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Kailixte | The prince and the frog Empty Kailixte | The prince and the frog

Lun 11 Juin - 14:55
Kaisa H. Howard
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Kaisa H. Howard
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The prince and the frog
Calixte ft. Kaisa


Un soupir franchit ses lèvres alors qu’elle mâchonnait l’intérieur de sa joue. La jeune femme n’était pas vraiment sûre que sa tenue convienne, pour aller voir Calixte. Elle s’agaçait toute seule, à rechercher l’approbation du brun. Elle le connaissait peu, à vrai dire. Ils n’avait commencé à se parler que quelques semaines auparavant. La brune avait souvent entendu son père râler à son propos. Mais il n’en restait pas moins charmant. Ce qui lui donnait envie de laisser une bonne impression, de ne pas simplement être une interne que l’on pouvait oublier dans la minute. L’un de ces visage qui ne nous marquait pas, dans la rue. Raison pour laquelle elle avait banni ses baskets, ainsi que son vieux jean, ou son pull informe à grosses mailles. Un avis extérieur l’aurait apaisée, sauf que Louciane ne se montrerait pas le moins du monde délicat, surtout s’il s’agissait de quoi que ce soit en relation avec le cadet des Seymour. Il aurait sûrement tenté de lui faire annuler ce repas. Tandis qu’Alexander… Ne serait pas objectif non plus. Il avait bon goût, certes, mais Kaisa savait qu’il grimacerait dès qu’elle évoquerait Calixte. Un aspect surprotecteur de sa personnalité qu’elle ne parvenait pas à calmer. Tout comme une liste de défauts que la jeune femme avait accepté depuis de longues années. Alors elle avait dû se préparer seule, sous le regard intrigué de Vane, qui s’était confortablement installé dans sa chambre.

La brune glissa un dernier regard dans son rétroviseur, avant de sortir de sa vieille Jeep pour rejoindre le restaurant, le plus rapidement possible. Les gouttes de pluies qui commencèrent à tomber lui firent accélérer le pas. La saison des rhumes ne semblait pas vouloir se réchauffer et attraper froid ne faisait pas du tout partie de ses objectifs du moment. La jeune femme espérait que le printemps ne tarderait pas trop à pointer le bout de son nez. Avec les températures plus élevées, le retour du soleil qui lui redonnerait quelques couleurs. Son regard glissa sur les quelques personnes présentent, mal à l’aise. Kaisa n’avait pas l’habitude des restaurants. Des fast-foods, la cafétaria, oui. Des bars, aussi. Mais les restaurants la sortaient de sa zone de confort. Lui rappelait le regard sévère de sa grand-mère, et celui méprisant de Cecil Howard. Les leçons d’étiquettes de Frances. Car malgré le fait qu’elle soit la fille d’une roturière, hors de question qu’elle ne leur fasse honte face à leurs invités. Un sourire poli aux lèvres, elle se présenta à l’un des serveurs qui l’emmena vers une table où elle aperçut le brun.

-Bonjour Calixte, j’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre… Ca va ?


La Howard se retenait difficilement de se transformer en moulin à paroles. Avec d’autres, elle ne se serait pas gênée. Elle aurait enchaîné plusieurs questions. Alexander y avait d’ailleurs droit dès qu’il l’emmenait à une soirée où Kaisa ne connaissait personne. Sauf que là, elle préférait éviter, pour éviter de dire quelque chose d’embarrassant. Car ce n’était pas son meilleur ami qui se retrouvait assis en face d’elle.

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Dim 24 Juin - 17:59
H. Calixte Seymour
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H. Calixte Seymour
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The prince and the frog

   kaisa & calixte
 
 
 
Calixte inspira. Avant d’entrer dans le restaurant, il prit le temps de respirer. Juste pour se détendre, juste pour décrisper ses épaules, dissiper la tension dans sa nuque et la nervosité qui dégringolaient jusqu’au bout de ses doigts, pour mieux le laisser fébrile d’appréhension. Calixte inspira longuement, entreprit d’expirer en comptant lentement jusqu’à dix pour être sûr de vider ses poumons en entier. Avant de recommencer. Quatre. Cinq fois. Une cigarette perdue entre ses doigts, qui patientait depuis une douzaine de minutes sans qu’il ne l’allume, enfoncé dans un manteau destiné à garder à distance le froid anglais et la pluie glacée qui cherchait absolument à s’immiscer dans sa nuque, Calixte ne savait pas exactement ce qu’il attendait, mais il attendait. Peut-être attendait-il d’être prêt, auquel cas il risquait d’attendre longtemps. Peut-être attendait-il une bonne raison d’atteindre le point de non-retour, ou au contraire de faire demi-tour. Peut-être attendait-il juste Kaisa, à l’extérieur du restaurant. Peut-être. Une chose dont il était certain, c’était qu’il n’était pas plus prêt maintenant qu’il y a vingt minutes, qu’il n’avait toujours trouvé aucune raison de partir et de rentrer chez lui, d’annuler la soirée, et qu’il était hors de question que Kaisa le trouve attendant sous la pluie sans explication valable. Ils n’étaient pas des adolescents, ils n’étaient pas des enfants, ils étaient ce qu’on pouvait appeler amis. Connaissances. En instance de devenir plus que de simples connaissances : son cœur battait la chamade dans sa poitrine, oscillant entre le franc-parler et les cheveux flamboyant d’une violoncelliste avec qui il parlait certainement trop ces dernières semaines, et le silhouette découpée, reconnaissable entre mille, perturbante au possible, de la bâtarde Howard, comme il tentait de l’appeler dans ses pensées pour mieux la tenir à distance de l’autre nom qu’il voulait lui offrir. Ne surtout pas l’appeler Abigaël, c’était le défi qu’il se lançait. Ne surtout pas perdre ses moyens, c’état le défi qu’il s’imposait. Et agir comme normalement, c’était… c’était indispensable, et ce n’était pas ce qu’il faisait. Secouant la tête, Calixte se décida à ranger une cigarette trempée dans un paquet humide, et à pousser la porte de l’établissement où il avait réservé une table quelques jours plus tôt.

Maman désapprouvait. Papa désapprouvait également, pour d’autres raisons. Quant à Edward, il avait été clair sur la manière dont il percevait les tentatives d’approche que Calixte pouvait faire en direction de Kaisa. Et bien soit : ils pouvaient tous désapprouver et lui opposer un regard réprobateur, il n’en avait cure, il voulait apprendre à la connaître. Et s’enivrer de souvenirs, souvenirs douloureux, souvenirs exacerbés, souvenirs insistants. Calixte laissa les serveurs venir à lui, il déclina sans y penser son identité, les laissa récupérer son manteau, lui indiquer la table apprêtée à son intention, s’y installa sans plus tarder avant de regarder l’heure. Les doigts jouant nerveusement sur un piano imaginé un air de sa composition, pour ne pas le laisser immobile. Et quand il l’aperçut passer le pas de la porte, Calixte rendit compte qu’il n’était toujours pas prêt. Elle lui ressemblait bien trop. Elle ressemblait tant et tant à sa défunte cousine qu’il en avait le souffle coupé, en se levant pour l’accueillir dans un sourire nerveux. -Bonjour Calixte, j’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre… Ca va ? Il ne répondit pas tout de suite, attendant qu’elle s’asseye, attendant qu’il réapprenne à respirer convenablement. Ils s’étaient déjà vus. Mais jamais dans un tel contexte, jamais face à face de cette manière, jamais en le laissant aussi vulnérable. Les mots se coincèrent dans sa gorge. Il lui fallut se concentrer pour les articuler. Tu es… tu es magnifique. Etait-ce trop ? Il se rectifia. Je veux dire, resplendissante. Toujours pas assez sobre, Calixte expira, voulut dénouer ses épaules. Hum… je veux dire… wow, je vais faire tâche à côté de toi… Ahem, non ne t’inquiète pas, je viens tout juste d’arriver. Et ça va bien… Elle n’avait pas la même fossette qu’Abi lorsqu’elle souriait, il le voyait maintenant. Et elles n’avaient pas tout à fait les mêmes yeux non plus. Mais… pour la première fois depuis neuf ans, Calixte se fit la remarque qu’il pouvait inviter Abi au restaurant. Et que c’était bien. Ca va même… ça va même très bien. Et toi ? Se comporter normalement. Tu es déjà venue ici ? C’est un petit restaurant sans prétention, au calme, je me suis dit que ce serait bien pour… Pour une fille qui n’en avait pas l’habitude ? Calixte s’arrêta là avant de déraper. … un premier dîner. Il lui fit son sourire le plus chaleureux. Tu as passé une bonne journée ? Et se souvint qu’il ne suffisait pas de poser des questions, il fallait parfois attendre que la personne y réponde.

 
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Dim 9 Sep - 14:19
Kaisa H. Howard
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Calixte ft. Kaisa


Elle s’installa, gardant les leçon que sa grand-mère lui avait inculqué. Histoire qu’elle puisse un jour être une bonne épouse, de celle qui ne ferait pas honte à leur moitié. Une moitié qu’on lui aurait désigné, si possible. Et qui avait bien faillit être celle d'Alexander, si Louciane n’avait pas été son père. Ou s’il avait été moins protecteur et nettement plus ancré dans les traditions des Howard. Et même si elle adorait son meilleur ami, pourrait lui offrir l’univers s’il le lui demandait, la jeune femme remerciait son père pour s’être interposé. Car elle n’aurait été qu’un pion dans les doigts des dirigeants de leur famille. Elle avait très vite appris à les éviter. Moins ils se croisaient, mieux elle se sentait. La jeune femme se sortit de ses pensées pour rester concentrée sur son interlocuteur. Sur le bien trop séduisant cadet des Seymour. Un dragueur invétéré, lui répondait Alex d’une voix méprisante. Un homme sympathique, avait elle protesté. Et puis ce n’était qu’un dîner entre connaissances. Pas encore des amis. Rien de plus. Ou peut être plus tard. La veilleuse ne savait pas. N’imaginait pas vraiment pouvoir attirer l’attention. Et elle était à des kilomètre de penser qu’il s’agissait de sa ressemblance avec l’une de ses cousines, qu’elle n’avait presque jamais vu, qui poussait Calixte à la voir. A l’inviter.

-Je… Merci.


La rougeur qui s’étendit sur ses joues n’avait rien de feinte. Les compliments, elle n’en recevait pas tous les jours, pas de ce type. Il la désemparait, un peu plus.

-Mais ne t’en fais pas, tu es très élégant.

Il pouvait avoir un vieux pull troué sur les épaules qu’il en ferait une nouvelle tendance fashion. Loin d’être une remarque de jeune femme éprise, Kaisé était lucide. Elle voyait bien le regard que d’autres femme posait sur lui. Sur sa stature, son physique entretenu par des années d’entraînement. Le tout, avec un visage harmonieux. Il attirait les autres, en avait même conscience. Ce qui rajoutait du charisme en plus. Au point ou elle se demandait pourquoi elle était en face de lui, et pas une de ces modèle dans les magazine de mode.

-Je vais bien. Et ce restaurant est parfait pour un premier diner, je n’y étais jamais venu.

La brune avait vite trouvé une passion pour la cuisine, le besoin de partir au restaurant, avec Louciane, n’était donc pas des plus présents. Les deux Howard étaient plus de ceux à commander des pizzas, vers une heure du matin, pour la manger devant un film, confortablement installé dans le canapé. Et avec le reste de ses amis… Non plus.

-La journée était calme, c’est mon jour de repos. J’en ai profité pour faire un peu de sport avec Vane, puis pour sortir. J’ai juste hâte qu’il fasse plus chaud.

Et perdre deux heures à trouver une tenue adéquate, en plus de la coiffure, du maquillage. Mais elle taisait cette partie, question de fierté personnelle. Sauf qu’elle ne savait pas vraiment quoi lui raconter, se disait que ça l’ennuierait de savoir qu’elle s’entraînait pour la prochaine course organisée avec quelques unes de ses connaissances. Des hommes pensant la battre à plate couture, juste parce qu’elle avait une carrure de mouche à coté d’eux. Son emploi du temps se résumait à son travail, son père, le sport. Rien qui ne soit des plus passionnants pour la majorité des gens.

-Et toi ?

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Kailixte | The prince and the frog Empty Re: Kailixte | The prince and the frog

Mer 26 Sep - 22:18
H. Calixte Seymour
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The prince and the frog

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Ne pas aller trop vite. C’était autant un supplice qu’une évidence. C’était… compliqué. Quelque part, Calixte était plus que conscient qu’être ici, à cette table, face à cette femme qui n’avait rien demandé, c’était une bêtise. C’était stupide, risqué, c’était ridicule. Quelque part, il était conscient, il était certain même d’être injuste avec Kaisa Howard. Mais quelque part, aussi… nerveux, fébrile, heureux, il repoussa les mises en garde de Maman, il repoussa le regard sévère d’Edward, il ignora l’indifférence méprisante de Papa et se concentra sur Abigaël. Ou plutôt, sur ce substitut d’Abigaël qui se tenait devant lui, nerveuse et fébrile elle aussi, s’il en croyait le regard concentré qu’elle posait sur lui. Toute son éducation prit les rênes de ses faits et gestes, à son grand soulagement, tandis qu’il l’accueillait, qu’il l’aidait à s’installer, qu’il se lançait dans une conversation qu’il attendait depuis si longtemps, depuis qu’il l’avait invitée mais plus encore, depuis qu’il avait enterré sa cousine, dans une conversation risquée, malsaine par bien des aspects, une conversation difficile, peuplée de compliments et de pointes de douleur enfoncées dans sa poitrine. Calixte ne savait pas vers où il se dirigeait. Il marchait sur des œufs, avec précaution, avec maladresse, les yeux rivés sur celle qui ressemblait bien trop à cette amour idéalisée qu’il avait perdue, qu’il avait saccagée, huit ans plus tôt. Calixte déglutit, se perdit, se reprit, se rectifia, se contenta au final de sourire, pour ne plus se sentir rougir quand elle le complimenta en retour. -Je… Merci. Mais ne t’en fais pas, tu es très élégant. Ses mains nerveuses se posèrent à plat sur la table, partirent chercher la carte des vins. Sans la quitter un seul instant du regard. Et Calixte se rendit compte que ce n’était pas Abigaël qui lui faisait face. Si ça avait été Abi, il aurait rétorqué dans un petit rire un je sais sûr de lui, arrogant et prétentieux comme il le fallait. Si ça avait été Abi devant lui, Calixte n’aurait pas été empêtré de cette manière dans l’hésitation et le malaise. Assis face à Kaisa, il ne pouvait désormais plus que faire face à l’infinité de différences qui séparaient les deux cousines. Et qui, de multiples manières, lui donnaient envie de pleurera ; de partir. De se raviser avant que la soirée ne s’envenime, avant qu’ils ne soient tous les deux ferrés, coincés au fond d’un filet dans lequel ils se seront jetés tout en le regrettant aussitôt. Il devait partir, maintenant. L’idée l’effleura, lui enserra la poitrine, devant cette fossette absente, ces prunelles trop sombres, ce grain de beauté en trop… Mais Calixte était non seulement stupide, mais également têtu. Et fier, bien trop fier. Bien trop lâche aussi pour accepter de perdre la face de cette manière et surtout poser un lapin à une amie, une amie en devenir, à une jeune femme qu’il voulait aimer, vraiment, presque maladivement, artificiellement. Nerveux, il regarda sans la consulter la carte des vins. Et se concentra sur une seule et même idée : il avait invité Abigaël au restaurant.

Et c’était bien. Dans un sourire, il choisit de se comporter le plus naturellement possible. Et pour ce faire, pas de meilleure manière que de commencer par poser les questions d’usage, avec toute la sincérité que son visage pouvait porter. -Je vais bien. Et ce restaurant est parfait pour un premier diner, je n’y étais jamais venu. Dans un petit hochement de tête, il la remercia comme il se devait pour ce nouveau compliment, et la gentillesse dont elle pouvait faire preuve – à moins que ce ne fusse que de la politesse ? – et laissa son regard dériver à nouveau sur la liste des St Emilion, des Châteaux Margaux et autres Sauvignon. -La journée était calme, c’est mon jour de repos. J’en ai profité pour faire un peu de sport avec Vane, puis pour sortir. J’ai juste hâte qu’il fasse plus chaud. Il frémit. Vane, ton chien c’est bien ça ? Abigaël n’avait pas d’animaux. Ni chat, ni chien, et encore moins poisson rouge, elle n’aimait pas l’idée d’avoir à s’occuper de quelqu’un ou quelque chose d’autre qu’elle-même. Calixte cligna des yeux. -Et toi ? Il reposa la carte, sans avoir fait son choix, et entreprit d’assouplir un peu la raideur de ses épaules et de sa posture, comme pour se détendre et détendre dans un même temps l’atmosphère. Il dînait avec Abigaël. Et si Abigaël lui avait posé cette question, qu’aurait-il répondu ? Ma foi, une journée ne sortant, somme toute, pas de l’ordinaire, si ce n’est qu’elle était dès ce matin éclairée par la perspective de ce dîner. Tu sais, rien de palpitant, juste une journée suivant son cours, tranquillement. Au rythme de réunions qui ne l’intéressaient en rien, au rythme de pauses café un peu trop longues, d’ennui grandissant devant des chiffres, des nombres, des budgets et des prévisions, des signatures à apposer et des signatures à quémander, des explications à recevoir et à donner… et des SMS à envoyer à Pandora, pour faire passer le temps, et parce que le temps passait bien plus vite lorsqu’ils se retrouvaient à critiquer en détail les tenues vestimentaires de leurs collègues respectifs. Ce qu’il ne pouvait pas raconter à Kaisa, naturellement.

Calixte se rendit compte qu’il n’en aurait pas parlé à Abigaël non plus, qu’il aurait été rongé – comme à cet instant – par cette saugrenue impression de tromper la Howard assise face à lui. Il secoua la tête. Ton jour de repos, donc ? J’ai entendu dire que les études de médecine sont particulièrement éprouvantes… tu as bien du courage de t’être lancée là-dedans, même si j’imagine que tu commences à en voir le bout, non ? A dire vrai, il n’y connaissait strictement rien. La seule chose qu’il connaissait dans le domaine de la médecine, il le tenait d’étudiantes rencontrées durant son année d’étude en France, une année qu’il avait passée bien plus à fréquenter les bars de la capitale et à apprendre à embrasser correctement les françaises que sur les bancs de l’université. Et ces étudiantes avaient tenu davantage à décompresser après leurs examens qu’à le renseigner sur le fonctionnement de la dizaine année d’études qui les attendaient. Ce à qui Calixte n’avait rien trouvé à redire. Tu t’es déjà spécialisée dans un domaine précis, j’imagine ?

 
 by marelle  

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