avaugle... Maintenant mes parents sont morts d’inquiétude et y’a un tueur en cavale ! Et… » Il retient avec peine un gémissement plaintif et continue sur sa lancée devant le pauvre Marcus qui n’en demandait pas tant. « Et je l’ai déjà vu le Poison Prince… un soir. Mais j’ai rien vu et j’ai pas pu aider les enquêteurs… Si j’avais été pas trop con on aurait pu l’arrêter et rien ne serait arrivé…» Le couperet est tombée, et sa culpabilité ne fait pas l'ombre d'un doute : Si il avait été plus malin, Pandora et les autres ne seront pas à l'hopital. Mais il était trop bête pour servir à quelque chose, juste une pauvre fois dans sa petite vie. Il secoue la tête, sous le poids de cette aveu douloureux, mais il n'est pas prêt à s'arrêter dans sa descente aux enfers.«  J’entends encore les cris dans ma tête ! J’aurai jamais pu m’endormir si je n’avais pas… »

Et là : c'est trop dur pour lui. Il ne sait même pas par ou commencer. Il coupe soudainement et se plonge le visage dans les mains, lessivé et stressé. Ses respirations lentes qu’il s’inflige sont là pour le calmer. Il aimerait demander un nouveau traitement à son père, plus efficace, vu la dose d’angoisse qu’il traîne difficilement jour après jour, mais il sait que cette proposition ferrait naître de nouveaux doutes chez le paternel, et cette fois, il sait que sa condition physique ne pourraient pas se dissimuler après un examen approfondie. Et c’était tout sauf le bon moment pour qu’on découvre qu’il est cardiaque.

« En plus c’est une idée de merde ce couvre-feu… » Qu’il râle entre ses doigts qu’il a légèrement écarté. « Le jour ou il veut frapper, il va pas attendre qu’on soit tous au lit pour le faire… »
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Dim 6 Jan - 15:33
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« L'œil ne voit que la surface des choses, ne t'y fie pas.» - Obi-Wan Kenobi, Star Wars La guerre des étoiles


Sans doute qu’il n’aurait pas dû poser cette question. Continuer de se planquer derrière un sourire et des faux semblants, comme si tout allait très bien pour tous les deux. Mais il était inutile de se mentir. Byron n’allait pas bien et il avait tout aussi besoin de parler, de vider son sac que lui. S’ils n’avaient pas été dans un endroit public, avec autant de monde, Marcus aurait usé de sa mutation pour les isoler de ce qui les entourait. Créer une bulle de calme, comme il savait les apprécier.
Son « ça va ! » ne trompait personne et surtout pas lui. Si Marcus avait bien un radar, c’était seulement celui de la détresse émotionnelle.
Le serveur revint vers eux, pour déposer la commande du gamin et la sienne. Bien qu’il ne parut pas vraiment s’en rendre compte. Il semblait être partit dans des pensées plus que sombres. Le mutant remercia son ami, pour ne pas qu’il s’inquiète de trop, puis repoussa doucement la pie du dos de la main, pour être moins gêné. De toute manière, il n’avait pas très faim. L’homme s’apprêta à ouvrir la bouche, cherchant la moindre stupidité qui lui passait par la tête, pour briser ce silence plus que gênant. Cependant, Byron fut plus rapide que lui.

- « C’était horrible, Marcus…
Bien sûr, dit comme ça, il avait l’impression d’y être. Il avait bien vu l’état dans lequel se trouvait sa sœur, alors il voulait bien croire à tout ce qu’il pouvait lui dire. Seulement, plus le brun l’écoutait, plus il avait l’impression d’avoir ouvert des vannes qui auraient peut être dû rester fermées. Ou pas.
En réalité c’est plus sa bouche, qui aurait besoin d’être fermée. Elle restait invariablement ouverte, comme un hangar à avion - ou prête à recevoir le moindre moucheron un peu vicieux, trainant par là -  à mesure que le garçon se livrait. Sa culpabilité était certaine et pourtant elle n’avait pas lieu d’être. Pourquoi se sentir autant fautif, pour quelque chose à laquelle il n’y pouvait rien ? Après tout, ce n’était pas lui qui avait invité cet espèce de fou à la fête. Ce n’était pas lui qui lui avait demandé d’attaquer tous ces gens. Il devait plutôt s’estimer heureux de s’en être sortit sans trop de dommage. Puis être content que ses amis aillent bien. Là où d’autres n’ont pas eut autant de chance.
Cinq morts… ce n’était pas rien. Et autant de blessés. C’est ce qui lui collait une boule au ventre.
Entre lui et Byron, s’il y en avait bien un qui devait se sentir coupable dans l’affaire, c’était lui. S’il n’avait pas fait sa foutu tête de lard, il serait venu avec sa sœur et il aurait sûrement put les aider. Il aurait put arrêter les symptômes de Pandora, ou au moins les ralentir. Il aurait servit à quelque chose au moins, au lieu de rester bêtement dans sa chambre, à ronchonner après un espèce de crétin, qu’il détestait sans avoir eu besoin de le rencontrer. Pourquoi le rencontrer d’ailleurs ? Il suffisait juste de lire tout ce qui se trouvait dans la presse à son sujet. Et sur internet aussi. Qu’est-ce que sa sœur pouvait bien lui trouver, à cet espèce de débile m’as-tu vu ? Franchement, elle valait mieux que ça. Elle valait mieux que lui. Elle méritait d’être enfin heureuse, avec quelqu’un qui en valait la peine. Et pas de se torturer avec cet…. Raaaaaaaaaaah ! Il le détestait ! Après tout, tout ça était de sa faute à lui ! Et à personne d’autre.

- … J’aurai jamais pu m’endormir si je n’avais pas… »
La fin de sa phrase le sortit de sa torpeur. En réalité, Marcus n’aurait sut dire si c’était plus la fin abrupte qui l’avait plus tiré de ses pensées, ou le fait qu’il ne comprenait pas le sens des ces derniers mots. Où est-ce qu’il voulait en venir ? Seulement sa détresse ne valait pas un complément d’explication.
Le mutant ouvrit un peu plus la bouche, cherchant son souffle, en plus de mots convaincants.
- «  Byron, je…
Mais rien ne vint. Rien de rien. Qu’est-ce qu’il pouvait bien lui dire ? « Mais non, tu n’es pas stupide. Tu as fait ce que tu as put. », « T’es qu’un gosse après tout ! », « C’est déjà bien que tu t’en sois sortit entier ! », « T’es pas un Avengers, c’est pas ton boulot d’arrêter les méchants. », « Tu sais, c’est parce que Kirk t’ai… t’apprécies vraiment beaucoup qu’il t’as accompagné. Tu l’as forcé à rien… ». Des stupidités comme ça, il en avait plein en stock et il était certain que rien de ce qu’il pourrait dire ne pourrait soulager Byron. Le gosse n’avait pas besoin de mot en cet instant, il avait besoin d’un geste. Le geste d’un grand frère pour un petit frère inconsolable.
Fermant finalement le bec, l’homme se rapprocha de lui, puis passa ses bras autour de ses épaules. L’attirant un peu plus contre lui, il posa son menton sur sa tête et se mordit la langue pour se retenir de ne pas pleurer à sa place. Des fois il se demandait s’il n’était pas un peu empathe. Mais ça ne se pouvait pas qu’il cumule… Sa propre conscience ne le supporterait pas.
- Tu sais, t’es pas un super-héro. Même si c’est la première chose à laquelle j’ai pensée, en voyant tes vidéos. Qu’il finit par lâcher, sans vraiment réfléchir à où il voulait en venir. T’es juste un super casse-cou. Et tout ce qui s’est passé ces derniers jours, bah c’est pas de ta faute. Je sais, c’est pas le scoop de l’année, mais t’es seulement un gosse, qui s’est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Et Kirk t’en voudrait jamais pour ça. T’es un droïde astromécano, BB8, pas madame Irma. Ce qui est déjà plus cool qu’être madame Irma, à mon sens. Il t’apprécie beaucoup, alors que tu lui demande ou pas, je suis sûr qu’il t’aurait accompagné, de toute manière. Sans vraiment s’en rendre compte, il le serra un peu plus fort contre son épaule. Plus pour se rassurer lui que Byron, en réalité. Tu vas bien, Kirk va bien, Helena va bien, Pandora va s’en sortir. C’est tout ce qui importe. Laisse le travail d’enquêteur aux flics et concentre-toi seulement sur le fait que tu aille mieux-toi. »
Marcus ne savait pas quoi dire ou faire d’autre. Il avait débité assez de stupidité comme ça. Et pour qui le connaissait assez bien, savait que c’était dû à sa nervosité. Une nervosité un peu trop présente qui déclencha sa mutation, sans qu’il ne le veuille vraiment, les enfermant dans une bulle où plus aucuns sons extérieurs ne semblaient leur parvenir. Bien que ce soit ce qu’il pensait faire au départ, ses gênes défaillants, eux, paraissaient toujours vouloir décider pour lui…  



☾ anesidora


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Mer 20 Fév - 4:31
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I know that you might be afraid, that's why you've got lots of thermal grenades. Sure, they're useless when Jedi are around. But hey, that's when Vader throws down •••Qu’il se sent faible. Pauvre Byron prit dans les méandres de son esprit qu’il ne comprend pas toujours à se débattre tout seul avec des angoisses qu’il n’a jamais su comment dompté. Il aimerait être plus solide, moins sensible, moins prêt à pleurnicher, moins du genre à s’apitoyer sur son sort, alors que bordel, il était quand même pas le plus à plaindre dans l’histoire. Des gens étaient morts dans l’histoire. Morts. C’est quand même horrible. Lui il était là, il avait juste eu un gros mal de crâne alors que certains avaient fini entre quatre planches. Même le maitre de la soirée avait été hospitalisé d’urgence. Il se détestait, mais il n’y pouvait rien. Il avait l’intrinsèque conviction que quelque part, il était responsable de tout ça. Que si la sœur de Marcus était attachée à des tubes dans une chambre d’hôpital, c’était aussi un peu à cause de lui. Et il est mort de peur que Marcus il en veuille pour ça, mais d’un côté, il en ait persuadé : il le mérite. Il le mérite complétement. Alors il attend, les yeux tout mouillés, que son ami l’engueule un bon coup pour tout le malheur qu’il aurait pu empêcher si il avait ouvert un peu plus les yeux.

Mais non. Il sent juste la poigne de Marcus qui l’entoure, gentiment, pour poser son menton barbu sur sa pauvre tête de linotte. Mais Byron tient bon : il n’éclate pas en sanglot. Dans un lieu public ça la fout mal. Mais il tremble, et il hoquète un peu, luttant pour se calmer alors que les mots de son ami pénètrent son crâne, le rassurant par la même occasion. Il a un bref rire un peu triste quand il l’entend la référence à Star Wars, une habitude entre eux. Il l’entend lui assurer que tout ira mieux très vite, et qu’il fallait qu’il fasse attention à lui avant de faire attention au reste. Est-ce vraiment tout ce qu’il était ? Juste un pauvre malchanceux ? Il voulait vraiment s’en convaincre. Mais d’un côté tant que le Poison Prince n’avait pas d’identité, il n’avait personne d’autres à détester pour cette situation. À cause de lui, la tension montait en flèche dans la ville, tout était stressant, et son coming out en tant que mutant était sérieusement compromit.

Mais quand Marcus continue à parler de Kirk, Byron ne peut pas penser à autre chose. Il sent que les mots se coincent dans sa gorge, et il sait qu’il ne peut plus s’échapper comme ça de la cocotte-minute qui bout dans son pauvre petit esprit étriqué. Il ne sait plus quoi dire, quoi faire, il garde ça en lui depuis tellement longtemps, enfin pas si longtemps, mais ça a l’air de l’avoir fait vieillir de 10 ans. Il se sent honteux, confus, et des tas de sentiment contradictoire. C’est le moment des confessions, et Marcus ne l’a pas envoyé paître même après lui avoir fait son difficile aveu sur le fait qu’il a déjà croisé le Poison Prince. Alors… pour maintenant… qu’est-ce que ça changeait ? Et surtout, avait-il vraiment quelqu’un d’autres à qui il pouvait parler de ça ? Puis Marcus était plus agé, et toujours de bons conseils, peut-être en aurait-il sur ce sujet ?... peut-être.

Alors il le regarde dans les yeux, toujours rougit par l’émotion, et déclare de but en blanc, avec une petite voix ridicule :

« … Kirk et moi on a dormi ensemble… » Il s’éclaircit la gorge, sentant le rouge lui monter aux joues de façon très désagréable. « … C’était la nuit du Poison Birthday… et… il était devenu aveugle et je voulais pas le laisser tout seul alors il est venu chez moi. Et on arrivait pas à dormir, et je paniquais tellement… alors… »

Il baisse les yeux, il n’arrive plus à supporter le regard de son ami. « … C’est tout ce qu’on a fait hein ?... Dormir. C’est con, je sais que c’est super courant, enfin ça doit pas être aussi bizarre que ça, surement ?... Non ?... » Il espère, et d’un côté il n’espère pas. Parce que sinon, ça remet en question tout ce qu’il ressent, et d’ailleurs… il ressent quoi ? Il en sait rien.

« Parce que… pour moi ça avait l’air normal… enfin… naturel… Même si j’avais peur et j’entendais encore les voix hurler dans ma tête, juste le fait qu’il était là ça m’a calmé… Mais depuis… Depuis j'ose plus lui parler. J'ai l'impression que j'ai fait quelque chose de mal... »

Ses yeux se regonflent de larmes, c’est beaucoup trop pour lui. Mais il ne sait pas pourquoi, autour de lui, c’est comme si il y avait une bulle de savon, et que même dans un lieu public comme ce bar thématique, il était seul à seul avec son ami pour lui raconter tout ses petits tracas. De la culpabilité à… la culpabilité aussi ? Même si entre les multiples raisons de son désarrois, il y avait des sacrés grand écarts. Mais ça montrait une belle marge de tout ce qui pouvait traverser l’esprit de Byron ces temps-ci. Et la joie d’être en vie n’en faisait pas vraiment parti.

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Dim 21 Avr - 18:45
Marcus B. O'Sullivan
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I lost more than my heart in that cantina

« L'œil ne voit que la surface des choses, ne t'y fie pas.» - Obi-Wan Kenobi, Star Wars La guerre des étoiles


Marcus s’était toujours demandé à quoi ça ressemblait d’avoir un petit frère. Au final ce n’était pas si différent que d’avoir une petite sœur. Tant que les sentiments se trouvaient sincères… aîné, cadet, garçon, fille… ce n’état que du détail, ça ne changeait en rien ce qu’on pouvait ressentir. Et c’est ce qu’était Byron pour lui, depuis qu’ils étaient bien plus que de vague connaissance, deux geeks s’épaulant sur un jeu vidéo en ligne, un ambulancier ramassant un gamin un peu trop téméraire… Byron était un petit frère pour lui et ça ne risquait pas de changer. Sans doute s’attachait-il un peu bien trop rapidement. Mais sérieusement, qui ne pourrait pas s’attacher à Byron ? Sans doute un Rusard ou un Plapatine…
Le mutant, lui, tombait généralement sous le charme de toute forme de gentillesse. Parfois, il se disait qu’il aimerait bien être comme son frère. Un peu plus feuille que cœur d’artichaut. Hélas, il était bien trop vieux pour se changer maintenant.

Alors ce n’était pas là qu’il allait se montrer dur avec Byron. Bien qu’il soit une quiche en relation sociale, et qu’il ne sache pas toujours comment s’y prendre, l’homme ne pouvait pas rester insensible à la détresse émotionnelle.
Et pourquoi le blâmer ? Il n’était qu’un gosse qui commençait à peine à se découvrir, lui et ses propres limites. Pourquoi lui reprocher de ne pas  avoir sut faire avancer l’enquête, concernant le Poison Prince, surtout après l’avoir rencontré ? Autant lui reprocher de ne pas avoir sut empêcher le tragique événement du Cosmic Ballroom ! Qui serait-il s’il se permettait de faire ça ? Lui-même ne se trouvait même pas présent ces deux soirs là, alors comment pouvait-il prétendre qu’il aurait mieux fait à sa place ?

Marcus ne s’estimait pas être comme ces abrutis de rageux, prétendant savoir tout mieux que tout le monde, savoir réagir mieux que tout le monde… Bien sûr que dans la théorie, tout un chacun peut être Batman ! Défendre la veuve et l’orphelin, venir au secours de quelqu’un, face à plus fort que soit…
Dans la pratique, on est souvent esclave de sa peur. Peur qui tétanise, qui tend à préférer ignorer une situation, qui fait fuir en sens inverse… Peu de personnes sont de véritable Batman. Même celles pratiquant des sports de combat, ne peuvent pas prétendre, à cent pour cent, être capable de réagir comme on leur a appris en situation réelle.
Bien sûr que Marcus avait déjà réagit physiquement, sur un coup de sang, seulement ça c’était toujours mal fini… pour lui. Et jamais il ne s’était vanté, façon Dean Winchester, d’être Batman. « No Sam, I’m not amazing, I’m not Batman. I’m just fucking me ».

L’irlandais ne se sentait pas du tout de lui faire la leçon pour rien. Juste de lui montrer qu’il était là pour lui et qu’il se contente d’être encore là, pour en témoigner. C’est tout ce qu’il voulait lui dire, dans cette étreinte. Il voulait juste qu’il se sente bien, pas qu’il se flagelle pour rien.
Quand l’adolescent releva le nez vers lui, l’homme relâcha son emprise, pour lui donner une meilleure l’attitude de mouvement. Puis, vu de l’extérieur, il ne savait pas vraiment quelle vision donnait sa mutation aux moldus.
Puis le gamin ouvrit la bouche, sans doute pour lui dire qu’il était crétin, ou qu’il ne voyait pas réellement où il voulait en venir, avec ses élucubrations. Seulement ses paroles furent tout autre. Plutôt une révélation. Et une révélation qui le surpris tout autant que sa honte apparente. Pourquoi devoir être gêné de dormir avec un ami ? Surtout s’ils n’avaient fait que dormir ? D’autant plus que ce point semblait avoir son importance pour lui.
Pour la première fois depuis quelques jours, un sourire en coin, des plus sincères, étira le coin droit de ses lèvres. Un sourire amusé, presque malicieux. Le brun ne se moquait pas, non, loin de lui cette idée. Seulement, bien qu’il soit une bille question relation humaine et sentiment, ceux de Byron crevaient littéralement les yeux.
- « Juste, dormiiiiiiiiiiiir heeeeeein ? Qu’il demanda d’un ton malicieux, en lui flanquant un gentil coup d’épaule.
Relâchant complètement son étreinte, Marcus s’éloigna quelque peu pour redonner un peu de leur espace vital.
- Tu sais, il n’y a rien de mal à dormir avec un ami. Si dormir signifiait forcément… Il se mordit la lèvre inférieure. Enfin tu vois, j’aurais sans doute perdu ma virginité bien avant d’être pubère !
Avec le recul, cette vision lui donna des sueurs froides. Marcus ne comptait plus le nombre de fois où il avait dormit avec des amis, garçons comme filles. Puis son frère, sa sœur… Même en ayant l’âge de… il ne s’était jamais rien passé. A part rester chacun de son côté, puis de dormir voilà tout. Y avait aucun mal à ça.
- Bref, tout ça pour dire que, ce qui s’est passé entre vous, c’est tout à fait normal et t’as aucune honte à avoir. Vous avez vécus une soirée éprouvante, vous étiez stressés et vous aviez besoin l’un de l’autre. C’est tout ce qui compte. Et puis, il se rapprocha de lui par réflexe, baissant un peu le ton tout en sachant pertinemment qu’on ne pouvait pas les entendre de l’extérieur, je pense que Kirk et toi, vous êtes bien plus que des amis. N’est ce pas ? Ce que tu ressens, au fond de toi, c’est bien plus fort, n’est ce pas ? »
Ses mains attrapèrent sa pinte de bière au beurre - c’est qu’il l’avait presque oublié celle là - pour s’en octroyer une gorgée. Son visage était devenu sérieux, son sourire s’était effacé. Il ne voulait pas que Byron croit qu’il se moquait de lui. Qu’il voulait lui soutirer des informations pour mieux l’enfoncer. L’irlandais estimait qu’ils se connaissaient assez tous les deux, à présent, pour ne pas en venir à penser ça. Marcus n’était pas assez mesquin pour avoir ce genre d’arrière pensée. Et puis, ce n’était pas du tout la façon dont leurs parents les avaient élevés. Bien au contraire.
- « Au lycée, il y avait un garçon, Tommy. Tout le monde l’aimait bien, dans la grande majorité. Ses doigts se resserrent autour de sa pinte. Je l’aimais bien aussi, je pensais qu’il était mon ami. Il a bien vu que je l’appréciais bien plus que les autres et il a finit par s’en servir contre moi. Fort heureusement, on a quitté l’Irlande pour venir s’enterrer ici et je l’ai plus revu. Baissant la tête, il se pinça l’arrête du nez entre le pouce et l’index, avant de la relever, puis d’oser affronter le regard de son ami. Enfin bref, tout ça pour dire que, je ne pense pas que Kirk soit du genre Tommy. Je pense que Kirk serait prêt à faire pas mal de chose pour toi, comme l’inverse. Je pense que vous avez tous les deux des sentiments forts et que ceux qui devraient avoir honte, sont ceux qui voudraient vous faire croire que vous faites quelque chose de mal.
Plongeant de nouveau ses lèvres dans sa bière, il offrit un nouveau sourire à son ami, bien que faible, surmontée d’une belle moustache blanche.
- Tu devrais parler à Kirk. »
C’était vraiment le seul conseil qu’il pouvait lui donner. Pas comme s’il était réellement expert en bon conseil.



☾ anesidora

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Lun 5 Aoû - 0:26
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I know that you might be afraid, that's why you've got lots of thermal grenades. Sure, they're useless when Jedi are around. But hey, that's when Vader throws down ••• Byron était un garçon choyé et aimé dans sa famille. La proximité qu’il avait avec ses frères et sœurs semblait sortir d’une pub pour IKEA, et il avait un train de vie qui en ferrait pâlir d’un. Mais quand il s’agissait d’une étreinte rassurante ? Ces parents n’étaient pas vraiment présents. Ils avaient des tas de qualités, et c’était des parents exceptionnels, et il le savait qu’il était aimé. A la mort d’Annabelle, sa mère l’avait serré contre lui de longues heures, en lui répétant que tout irait bien. Et il y avait cru. Et il y croyait encore. Mais avec sa maladie, il avait mit des barrières. Les confessions n’étaient plus. Ils devaient s’en rendre compte, et mettre ça sur le fait que le fils ainé grandissait. Mais depuis cette nuit ?... c’était bien pire. Il avait l’impression de se faire aspirer dans un étrange trou noir, comme si il y avait un cri qui sonnait en boucle dans sa tête. Byron ne savait plus qui il était, quoi faire, et comment faire pour s’en sortir. Entre la présence nauséabonde du Poison Prince, l’épée de Damoclès au dessus de son cœur, et maintenant… Kirk. Kirk était le plus grand point d’interrogation. L’inconnu de l’équation. Le Poison Prince tue les gens. La maladie le tue lui. Kirk ?... Kirk est son meilleur ami, certes. Mais… mais rien n’est plus pareil. Il meurt a petit feu dans cette histoire de fou.

Marcus qui le sert contre lui, le rassure. Depuis des semaines qu’il n’a aucun appui, esseulé, dans sa bulle, et son seul confident, il ne peut décemment pas lui dire de ce qui siège dans son palpitant. Ça sous entendrait qu’il saurait ce que c’était. Mais Marcus est là. Il est toujours là. En partant, Annabelle avait prit avec elle tout ce qui aurait pu ressembler à un ainé compréhensif. Mais Il avait Marcus. Et plus que jamais, il avait besoin de lui. Même si à son premier sous entendu, Byron se renfrogna. Les yeux pleins de larmes et le regard fuyant. Il avait pas vraiment besoin de ce genre de reflexion là tout de suite. Mais très vite, Marcus se fait compréhensif, et le rassure. Byron respire un peu mieux, bien qu’encore fuyant. C’est pas grave de dormir avec un ami. Mais alors pourquoi ça l’a autant remué ?...

Et la réponse tombe tout de suite : Marcus lui dit cash, il y a quelque chose de plus entre eux que cette bromance intense qu’ils partagent depuis des lustres. Byron dégluti, rougit furieusement et baisse les yeux. Il ne peut même pas répondre oui ou non : les deux n’ont pas de sens. L’attirance c’est juste dans le porno, les sentiments c’est un mensonge d’Hollywood. C’est comme ça qu’il a conçu la vie, c’est ce qu’on lui a dit toute sa vie. Alors il reste là, tout rouge, stupidement impossible a bouger. Il ne sait même pas si il doit hocher ou secouer la tête.

Alors l’histoire qui suit, Byron l’écoute, avec une attention particulière. C’est rare que Marcus se confit sur ses jeunes années, et si il le fait c’est que c’est important. Pour Byron, et pour lui. Au milieu, le jeune garçon finit par approcher son bras du poignet de son cousin, pour le soutenir silencieusement. Ça le blesse profondément, autant que ça a pu blessé Marcus à l’époque.

« La vache, Marcus… » Finit-il par dire, en soupirant et finit par s’essuyer le coin des yeux. « Ça a dut être horrible à vivre. Je suis tellement désolé pour toi.. »

Mais il lui sourit, d’un air compréhensif. Parce que c’est douloureux mais il lui a dit ça pour qu’il aille mieux lui aussi. Byron s’était senti tellement bizarre… un peu comme un type chelou. D’accord c’était pas comme il y avait trente ans, et socialement parlant c’est moyen accepté de burler deux hommes ensembles sur la place publique… mais tout de même. Chez les Saberhagen, ça n’a jamais été une option.  Et surtout… Kirk ? Lui ? C’est quoi son avis ? Peut-être est-ce complétement stupide après tout.

Mais pourtant il hoche la tête. « Kirk  n’est pas un Tommy… Mais je sais. Si je lui en parle, est-ce qu’il va pas fuir en courant ? Je… je sais même pas comment mettre des mots sur ce que je ressens. C’est tellement… fort. Et tellement brutal. En plus rien ne dit que c’est pareil pour lui… j’veux dire… ok on est proche. On l’est depuis plus de 2 ans. Mais entre ce qu’on est, et ce que je ressens, y’a un océan. Et lui demander de le franchir… » Il soupire et baisse les yeux.

« Je dois lui en parler. Mais il va avoir peur Marcus. Il  va pas être un Tommy. Mais il va avoir peur. Et je… » Il se pince les lévres et avoue a mi voix. « … Je sais pas ce que je vais devenir sans lui… »

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Sam 24 Aoû - 18:20
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Lui qui a toujours le mot pour rire, pour débiter des conneries à la seconde, bien souvent aussi grosse que lui. Ou voir même qu’un dragon millénaire et c’est peu dire. Puis Byron toujours prêt à rebondir. Les deux font vraiment peine à voir, coincé dans cette bulle qui ne daigne pas vouloir éclater. Comme si elle se nourrissait de leur propre détresse, pour mieux la cacher aux yeux des employés et autres clients du bar à thème.
De dos, ils devaient bien ressembler à deux poivrots, jouant les piliers de comptoir, ayant beaucoup trop bu pour atteindre l’alcool triste et plomber l’ambiance générale. Ça devait bien être digne d’un vieux film en noir et blanc. D’un pathétique surtout, oui. S’il avait put avoir le pouvoir de sortir de son corps, l’irlandais se serait secoué lui-même. Pandora allait aussi bien, que les circonstances pouvaient l’exiger. Il fallait relativiser. Seulement, rien que le fait de la voir sur un lit d’hôpital, ou même d’en avoir la pensée, lui minait incroyablement le moral. Et son jumeau en était en grande partie pour quelque chose. Lui qui y allait un peu trop souvent à son goût.

Déjà qu’en règle générale, son propre traitement le fatiguait, mais depuis quelques semaines, Marcus avait un peu plus l’impression de tout porter à bout de bras. Et il n’avait clairement pas les épaules pour ça. Puis les évènements du mois dernier, c’était la grosse goutte d’eau. Il aurait voulu crier "stop" au monde entier. Mais même s’il l’avait hurlé dans un cône de chantier, à défaut d’avoir un porte-voix, ça aurait eut le même effet que d’hurler dans le cul d’une vache. Tout le monde s’en fout des problèmes des autres, au final. Le mutant s’en rendait de plus en plus compte. Ses soit disant amis s’étaient éloignés, comme s’il avait la peste. Ou pis encore « She’s got the Jack », pour ne citer qu’un certain groupe fort connu.
Mais il s’en fichait pas mal, parce qu’il s’était trouvé de véritables amis, et même une famille, là où il ne l’aurait jamais soupçonné. Les autres pouvaient bien aller se beurrer chez les bonnes sœurs communistes !

Puis dans l’immédiat, les soucis de Byron lui semblaient d’un coup bien plus important que les siens. Les histoires de cœurs ce n’est jamais simple. Il en savait parfaitement quelque chose. Rien que de repenser à Hedwige, ça suffisant à lui mettre le moral dans les chaussettes. Et pourtant maintenant elle était loin. Pas comme s’il pourrait la recroiser au détour d’un rue. Alors il pouvait à moitié imaginer ce que pouvait ressentir le gamin, d’avoir aussi souvent sous le nez, l’objet de son trouble. Quoi que, l’homme pouvait en avoir une micro idée, avec Helena… Mais bon, mieux valait taire ce sujet. Personne d’autre, que sa propre conscience, n’était au courant de ces vieux sentiments, et ça lui semblait mieux ainsi.
Bien qu’étrangement – ou peut être pas si étrange que ça – se confier à l’adolescent lui faisait le plus grand bien. Lui parler de Tommy l’avait libéré d’un poids, dont il pensait s’être débarrassé depuis fort longtemps. Bien qu’il semblait constater, que d’en parler à quelqu’un d’autre que son frère, suffisait à faire s’envoler définitivement ce mauvais passage de sa propre adolescence. Bien qu’il ne sache pas trop si ça avait vraiment put aider le gamin.
- « La vache, Marcus… Que son interlocuteur finit par soupirer, brisant un certain silence. Ça a dut être horrible à vivre. Je suis tellement désolé pour toi...
Cette réflexion ne pouvait pas plus mal tomber, car elle eut le mérite de lui arracher un sourire en coin, en plus d’une débilité de son cru.
- Je pense que « oh le con ! » aurait été plus approprié. Ce serait vraiment insulter ces pauvres bovidés, que de qualifier Tommy comme tel. Puis il lui tapota, un peu nerveusement, la main qu’il avait rapprochée de son poignet. Puis soit pas désolé, j’en suis pas mort, ce ne sont que les aléas merdiques de l’adolescence. »

Se mordant la lèvre inférieure, Marcus les replongea dans sa bière, pour se forcer à se taire. Difficile de débiter des conneries quand on boit, à moins d’avoir vraiment envie de se baver dessus, comme un vieux grand-père sénile. Il se contenta d’écouter son "petit frère", le regard perdu dans la mousse dans sa boisson.
C’était ironique quand même. Lui qui avait toujours fuit en courant, lorsque ses relations prenaient un tournant bien plus sérieux, le voilà qu’il demandait presque à son ami de se jeter dans la sienne, à corps perdu et à l’aveuglette qui plus est, au risque d’y perdre définitivement son meilleur ami.
Monsieur Lesbonscoseilsdemerde bonjour. Qu’est-ce qu’il pouvait bien lui dire, maintenant qu’il avait ouvert la boite de Pandore ? Qu’il se noie dans le fond de sa chope tiens ! Dont il n’avait toujours pas relevé le nez, comme s’il cherchait à en sonder le fond. Ou qu’il s’attendait bêtement à ce qu’elle lui donne les bonnes réponses. Finalement, le mutant finit par la reposer sur la table, l’écume de nouveau collée à ses poils faciaux.
- « Malheureusement, toi comme moi ne sommes pas dans la tête de Kirk, et il n’y a qu’en finissant par lui en parler que tu pourras savoir ce qu’il en est. Il se gratta le menton. Et si je pouvais te garantir qu’il ne fuirait pas, putain crois moi que je le ferais ! Et du coup je me rends compte que c’était vraiment hypocrite de ma part, que de te dire de lui parler. Sa main gratta nerveusement l’arrière de son crâne, cherchant vraiment les bons conseils, au milieu de son flot d’excuse. Soit tu lui en parle directement soit… Peut être que… tu pourrais lui parler d’un ami… qui aime un autre ami et qu’il se fait moquer pour ça. Et peut être que sa réaction là-dessus, pourrait te donner un élément de réponse sur ses pensées vis-à-vis de ça. Ou déclencher autre chose… »

Tournant la tête, Marcus observa Byron avec un grand sérieux, le visage orné d’une moustache à la bière. Evidemment, il venait de l’autorisé de se servir de son histoire, avec ce sang de brun de Tommy, il ne lui en voudrait pas. Au contraire. Puis marquant un long temps de silence, il laissa tomber sa tête entre ses bras. Ou plutôt sur la table… Ponctué d’un léger « toc ! » suivit d’un « Aïe ! », il avait été assez gauche pour louper son avant bras et se foutre le front contre le plateau… Quel débile, jusqu’au bout.
- « Pardon Byron. Qu’il finit par lâcher, la voix à moitié étouffé par ses bras. Je suis un ami de merde, qui te donne des conseils de merde… »
Puis il sentit une main lui tapoter l’épaule. L’irlandais aurait put croire que c’était son voisin direct de table, s’il n’avait pas ressentit comme un « poc ! » dans sa tête.
- « La pie est si mauvais que ça, pour que t’y ais pas touché ? Interrogea le serveur, qui venait juste de briser leur bulle de tranquillité. Vous êtes bien calme tous les deux, ça me déprime. Je peux vous proposer un jeu si ça peut vous dérider un peu. Ou manger autre chose ?
Marcus redressa le chef, renifla, puis avisa la part de tarte. C’est qu’il l’avait oublié celle là…
- Pour moi ça ira, merci. Qu’il répondit en se tournant vers son ami serveur. Pour le jeu, je ne sais pas trop.
Il interrogea Byron du regard, cependant quelque chose interpella l’employé, qui commença à porter une main à ses lèvres, avant de se raviser, fronçant quelque peu les sourcils. Puis farfouillant dans ses poches, il tendit un mouchoir propre à son ami.
- Dude, que te remarque pas ta moustache passe encore, mais là, tu saignes un peu du nez.
Se pinçant machinalement les narines, le brun attrapa le mouchoir. Ça part exemple.
- Ah merci, c’est rien, c’est à cause de la chaleur ça. Ça arrive.
- Ouais. Je vais vérifier le thermostat. » Qu’il répondit, peu dupe, en s’éloignant.
Evidement, en plein mois de mai. Dire qu’il s’était cogné la tête contre la table, aurait été plus plausible, et encore… Fichue mutation. Manquerait plus qu’il fasse une crise au milieu du bar, et ce serait le pompon…



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