Conférence de presse des services de police de Newcastle.

Ce matin du 12 mars 2018, une conférence de presse avait lieu devant l’antenne des services de police de Newcastle, pour répondre à nos questions concernant l’affaire du Poison Prince. Ainsi que des mesures mise en place, suite aux terribles évènements du Poisoned Birthday.  

Après plusieurs semaines de silence et de langue de bois, de la part des services de police et quelques jours après le discours de madame le maire Frisbey, nous avons retrouvé le Surintendant-en-Chef Amos Standish, représentant les forces de l’ordre, la Surintendante-détective-en-chef Serena Disher, pour le CID, le Surintendant Peter Felpman, de la brigade des stupéfiants, ainsi que la Directrice-adjointe du NCA Meredith Reynolds. Sa présence confirmant les rumeurs qui courent, au sujet de la participation de NCA à l’enquête. Ce rassemblant exceptionnel, se trouvait néanmoins fortement encadré par la brigade d’intervention cynophile. Une telle réunion, tendant à renforcer l’esprit de cohésion, existant entre toutes les forces de police, pour l’arrestation rapide du mutant le plus recherché d’Angleterre.

Au court de cette conférence, le sujet du couvre-feu à été un des premiers sujet abordé. Rappelant qu’il  débute à 22h30 pour les jeunes gens et à 23h30 pour tous les travailleurs.
Le Surintendant-en-chef Standish s’est voulu rassurant quant à cette mesure, assurant qu’elle avait été prise pour protéger la population, ainsi que pour préserver la sécurité des rues, avec un renforcement de patrouilles policières.
« Quiconque dépassera l’horaire du couvre-feu se verra soumis à un contrôle d’identité, puis reconduit à son domicile. Nous ne sommes pas là pour porter atteinte à la liberté des habitants, en arrêtant des innocents, mais pour appréhender un coupable. » A-t-il assuré.  

Le Poisoned Birthday reste encore un évènement très vif dans les esprits. Certains éléments laissent à croire, que le drame aurait put être évité, grâce à la présence de deux policiers sur les lieux, depuis le début de la soirée. La police pensait-elle que le Poisoned Prince agirait ce soir là ?
La Surintendante-Détective-en-chef Disher à assuré qu’aucune protection policière n’avait été prévus ce soir là, car les organisateurs possédaient déjà leur propre service de sécurité privé. Et que malheureusement, beaucoup d’agents étant déjà mobilisés sur l’affaire du braquage de banque, ils ne disposaient pas d’assez d’effectif pour ce soir là.
« Ces agents se trouvaient présents en tant qu’invité de la soirée et n’étant pas en service ce soir, ils se trouvaient hors de leurs fonctions. Comme tous, ils ont fait partit des victimes malchanceuses de la soirée et ne pouvaient en aucun cas empêcher que ce drame n’arrive. Personne ne l’aurait put. Cependant, je tiens à souligner que leur présence, leur réactivité, ainsi que leur professionnalisme, compte tenu des circonstances, ont permis une meilleure prise en charge des témoins, ainsi que des victimes et ont également facilité l’intervention des services d’urgences. Il serait bon de le souligner. »
Elle n’a rien souhaité ajouter de plus sur ce sujet, hormis rappeler que le numéro vert, 08033 097605, avait été mis en place pour toutes informations utiles, relatives à cette soirée, ou d’autres évènements, qui pourraient aider à l’avancée de l’enquête. Mais aussi pour alléger les numéros spéciaux des services d’urgences.

La police soutient-elle la demande de madame le maire Frisbey, pour l’ouverture des dossiers du DCRM ? Et quelles mesures compte-t-elle adopter face à son refus ? Les contrôles vont-ils être accrus, surtout pour les mutants ? Une question de sécurité qui entre en opposition avec celle des libertés.
Le Surintendant Felpman a répondu, avec un certain humour, qu’ils n’allaient pas se mettre à tamponner le mot « mutant » sur tous les fronts. Les mesures qui seront mises en place, seront exactement les mêmes que lors des attentats de Grenade. Il faudra simplement s’attendre à un retour du plan vigipirate.
« La sécurité sera renforcée à l’entrée de tous les endroits publiques et lieux de fortes de affluence. Des agents de sécurités publiques seront chargés de contrôler sac et identité de tout le monde. Nous ne cherchons pas à faire du racisme ou du délit de sal gueule, en ne contrôlant que les mutants. Ce qui serait impossible, car ce n’est pas écrit sur leur visage. Nous ne cherchons pas non plus à créer une batcave, avec nos propres dossiers sur les citoyens mutants. Chacun son métier. »

La conférence s’est achevée sur la lettre reçue, la semaine dernière, par la police de Newcastle. Lettre, dont l’authenticité de l’auteur, aurait été prouvée par la réponse des plus provocatrices, du Sergent-Détective Howard. Est-ce une menace réelle, ou un coup de pub médiatique ? Que compte faire la police, contre cette attaque ouverte de tous ses services ?
Les trois Surintendants, ainsi que la directrice-adjointe, ne se sont pas montrés plus choqué que ça par cette lettre, confessant que chaque agent en reçoit au minimum dix dans toute sa carrière.
« Puis affirmer avec certitude qu’il s’agit bien du Poisoned Prince est quasi impossible. Il pourrait bien s’agir aussi d’un de ses nombreux partisans, auxquels il a fait appel dans sa lettre. A ajouté la Surintendante-en-chef Disher. De plus, le Sergent-Détective Howard n’a pas répondu pour faire parler de lui, mais pour répondre à une attaque, lancer contre l’ensemble de ses collègues. Au mépris d’un certain climat de terreur qui règne, il est la figure de soutiens, pour tous ceux qui se dressent contre un homme qui n’hésite pas à tuer, même ses semblables mutants. Et je lui fais la même réponse : nous ne laisserons pas intimidé. Nous mettrons tous les moyens en œuvre pour traduire cet individu en justice et nous demandons à la population, d’aider nos services pour retrouver enfin la paix dans nos villes. »

La conférence de presse s’est conclue par un bref rappel de la manifestation, qui aura lieu devant l’hôpital de Killingworth. Et surtout par un appel au calme, pour que cela se déroule sans heurt.