Maire Frisbey passe à la vitesse supérieure ► La ville est en état d’urgence : le dealer est réellement dans le coin et cette fois, plus aucun doute n’est permis. Trois corps ont déjà été retrouvés dont un par des citoyens, @Helena M. Percy et @Byron G. Saberhagen, ces deux derniers faisant d’ailleurs l’objet d’une surveillance accrue de la part des autorités depuis puisque les anciennes habitudes de la Percy notamment ne sont clairement pas en sa faveur. Un autre corps a quant à lui été trouvé par @"Josée Télesphore", et immédiatement saisi par les forces de l'ordre, notamment @Louciane J. Howard. Les suspicions d’une implication mutante dans la diffusion d’une drogue aussi insaisissable que redoutable, ont poussé le maire de Killingsworth, Madame Melany Frisbey, à expressément demander aux autorités du DCRM de leur ouvrir les portes des archives et des différents dossiers. Cette demande a suscité de nombreux mouvements de protestation, tant chez les Be human, be proud que chez les associations pro-mutants. Les premiers souhaitent en profiter pour exiger une publication de la liste de tous les mutants non tatoués de la région, tandis que les seconds voient ça comme une violation de la vie privée et, pire encore, une violation du décret de neutralité du DCRM. On attend encore un communiqué officiel de l’organisation gouvernementale.

Asclepios renâcle, Cavendish signe ► Les Laboratoires Asclepios, experts en mutation et dépistage, ont également été sollicité par les forces de police pour s’intéresser de plus près aux rares échantillons de drogue retrouver sur les corps des victimes mais son conseil d’administration reste loin de la presse ou du moins très évasif dès que l’on aborde le sujet : pas de résultats actuellement, les conclusions seront communiquées dès qu’elles existeront… Aucune réponse concrète n’est réellement apportée, Jeremy Percy refuse de répondre aux journaux. George Cavendish, le Duc du Devonshire, a en revanche fait savoir qu'il ouvrirait dès que possible les portes des archives du Northumberland. Patriarche d'une famille de mutants aux tatouages assumés, il montre ainsi une collaboration étroite de la communauté mutante pour cette enquête qui a pour cible l'un des leurs.

Ce que l'on sait sur le Poison Prince ► Poison Prince, c'est ainsi que l'on nomme désormais, semble-t-il, ce dealer - ou organisation ? - qui diffuse une drogue par trop de fois mortelles. Trois, c'est le nombre de corps pour le moment retrouvés à Killingworth, mais combien encore sont actuellement inconnus ? Pas de suspect arrêté, uniquement un dealer qui s'est avéré n'être qu'une fausse piste, les indices se font rares, les réelles pistes tangibles encore plus... il semblerait que les autorités pataugent. Côté médecine, la présence d'une seule et même drogue a été confirmée dans chacun des corps, sans injection, dans une contamination épidermique à première vue. Les rapports d'autopsie sont inaccessibles par la presse mais des overdoses par ingestion semblent également avoir été confirmées.

Il y a eu des cris, des coups de feu, puis le silence ► Vendredi 25 janvier, Killingworth a pris conscience que le Poison Prince n'était pas le seul souci que l'on pouvait avoir. Choc abattu sur la ville alors que 9h n'avait pas sonné, la banque a fait l'objet d'une prise d'otage, qui a rapidement tourné au drame. Plusieurs blessés, au moins trois morts, des employés témoignent. J'étais venue pour un prêt, tout s'est passé tellement vite que je n'ai pas eu le temps de tout comprendre... ils étaient quatre, ou cinq je ne sais plus, et ils nous ont rassemblés dans une pièce. Un banquier avait été touché, d'autres malmenés... et je suis incapable d'en dire plus nous raconte Julie* une mère de famille encore sous le choc. Pire encore que la tragédie, c'est bien cela qui trouble les enquêteurs : l'absence de témoignage complet. Les propos sont confus, les souvenirs presque inexistants. Les agresseurs étaient-ils quatre, ou cinq ? Qui étaient-ils, que cherchaient-ils, que voulaient-ils ? Un des assaillants a été interpellés, mais il semble incapable de parler, de communiquer de quelque manière que ce soit.

* les prénoms ont été modifiés par souci d'anonymat

Au moins trois mutants d'impliqués ► Si bien des choses restent floues dans les événements de ce vendredi 25 janvier, d'autres sont certaines et l'implication de mutants en est une. Des traces d'explosion, sans explosif, une forte montée en température des portes blindées ainsi qu'un brouillage inexpliqué de toutes les caméras de vidéo surveillance, sans parler de l'amnésie des différentes victimes...

Doit-on durcir le contrôle des mutants ? ► La surveillance faite par le DCRM sur les mutants ne s'applique pour le moment qu'aux personnes ayant refusé d'être dépistées. On sait quelles contraintes pèsent alors sur eux et sur leur entourage, avec un tatouage obligatoire et des contrôles réguliers mais la question qu'on se pose, après ce braquage, est la suivante : doit-on appliquer un suivi des mutants dépistés et tatoués ? pour la sécurité des citoyens. De source sûre, au moins deux mutants D/T étaient présents et ont aidé à sauver des vies : @Nikola D. Stepanovic qui n'a pas tenu à témoigner, tout comme @Anakin Hawk.

« James est un enfant calme, discret mais jamais nous n'aurions pensé qu'il partirait ainsi » ► Soeur Meredith est dévastée : elle n'explique pas cette fugue et pourtant, même si la thèse de l'enlèvement n'est en rien écartée, tout porte à croire que la disparition du petit James, dans la nuit du mercredi à jeudi, n'est qu'une fugue comme on en voit trop souvent. La police, déjà écartelée entre le braquage et l'affaire Poison Prince déplore un manque de moyen qui l'empêcherait de mettre en oeuvre tout ce qui pourrait permettre de retrouver le garçon de dix ans qui devait, selon une rumeur rapidement démantelée par le principal intéressé, être adopté par @H. Calixte Seymour. Les fugues dans ce genre sont malheureusement trop courantes dans les orphelinats, malgré tous les efforts des directeurs et des éducateurs spécialisés. @D. Colomba Porter, l'une des assistantes sociales travaillant en collaboration étroite avec l'établissement, était notamment en charge du suivi du dossier. Elle a refusé de répondre à nos questions, mais on peut s'imaginer à quel point elle doit être dévastée par cette disparition.

Quand l'hôpital demande l'intervention de mutants pour gérer d'autres mutants ► C'est à une délicate situation que le Royal Victoria Infirmary a dû faire face, cette semaine, celle d'un enfant, tout juste âgé de quinze ans, non dépisté, souffrant d'une mutation intrusive et marquée. Etait-ce une création d'illusion ou une distorsion de la réalité ? Les plus passionnés se questionneront sur le tatouage qu'il faudra apposer, oui, mais la réelle question est plutôt : comment gérer de tels cas. L'hôpital a trouvé une réponse : faire intervenir d'autres mutants, et c'est ce qu'il a fait en demandant à un psychologue de formation, et psychologiste de surcroît (@Nikola D. Stepanovic) d'intervenir, tout en le faisant assister par @Swann Weavers, un autre mutant pour cela. Peut-on parler de ségrégation ? D'acte raciste ? Que les mutants soient soignés par d'autres mutants, sans être une revendication clairement marquée de Be human, be proud, c'est l'un de leurs axes de discussion. Une nouvelle raison d'ouvrir un canal entre le DCRM et les hôpitaux, semblerait-il.

« Les Seymour se rangeront à la décision finale d’Asclepios » ► Telle est pour le moment la position officielle donnée tant par Edward, héritier du titre, que par Henry, dit Calixte, Seymour, le cadet. Pourtant, derrière cette apparente neutralité, deux faits sont susceptibles de dévoiler une opinion bien plus tranchée : car en l'absence du Duc de Somerset, retiré dans le manoir familial depuis plusieurs mois, c'est bel et bien aux deux fils de George Seymour de donner le ton. Et ils le donnent. @Edward T. Seymour, avocat prometteur, a en effet été missionné par le Juge Wilkins pour porter main forte aux autorités de police. Avec une de ses pairs, @Rosamund A. Fraser, il a été vu enquêter notamment autour du principal suspect. Du côté de @H. Calixte Seymour, c'est sur la question des tatouages que l'on peut lui trouver un avis tranché. Depuis peu égérie de la campagne de promotion du tatouage, il ne faut pas le prier pour qu'il en vante tout le potentiel, et surtout la nécessité. Aucun mot toutefois sur les mutants : sur ce sujet-là, les Seymour restent impassibles.

Joyeux anniversaire, Captain Kirk ► Ca aurait pu bien se passer, la journée d'anniversaire de Kirk aurait pu bien se terminer, mais non, il a fallu que des activistes trop agressifs de Be human, be proud s'en mêle : on déplore un nouveau cas de violence contre des mutants dans les rues de KW, et @Kirk H. Abberline et @Byron G. Saberhagen en ont été les témoins, et pas que. Pas sûr que les parents Saberhagen/Harms soient heureux de savoir que leur précieux garçon se met ainsi en danger, pas sûr non plus qu'ils apprécient d'ignorer - compliqué ça ? - sa maladie cardiaque... mais c'est sûr qu'ils seront plus ravis d'apprendre qu'il défend ses pairs, que pourraient l'être les parents de Kirk ! Reste à savoir si leur carrière de Batman va s'arrêter là ou se poursuivre.

Excursion à Londres ► Mettez une Hedwige et un Marcus dans une voiture, et en route pour un long week-end à Londres, et vous obtenez des références à la pop-culture mitonnée avec quelques films, et surtout quelques chansons ! Et oui, les liens entre les O'Sullivan et We are One se sont bel et bien renforcés durant le mois de janvier, tout comme l'amitié entre @Marcus B. O'Sullivan et @Hedwige Nelson, nos deux braqueurs préférés vont davantage partager leurs revenus et leurs compétences avec l'association de notre Hedwige préférée, et il faudra bien ça pour s'opposer aux Be human, be proud !