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[Event 2 - Tous] But I do that to pass the torch and put on for my town - Page 2 Empty Re: [Event 2 - Tous] But I do that to pass the torch and put on for my town

Mer 27 Fév - 18:44
Swann Weavers
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Swann Weavers
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Crap, Houston, we have a problem
Swann Weavers


L'agitation est à son comble, à l'endroit où se trouvait le groupe que j'ai précédemment rejoint. Une jeune fille, celle qui semblait être au cœur de l'altercation un instant plus tôt, s'éloigne vivement. Mon regard s'attarde sur elle quelques secondes, je suis totalement dans le flou. J'ignore où accrocher mon attention, auprès de ces personnes qui sont en train de se disputer ? Auprès de l'adolescente qui semble en proie à une panique totale ?

Il ne me faut pas bien longtemps pour que l'évidence vienne d'elle-même. Même si nous avons reçu comme ordre d'éloigner au maximum les passants des allées des ambulances, mon job n'est pas d'être vigile. Le cri qui se  fait entendre me le rappelle bien vite. Mes membres tremblent, et, j'espère - malgré la foule ambiante qui serait capable de dissimuler très facilement ma mutation - que Sis ne va pas finir par se pointer.

Je me fraie un chemin parmi la foule, accourt vers l'inconnue. Je ne suis pas épais, et je n'ai pas les muscles de l'homme à la moustache, mais je ne peux décemment pas laisser une civile dans un tel état, encore moins ave le monde présent. Elle pourrait se faire piétiner, voire pire.

Je me prends un coup de coude dans les côtes lorsque j'arrive enfin non loin d'elle, grince des dents. Plus ça va, plus le manque de sociabilité de Sis déteint sur moi.

L'inconnu qui à envoyé valser un homme viens de soulever la plus jeune, et j'approche à nouveau, courant presque. Je m'arrête à ses côtés, fouillant dans mes poches à la recherche de ma montre. Un tensiomètre serait plus pratique mais ce serait impossible de l’amener avec moi.

- Vous savez ce qu'il lui est arrivé ? Est-ce que vous la connaissez ? Il faudrait l'allonger quelque part pour qu'elle puisse respirer

Je cherche des yeux un coin plus isolé, localise un banc à quelques mètres. Des civils y sont assis, d'autres carrément debout.

J'approche d'eux, prends la parole assez fort pour me faire entendre :

-Eh, dégagez le banc on va en avoir besoin !

En espérant que ces gens accepteront de bouger sans faire de vague.

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[Event 2 - Tous] But I do that to pass the torch and put on for my town - Page 2 Empty Re: [Event 2 - Tous] But I do that to pass the torch and put on for my town

Dim 10 Mar - 2:47
Marcus B. O'Sullivan
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Marcus B. O'Sullivan
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But I do that to pass the torch and put on for my town

« Il ne faut jamais sous estimer le caractère prévisible de la bêtise humaine. » - Snatch.


Depuis quelque temps, l’humeur de Marcus n’était pas au beau fixe. Un véritable yoyo, ou des montagnes russes. Dans les deux cas, ça donnait quand même la nausée. Et lui devenait un peu plus dur à supporter. Mais s’il n’y avait que son humeur qui se trouvait dur à vivre, ce serait plus facile. Seulement, sa mutation semblait également avoir une vie propre, donnant l’impression au mutant d’avoir de nouveau cinq ans.
C’était pénible de voir à quel point il ne maîtrisait plus rien, pour lui qui savait parfaitement l’utiliser, auparavant. Mais peut être que s’il était un peu moins lâche, tout arrêterait de partir à volo. Surtout après ce qui c’était passé chez Helena. Ça aurait put mal se finir. Très mal se finir même. Il aurait put la blesser sans le vouloir. Et il ne se le serait jamais pardonné pour ça.
Puis s’il ne pouvait bien n’y avoir que ça comme problème. Ses crises se faisaient de plus en plus fortes, comme si elles étaient liées aux problèmes de sa mutation. Enfin, il était bête, c’était totalement lié, seulement il aurait préféré que ce ne soit pas le cas.

C’est pour ça qu’il avait rendez-vous ce matin, à l’hôpital de Newcastle, avec son neurologue. Depuis le temps. Faut dire qu’avec l’histoire du Poisoned Birthday et l’épisode de sa sœur à l’hôpital et sa première crise, malgré son traitement, il avait un peu – beaucoup – la tête ailleurs. Par conséquent, il en avait loupé quelques uns. Mais celui-ci, il était noté en lettre en rouge sur son calendrier et en rappel dans son téléphone, avec une récurrence toutes les heures. Il ne risquait pas de l’oublier.
Mais en arrivant devant, avant le déjeuné, et en voyant toutes les installations, Marcus se dit qu’il y avait autre chose qu’il avait oublié. Et pourtant ça semblait difficile d’oublier ce genre de manifestation. C’était fort mal connaître l’irlandais…
Au bout d’une bonne heure et demie, une infirmière qu’il connaissait bien – et qu’il avait toujours aimé appeler Miss Juliet – vint le voir pour lui dire que son médecin ne viendrait pas. Retenu par la manifestation, qui prenait de l’ampleur, qu’elle disait. Les gens bloquaient l’entrée des urgences et les esprits commençaient à s’échauffer. Miss Juliet lui recommanda de rester à l’intérieur, le temps que ça se tasse, ce serait plus prudent. La jeune femme avait l’air épuisé, comme tout le personnel ici. Ce qui renforça son envie de postuler. Mais pas maintenant, le moment était mal choisi.
Marcus serait bien resté assis, sur cette chaise dans le couloir, en attendant que les gens se lassent des inepties dont ils pouvaient bien débattre dehors. Seulement il ne pouvait pas rester éternellement la tête plongée dans le sable, à attendre que ça aille mieux. Puis il fallait bien s’occuper des chiens aussi.

Décidé, il se leva pour affronter le monde extérieur. Jouer des coudes pour regagner la rue et se souvenir où il avait bien put garer sa foutue voiture. Voiture qu’il devrait peut être revendre d’ailleurs, ou laisser au garage, s’il était honnête. Mais c’était bien trop pratique. Prenant une grande bouffée d’air, il franchit la porte pour retrouver nez à nez avec une véritable cohue.
Arrivé comme un cheveu sur la soupe, il n’avait pas du tout entendu le discours du premier intervenant. Seulement le hacker n’eut aucun mal à reconnaitre, de là où il se trouvait, la moustache d’Esteban Velasquez. Celui-là, pas besoin d’entendre le poison de ses mots, pour savoir de quoi il avait bien put parler devant tous ces gens. Un mutant qui défendait bec et ongle le dépistage et le tatouage. On aura tout vu… Comme si de l’encre sur la peau pouvait empêcher un mutant de déraper avec sa mutation. Non. Ça ne servait à rien. Juste à pointer du doigt une population déjà brimée. A créer de nouveau juif. S’il pouvait se permettre l’expression. Non, ce qui pouvait aider un mutant avec sa mutation, c’était de lui faire prendre conscience qu’il était un être humain, avec des capacités et non un monstre, que l’on chasse avec une pique. Puis de l’accompagner et l’aider à maîtriser son don. Il n’y avait que comme ça que ça pouvait fonctionner. Pas en marquant les gens comme du bétail.
D’un coup, il regrettait de s’être fait tatouer et d’avoir entrainé son frère, parce qu’il avait été bien trop lâche et peureux pour assumer son choix tout seul. Quel crétin.

Rabattant la capuche de sa veste sur son crâne, pour se protéger de ce maudit crachin, Marcus était bien décidé à fendre la foule, pour aller voir ailleurs s’il y était. Il n’avait rien à faire là et tout ça commençait déjà à l’énerver, sans y avoir participé. Seulement il n’avait pas fait un pas, qu’il manqua bien finir le cul parterre, poussé par deux abrutis, qui se battaient comme des chiffonniers. Ils étaient tombé sur la tête ou quoi ?  A peine s’était-il posé la question, qu’une vague de colère déferla en lui, comme un ras de marré, lui donnant envie de montrer les crocs et de jouer aussi des poings. Ce qui n’était pas du tout son style. Quand son animal totem est l’autruche, on pense plus à détaler qu’à se jeter dans la mêlée. Ce qui lui fit penser que quelque chose clochait, on ne se sens pas énervé d’un coup, comme on éternue.
Un cri inhabituel attira son attention, au milieu du véritable chaos qui régnait. Mais bizarrement, le genre de cris qu’il connaissait un peu trop bien. Se tordant le cou, l’homme cru reconnaitre la tignasse blonde de Swann. Il ne connaissait pas d’autre infirmier si blond que lui, c’était pas bien difficile. Repoussant un homme, qui le bouscula une nouvelle fois, le mutant fendit la foule dans sa direction. Puis s’il s’était trompé, tant pis. Au moins il se sera en partit sortit de là.
Mais alors qu’il se rapprochait de lui, il crut reconnaitre une autre tête brune. Par la barbe de Merlin ! Qu’est ce que Byron fichait ici ? Dans tout ce stress, c’était pas l’idée du siècle de trainer dans une manif’ ! Ignorant l’infirmier, il se dirigea d’instinct vers son cousin, comme un grand frère un peu trop protecteur.
- « Byron ! Qu’est-ce que tu fais là tout seul ? Qu’il l’interpella, sans doute un peu brusquement.
Il croyait se souvenir que sa mère travaillait là. Sans doute avait-il voulu la rejoindre et qu’il l’avait perdu. La belle affaire.
- Je pense qu’il serait plus judicieux d’essayer de retourner dans l’hôpital, que de tenter de se tirer de là. Dit-il en posant une main sur son épaule. Tu trouveras peut être ta mère à l’intérieur, ce sera plus prudent. On dirait qu’un mutant faut des siennes, les gens sont complètement devenus fous ! »
Bien sûr, Marcus était à des années lumière de penser qu’il s’agissait d’une amie de son cousin, qui avait complètement perdu pied. Cependant, et mué par un instinct protecteur, mais surtout de survie – ce qui l’intéressait pour l’heure, c’était de sortir son cousin de là. C’était déjà un fabuleux hasard qu’il soit tombé sur lui, au milieu de tout ce monde, ce serait regrettable qu’il le perde dans la mêlée.  


☾ anesidora


HRP:

résumé:


Dernière édition par Marcus B. O'Sullivan le Sam 13 Juil - 20:56, édité 3 fois

[Event 2 - Tous] But I do that to pass the torch and put on for my town - Page 2 Empty Re: [Event 2 - Tous] But I do that to pass the torch and put on for my town

Lun 18 Mar - 2:59
Byron G. Saberhagen
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Byron G. Saberhagen
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Byron against bad luck
Et Dieu – qui qu’il/elle pouvait être- savait que Byron était un être patient. Trop patient certains pourront dire. Il avait toujours été le parfait gamin rangé, qu’on ne pouvait blâmer que pour son manque d’enthousiasme à faire ses devoirs de maths. Byron était un parangon de gentillesse, qui pouvait plus d’une fois tendre la joue quand on venait de le frapper. Ne pas faire des émules, il l’avait fait toute sa vie. La seule qui avait jamais eu le droit de se faire remarquer, c’était sa mère, assez influente et acide pour passer entre les mailles du filets. Lui, son père lui avait dit de rester discret, après tout on sait jamais ce qu’il peut y avoir dans ce foutu test de détection. Lui avait passé sa prime jeunesse à se faire traiter de fillette parce qu’il avait eu l’outrecuidance d’aimer danser. Lui il devait essayer de calmer les esprits quand le bizutage des mutants devait trop sévere au lycée. Au final, il était toujours l’esprit trop fragile il devait se taire et se laisser faire par les émules de la vie, parce qu’apres, les Saberhagen, la cause mutante, la vie en général, et tout ce genre de trucs, c’est beaucoup plus grand que lui, et qu’est-ce qu’un gamin comme lui pouvait y faire, ou changer quelque chose ?

Mais tout de suite, tout est différent. Byron est en colère. Et si il sait que c’est que le résultat de la mutation de son amie, rien ne retire tout le sentiment d’injustice qui lui prend à la gorge sans qu’il ne puisse y faire quoique ce soit. Il se sent comme il aurait du se sentir depuis longtemps, et il a l’impression que c’est beaucoup plus solide et pure que tout sentiment d’impuissance qu’il ressent en permanence. Alors quand il voit Polina tomber au sol a quelques metres de lui apres lui avoir hurlé de s’éloigner : il voit rouge. Il voit rouge, parce qu’il sait qu’il peut y faire quelque chose, au lieu de rester à regarder les horreurs arriver sans agir.

C’est pour ca qu’il n’y a que sa bonne éducation qui le retient de hurler ‘eat shit’ a Rosamund qui lui incombe de la rejoindre sur le champ avec la même douceur qu’on utilise pour rattraper un chiot récalcitrant. Et que pour son cousin qui s’approche de lui sans préavis, il lui coupe la politesse en répondant un sec et autoritaire

« Passe devant, j’te rejoins ! »

Et c’est ainsi qu’il fait ce qu’il n’a jamais osé faire en public. Il se téléporte. Précisément a coté de son amie et des deux hommes qui essayent tant bien que mal de la sortir du pétrin. Saisissant la chemise de son prof de géo, et la bouse du jeune infirmier blond, il annonce juste un bref « Fermez les yeux! » avant de les téléporter a leur tour devant l’hôpital.

Il cligne un peu des yeux, se massant le crane en grimaçant, pas indemne du fait d’avoir du téléporter 4 personnes d’un coup. Il s’était déjà entrainé avec ses jeunes frères et sœurs, mais pas dans une situation de crise, et jamais aussi loin. Mais il ne prend pas plus de temps, et désigne l’entrée et aboya.

« Vous attendez quoi ? Mettez-la en sécurité !! »

Derrière lui, c’est la cohue, et de loin, il cherche son cousin a qui il a demandé de le rejoindre. C’était pas son genre d’ordonner quoique ce soit, meme en tant que grand frere, mais a l’instant, il espérait bien que pour une seule fois dans sa vie, quelqu’un avait finit par le prendre au sérieux.



(c) ANAPHORE


Spoiler:

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Lun 18 Mar - 20:26
Polina V. Stepanovic
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Pass the Torch and Put it for my Town

event 2


Polina, désorientée ne contrôlait plus rien. Ça n’était pourtant pas son genre de se laisser aller de la sorte ! Jamais encore elle n’avait à ce point perdu les pédales. Mais que dirait Nikola s’il la voyait dans cet état…
Incapable d’esquisser le moindre geste, elle laissait son corps se soulever et s’affaisser au rythme de ses contractions musculaires, observant comme à travers un hublot les gens qui se battaient autour d’elle. Des silhouettes floues pour la plupart. Elle vit vaguement des cheveux blonds de femme, une moustache, une blouse blanche, la tignasse de son ami. Était-ce le choc ou les larmes qui l’empêchaient d’y voir clair ? Elle ne savait plus.

Sa rage continuait de se déverser hors d’elle, comme une invasion insidieuse, prête à se répandre dans les recoins les plus sombres des esprits de ceux qui l’entouraient. Elle les voyait se battre, se hurler dessus, se faire du mal, à cause d’elle. Et elle ne pouvait rien y faire. son esprit leur hurlait d’arrêter mais un râle frénétique parvenait seulement à franchir ses lèvres. Dans le même temps, elle sentait quelque chose palpiter au plus profond d’elle-même, comme pour les exhorter à continuer. Polina devenait un monstre biface, le résultat innocent d’une discrimination trop longtemps restée impunie.

Elle ne tiqua pas quand on l’agrippa et ne réalisa presque pas que, soudain, elle venait d’être téléportée. Lorsque sa tête toucha le revêtement relativement moelleux d’un brancard, cependant, elle sentit sa crise s’amenuiser. Était-ce parce qu’elle avait délivré toute l’énergie dont elle était capable ou bien parce que son éloignement de la foule anxiogène lui faisait du bien ?

Sa tête tournait toujours, mais elle parvenait maintenant à articuler quelques sons pâteux. Elle plissait les yeux, éblouie par les néons froids de l’hôpital. Les poignets maintenant complètement découverts, on pouvait voir que les bleus remontaient bien plus haut sur son corps que ce qu’elle avait bien voulu montrer.

- Byron… C’est toi… ? On est où…

ça sifflait autour d’elle. Ses oreilles semblaient sur le point d’exploser et elle avait l’impression qu’une armée d’ouvriers du bâtiment venait de transformer son crâne en chantier naval.

- Je… Qui est là… J’vois rien… Nikola, il faut le prévenir…

Nikola. Mais quelle tête allait-il bien pouvoir faire quand il apprendrait qu’elle s’était conduite de façon aussi stupide ? Elle en prendrait pour son grade sur au moins deux semaines c’était sûr… Lui qui l’avait tant élevée dans l’amour d’autrui et le contrôle, il allait forcément être déçu d’elle ! Oh qu’elle avait envie d’être ailleurs…

- Je suis désolée… J’voulais pas… Ma faute…

☾ anesidora

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Lun 25 Mar - 11:50
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Intervention des forces de Police


À la grande surprise des organisateurs, la manifestation commençait déjà à tourner vinaigre alors que le premier intervenant n'en était même pas à la moitié de son discours. Tant bien que mal, on tenta de faire des appels au calme en utilisant les micros mais la foule s'agitait bien trop pour qu'ils soient entendus. Petit à petit, les policiers placés en bordure commencèrent à se rapprocher pour contenir la foule, mais celle-ci, mue par un accès de rage encore rarement atteint, les repoussa.
Les forces de l'ordre, prises dans le tourbillon de la rage bouillonnante des habitants de Newcastle. À coups de bombes lacrymogènes et de coups de matraques bien placés, ils reculèrent et se retranchèrent derrière leurs véhicules. L'un d'entre eux s'arma de son téléphone et contacta d'urgence un de ses supérieurs hiérarchiques, le plus à même de les aider à planifier une stratégie afin de contenir les civils.

D'autres appelaient déjà des renforts. Les voitures les plus proches, réactives, s'étaient déjà mises en route. Au loin, les sirènes commençaient à emplir le quartier de leurs bruits stridents et en moins d'un quart d'heure, l'hôpital était encerclé du double des forces qui s'y trouvaient précédemment.
À nouveau, les officiers tentèrent une manoeuvre, plus violente cette fois-ci. On attaqua au jet d'eau, en attendant que les camions à haute pression n'arrive. De nouvelles bombes de gaz furent lancées, étouffant la foule sous l'air âcre et poivré des produits chimiques. Les plus virulent des bagarreurs, aux prises avec les forces de l'ordre, hurlaient. On commençait à fuir dans tous les sens, mais les issues étaient bloquées.

En désespoir de cause, la foule tentait de se rabattre vers l'hôpital. Les premiers arrivés tambourinèrent contre les portes et la seconde vague enfonça carrément les battants, envahissant le service des urgences.

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Lun 8 Avr - 0:22
Amanishakheto Khastit
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Un bruit sourd et insistant, ponctué de cris de panique – l’infirmière Khastit avait interrompu son interrogatoire de tri d’un patient qui ne l’écoutait même plus pour tourner un regard interloqué vers le boucan infernal qui prenait de l’ampleur à l’autre bout du couloir. Elle avait ouvert la bouche, prête à minimiser, prête à rediscipliner les mouvements de recul et les mines au bord de la panique le long de la salle d’attente, mais le clapet s’était refermé sec quand un ultime choc avait fait voler en éclat les battants qui protégeaient le lieu de soin de la crise au-dehors. L’espace d’une seconde, une seconde atroce où le temps était suspendu à une sensation d’irréel, un silence glacial, exempt du moindre souffle de vie, sidéra l’ensemble des personnes présentes dans une immobilité parfaite. Puis des dizaines de main arrachèrent les portes en ruine de leurs gongs pour les jeter à terre, et tous les yeux s’écarquillèrent sur le torrent humain, sans tête pensante mais fourmillant de jambes en branle, qui se déversait droit sur eux.

Une seconde. C’était le temps pour l’infirmière Khastit de réaliser le danger que pouvait représenter un tel mouvement de foule sur des personnes déjà vulnérables. Deux secondes. C’était le temps pour l’infirmière Khastit de se rappeler qu’aucun obstacle ni aucune parole raisonnée ne pouvait arrêter un tel léviathan, qui pouvait n’être que dévié. Trois secondes. C’était le temps pour l’infirmière Khastit de poser les yeux sur la porte de service à double battant de la cafétéria de l’hôpital, seul espace assez imposant pour canaliser un tel flux sans écraser les plus vulnérables contre les murs et dans les chambranles de porte. Sans plus réfléchir elle bouscula le patient qui lui faisait face et fonça à toute vitesse à contre-courant.

L’instant d’après elle se trouvait à ouvrir en catastrophe, haletante, un nouvel itinéraire, tout en faisant barrière de son corps pour faire signe à la foule en panique d’y trouver refuge plutôt que de continuer plus loin. L’adrénaline seule maintenait ses yeux grands ouverts et ses jambes bien campées sur le carrelage de l’hôpital, alors qu’elle luttait contre un vieil instinct de survie guidé par absolument tous ses sens : si son barrage symbolique ne suffisait pas à sortir le torrent de son lit naturel, c’était le piétinement général qui l’attendait. Sa poitrine se gonfla pour tenir le choc, en attendant la première vague qui déciderait du sort de toutes les autres.

Spoiler:

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Sam 13 Avr - 10:54
Swann Weavers
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Crap, Houston, we have a problem
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Je peine encore à réaliser ce qui vient de produire. En allant porter secours à la jeune femme, elle-même dans les bras de l'homme à la moustache, je ne m'attendais pas à ce que le danseur vienne nous rejoindre, et encore moins a ce qu'il nous téléportent à l'entrée l’hôpital. Byron Saberhagen serait donc un mutant ? J'ignorais complètement cette possibilité. Trop absorbé par ma propre mutation, il m'arrive très souvent d'oublier que je ne suis pas le seul à posséder des compétences spécifique, et encore moins quand ils font parti d'influenceurs où de têtes connues.

J'ai dû me remettre de mes émotions bien plus vite que ce qu'elles ne le souhaitaient cependant, me hâtant de demander de l'aide afin d'allonger la jeune fille sur un brancart. Je ne suis pas formé pour la réanimation alors tant qu'à faire, je préfère autant ne pas avoir à la sortir d'une situation plus compliquée qu'un simple malaise.

Je me rapproche du brancart, me plaçant près de la jeune fille. Mes mains viennent saisir son poignet pour mesurer son pouls, je prends la parole doucement :

- Vous êtes à l'intérieur de l’hôpital, tout va bien, vous avez fait un malaise... Vous êtes agoraphobe ?

Je pince l'intérieur de ma joue en regardant son visage. D'après ses dires elle ne voit rien, mais la suite de ses paroles me déroute encore plus. Je sens cependant mon corps se raidir. Nikola ? Comme le docteur Stepanovic ? Celui qui est parvenu à anihiler la connexion psychique que je possède avec mon double pendant un long moment ? Serait-elle une mutante, elle aussi ?

- Nikola ? Nikola Stepanovic ? Vous êtes de sa famille ?

Je voudrais continuer mon interrogatoire mais un bruit se fait entendre derrière moi, si brusque qu'il m'en fait sursauter. Des manifestants se pressent contre les portes de l'hopîtal, d'autre forcent le passage. Au dehors, une grande agitation se fait entendre. Je me tourne vers les accompagnants de ma patiente improvisée, l'esprit réfléchissant à vive allure. Si les choses tournent à ce point au vinaigre, je ne vois pas l'intérêt de leur conférence. C'est une incitation à la haine, rien de plus.

- Conduisons là aux urgences avant que le service ne soit blindé

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Sam 13 Avr - 10:54
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Lun 15 Avr - 22:29
Marcus B. O'Sullivan
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But I do that to pass the torch and put on for my town

« Il ne faut jamais sous estimer le caractère prévisible de la bêtise humaine. » - Snatch.


Il reste bouche bée. Littéralement. Telle une carpe qu’on aurait sortie de son habitat naturel, et que l’on regarde chercher en vain son air. Bien sûr que Marcus avait l’habitude qu’on lui parle d’un ton autoritaire, qu’on lui marche sur les pieds, avec assez d’insistance pour lui écraser les orteils égos – après tout, il avait un patron comme tout le monde et en travaillant en gériatrie, il en avait vu de toutes les couleurs – seulement, il ne se serait jamais attendu à un tel élan d’autorité venant de son cousin, qui était la douceur incarnée. Byron et lui n’était pas de la même famille pour rien sur ce plan : renvoyer quelqu’un sur les roses de prima bord, ne faisait absolument pas partit de leur tempérament. Seulement, la situation actuelle l’exigeait, alors il ne lui en voudrait pas.
Cependant, s’il n’y avait bien eut que ça, pour lui faire gober les mouches, si l’on regardait son état mental il serait encore en mode « un mal de tête et les mains qui tremble ». Mais avec ce que venait de faire son cousin, au nez et à la barbe de tous ces moldus, il venait de passer à « … ». Heureusement qu’il ne se nommait pas Daniel, sinon il se serait évanouie après une bonne crise de panique. En cet instant, Marcus avait dû perdre sa mâchoire inférieure, puis avoir fait une ou deux crises cardiaques. Si la matriarche venait à l’apprendre, son cher fiston ne sortirait plus de sa chambre avant l’âge de la retraite !

Une femme, le bousculant brusquement, sortie l’homme de sa torpeur. Ses sourcils se froncèrent, agacé par cette impolitesse. Une forte envie d’insulter sa mère et son poisson rouge lui brûla les lèvres, cependant les regards qui s’étaient posés sur lui l’incitèrent à se la fermer. Visiblement, la prouesse de Byron n’avait pas passé inaperçu et l’irlandais eut l’impression de se retrouver avec une cible au dessus de sa tête. La vague d’émotion forte, qu’il ressentait en lui ne lui sembla pas du tout naturel, l’empêchant de réfléchir normalement, puis la mise en action des forces de l’ordre n’arrangea en rien la situation déjà bien bancale.
Tout partit en macaronis au boudin, en un pet de mouche ! Effrayé par les fumigènes, ça se mit à courir en tout sens, comme si une pelle géante venait de frapper la fourmilière. Marcus se retrouva en un rien de temps balloté en tout sens, à moitié aveuglé par la fumée, à moitié sourd à cause des cris et à moitié anesthésié de coup à cause de l’agitation générale. Qui pouvait bien être le con, qui avait eut la brillante idée de faire une manifestation devant un hôpital ? Qu’il lui dise sa façon de penser à coup de crache limace !
En d’autres circonstances, le mutant aurait remonté la foule à contre courant, cherchant une échappatoire à l’extérieur, plutôt que de se faire emporter par le troupeau, en direction de l’entrée des urgences. Seulement, ce qui le conduit à braver son instinct de survie, digne d’une autruche, fut son cousin. Cousin dont il espérait de tout cœur, qu’il se serait mit en sécurité à l’intérieur. Il l’espérait, vraiment ! Parce que finir en hachis ne devait pas faire partit de ses perspectives d’avenir, malgré toute la témérité dont il faisait preuve.
Assaillit de toute part, le brun avait l’impression que sa tête allait exploser, et il n’avait qu’une envie : fuir, le plus vite et le plus loin possible. Se retrouver au milieu d’une rixe, poursuivit par des fous furieux d’anti mutant lui avait suffit une fois, là c’était trop….
Se prenant la tête entre les mains, Marcus s’arrêta net au milieu du chao général, se laissant chahuter par le flot, qui courait en direction de leur seule planche de salut. Puis d’un coup, le calme se fit. Ce fut comme si tous les sons lui parvenait à travers la vitre d’un aquarium. Tout était distendus, plus rien ne semblait l’atteindre. La colère qu’il ressentait l’avait quitté et une chaleur, qui lui était bien plus familière, l’envahis. Sa mutation s’était mise en marche, un peu comme une bouée de sauvetage en pleine tempête, l’enveloppant dans une bulle où le temps se trouvait suspendu. Le mutant retrouva vite ses esprits, puis sans réfléchir, se remit à courir.

Marcus appela son cousin, sans vraiment savoir s’il pouvait l’entendre à travers sa bulle, où même s’il pourrait l’entendre tout court. Dans sa course, le mutant sema des statues vivantes dans son sillage, figées dans leurs mouvements, pour quelques précieuses secondes, qui lui permirent d’avancer plus rapidement vers l’entrée du lieu de rabattage général. De toute manière, compte tenu de l’agitation, personne ne remarquera qu’un autre mutant faisait des siennes.
Rapidement, l’homme arriva avec la première vague, cherchant une tête brune familière, qu’il espérait ne pas trouver là. C’était bien mal connaître Byron, apparemment.
Les premières personnes commencèrent à tambouriner contre les portes, sous le regard médusé du personnel soignant et le reste arriva derrière au grand galop, à l’image du troupeau de gnou prêt à écraser Simba.
- « Byron ! » Qu’il s’exclama, fendant la foule et stoppant net quelques autres personnes sur son passage.
Il eut tout juste le temps d’attraper le gamin par ce qu’il put, pour le tirer contre lui, qu’ils se trouvèrent presque écrasé contre les battants par la seconde vague. Ceux-ci volèrent en éclats sous la pression et ils s’écrasèrent au sol. L’irlandais se protégea la tête et celle de l’adolescent, croisant les doigts pour ne pas se faire transformer en carpette au passage… Sauf que rien ne les atteignit. Relevant le nez, l’homme se rendit compte que les gens semblaient buter sur une cloche de verre, les empêchant de leur marcher dessus, détournant le flot dans une autre direction, déjà réorienté par une âme courageuse. Sa mutation semblait vouloir faire quelque prouesse dont il ne se pensait pas capable, agissant comme un véritable mécanisme de défense, qui faisait encore bien ce qu’elle voulait. Il n’allait pas vraiment s’en plaindre, compte tenu de leur situation géographique, sur le carreau, le nez dans les bouts de verres. Seulement, le mutant n’avait aucune espèce d’idée de l’étendu que couvrait sa mutation active, ni de l’effet de que ça allait avoir sur son état de santé, mais ce qui lui importait pour l’instant, c’était que Byron aille bien.


☾ anesidora




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Dernière édition par Marcus B. O'Sullivan le Lun 15 Avr - 22:37, édité 1 fois

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Lun 22 Avr - 12:38
Maureen K. MacKenzie
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event tous.

C’était un désastre complet, et si Maureen n’avait pas été aussi déterminée et têtue, elle se serait effondrée depuis plusieurs minutes déjà. Dès que le ton avait monté dans la foule amassée, Maureen avait tenté de les calmer, prenant le micro et incitant au calme, sans que ça n’ait le moindre effet. Et maintenant, alors qu’elle laissait la foule entre les mains de la sécurité et qu’elle s’évertuait plutôt à mener les différents intervenants en sécurité – bon sang, ils n’avaient même pas voulu écouter Esteban Velasquez, un mutant, invité par des mutants, quels accueils auraient-ils fait à Marlène Juyghes s’ils lui avaient laissé le temps de s’exprimer ? Maureen n’osait même pas y penser – alors qu’elle s’évertuait à les guider vers des voitures, elle essayait de ne surtout pas penser à la panique qui menaçait de l’immobiliser. « Marlène, Esteban, Victor, suivez Theodore, la police est en route et va les calmer… » Et elle, qu’est-ce qu’elle pouvait faire de plus ? Des semaines de préparation, des heures et des heures d’énergie dispensées et tout ça pour quoi ? Pour que tout soit saccager en l’espace de quelques minutes par des imbéciles mécontents qui refusaient d’écouter et qui partaient du principe que vous alliez forcément avoir tort ? C’était à en vomir, c’était à en pleurer, et fort heureusement que Mae n’avait pas le temps de faire ni l’un, ni l’autre, sans quoi, oui, vraiment, elle se serait effondrée au milieu de l’estrade alors qu’elle essayait, une nouvelle fois d’attirer l’attention sur…

Les portes de l’hôpital cédèrent sous la pression, dans le mouvement de foule, conséquence logique aux réactions disproportionnées des forces de l’ordre. Maureen se mordit la lèvre, serra le poing, se laissa un instant entraîner en arrière, en retrait, alors que des mécontents déments grimpaient sur l’estrade et… « JULIAN ! »> C’était bien lui qui était supposé veiller aux abords de l’hôpital pour que la foule de manifestants laissent un couloir d’accès aux urgences et à l’entrée, pour que rien ne perturbe le bon fonctionnement de la structure, non ? Maureen crut le voir se faire bousculer, se sentit devenir folle de terreur et échappa à la poigne des autres membres de Be Human Be Proud pour se précipiter dans la foule en hurlant, comme une demeurée à son tour. « Julian ! » Le connaissant, il devait faire tout son possible pour limiter la casse et c’était parce qu’elle le connaissait, au fond, que Maureen s’inquiétait autant. Elle aurait tout le temps de le détester et de l’ignorer après, tant qu’il était en bonne santé, tant que… Maureen tituba, malmenée par le flot de personne, sentit son cœur trop fragile s’emballer dans sa poitrine, songea l’espace d’un instant que Papa va m’engueuler, lui trop protecteur avec elle depuis l’accident, lui trop protecteur depuis qu’il avait failli la perdre, se reconcentra sur la tignasse blonde de son ex. « Julian ! » Sa voix se brisa, elle se plaqua contre un mur, hors d’haleine, une douleur grimpa dans la poitrine, des tremblements s’accentuant, sa vue se troublant alors qu’arrivée dans l’hôpital, les choses empiraient encore. « Julian ! » sa voix manqua de s’écailler de sanglots, Maureen s’obligea à respirer profondément. Avant de hurler pour essayer de se faire entendre dans la panique : « CALMEZ VOUS ! », au risque d’attirer l’attention à son brassard orange d’organisatrice, sur le badge qui l’affichait comme porte-parole de Be Human Be Proud pour les journalistes.

En tant qu'organisatrice, Maureen ne pouvait que se sentir responsable de tout ça. D'avoir cru ces crétins de mutants suffisamment intelligents pour laisser d'autres exprimer leur opinion. D'avoir cru ces crétins de pro-mutants suffisamment intelligents pour ne pas, pour une fois, tout casser autour d'eux, tout pourrir de leurs pathétiques plaintes. « Bon sang ! C'est un hôpital... »



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Sam 11 Mai - 16:42
Byron G. Saberhagen
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Byron against bad luck
Il l’a vu venir de loin, l’immense marée de personnes qui lui fonça littéralement dessus. Byron, pourtant pas vraiment gauche en terme de reflexe, n’eut pourtant pas celui de courir, ou même de se téléporter – maintenant que la boite de Pandore est ouverte- pour échapper au raz de marée humain qui menace de l’emporter avec lui. Le sang encore échauffé par l’adrénaline de la fureur, il attend son cousin. Il veut que Marcus et lui en réchappe ensemble, parce que même dans la colère, Byron est guidé par son altruisme et surtout par l’esprit de famille. Ça ne fait que très peu de temps qu’il sait que Marcus et lui sont liés par le sang, mais ça fait bien quelques temps qu’il est comme un grand frère pour lui.

Mais devant la menace imminente, le rapide et agile danseur a les membres cloués au sol. Ce n’est que quand il voit Marcus sortir de la foule qu’il finit par cligner des yeux. Mais ce n’était que le temps d’un dixième de seconde, a peine le temps de comprendre qu’il utilise son pouvoir pour être plus rapide que la marée humaine, et sans vraiment comprendre le pourquoi du comment, il finit par se retrouver au sol, et a voir les gens courir autour d’eux sans les toucher. Trop pressés et paniqués pour comprendre toute la bizarrerie de la situation.

Mais les reflexes de Byron reprennent l’ascendant sur le reste, et le jeune homme se redresse rapidement, cherchant du regard les yeux de son cousin, et lui fait un bref geste de la tête pour le remercier. Pas le temps pour un gros câlin en bonne et dût forme, mais le danseur a assez de jugeotte pour comprendre que Marcus lui a sauvé la vie, ou du moins l’a épargné d’avoir finit en purée, ou en crêpe, selon le menu du jour.

Mais très vite il lui attrape les épaules, et se concentre du mieux, malgré la panique qui commence a habité ses muscles et ses pensées. Il veut les téléporter loin de là, bien a l’abris, mais son manque de connaissance de la topographie de l’hopital lui fait cruellement défaut à cet instant. Sa mère y travaille, certes, mais on ne peut pas dire que le jeune homme y a fait de vieux os. Généralement il l’attend sagement devant l’entrée, un peu lassé des femmes de l’entrée qui s’extasie de le voir grandir et qui demandent des selfies pour leurs enfants. C’est donc dans le couloir, pas vraiment dans la cohue, mais pas non plus tout à fait a l’abri qu’ils se retrouvent et qu’il force son cousin a se relever.

Il remarque immédiatement l’infirmière, qui sert héroiquement de barrage pour dévier la foule vers la cafétéria. Byron a à peine le temps de la voir se dresser pour être le témoin impuissance de la première vague, qui se dirige vers la direction indiquée par la courageuse employée. Un soulagement certes, mais de courte durée, aucun des passants se fait vraiment attention à elle, et elle ne peut pas se dépétrer de cette situation sans un minimum d’aide extérieur.

Byron lance un bref regard à son cousin, le temps de s’assurer qu’ils ont tout les deux la même idée, et les téléporte aux côtés de la jeune femme.  Se disant que les pouvoirs de son cousin ne seraient pas de trop dans la balance.

« Laissez nous faire ! » Fit Byron en accrocha la blouse blanche de la jeune femme pour achever la téléportation dans un des recoins de l’accueil, le seul endroit qu’il connait à peu près, ou ils sont hors de danger, et que la cohue se dirige vers la cafétéria, ou ils auraient le temps de se calmer sans déranger outre mesure le service en cours.

Les standardistes ont un hoquet de surprise en voyant le trio débarquer de nulle part, alors que Byron, pourtant endurant, relance la pression, mains sur les cuisses, en haletant. Parce qu’au-delà de la fatigue mentale et physique d’avoir autant utiliser sa mutation en si peu de temps, il sent surtout son souffle court, et l’adrénaline de la panique le prendre le court. Incapable de respirer il souffle, en se tenant la gorge.

« Je… Pol… » qu’il s’égosille forcé à s’asseoir sur le sol, rouge et haletant avec difficulté.

« Pol…ina… » Ou est son amie ? Est-elle en sécurité ? ! Il l’a vu rentrée dans l’hôpital en compagnie de leur prof et d’un infirmier, mais il est pas certain qu’elle ait pu en réchapper. Et plus que toute les montagnes russes d’émotions sur lesquelles il a pu voguer en même pas une petite minute.


(c) ANAPHORE


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Sam 29 Juin - 12:00
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Pass the torch and put it for my town

Tonight is the night we'll fight till it's over


Lorsque Rosamund se retourna, l'enfant, Byron, l'infirmier et le professeur avaient disparus. Elle était seule, accroupie au milieu d'une foule qui s'agitait toujours plus. Elle n'avait plus aucun moyen de contacter qui que ce soit. Son téléphone avait volé à des kilomètres lorsqu'un nouveau mouvement de foule la bouscula. Elle eut à peine le temps de se relever et se plaquer contre un mur. Au loin, les sirènes de police hurlaient déjà. Au lieu d'apporter de l'ordre, la bataille dégénéra davantage.

Elle ne parvenait plus à voir où elle se dirigeait. En essayant d'éviter la foule de l'hôpital, elle se retrouvait plaquée contre les murs du parking. Impossible de passer par les bords pour s'enfuir. tatoués, non tatoués, on se poussait et on se piétinait, dans un torrent infernal causé par... Par quoi au juste ? Rosamund ne trouvait aucune explication rationnelle à un mouvement de foule aussi violent et soudain. Elle se réfugia vers la scène, encaissant coup d'épaule sur coup d'épaule, dans l'espoir d'avoir de l'air.

Mais c'était sans compter sur les lâchers de lacrymogènes. La fumée âcre se répandit à une vitesse folle et agressa ses poumons fragilisés. Interrompue par le feu qui se répandit soudainement dans sa poitrine, elle s'accroupit derrière une grosse enceinte en se bouchant le oreilles. Elle ne voyait plus que des taches sombres, n'entendait plus que des cris indistincts. Comment se tirer de cet enfer ? Pourquoi s'y était-elle seulement rendue d'ailleurs ?
Une quinte de toux âcre la secoua. Elle aperçut plus loin un petit groupe, agglutiné entre des caisses. Avec un soupir de souffrance, elle se dirigea vers eux, accroupie, les mains écorchées par le béton rugueux. En restant près du sol, elle arriva petit à petit à retrouver sa vision. La fumée était moins dense, pour le moment et elle put entrapercevoir les couleurs de l'uniforme de celui qui était le plus proche d'elle.

- Excusez-moi... Excusez-moi ! Vous... Vous êtes pompier ? Est-ce... Est-ce que quelqu'un ici est blessé ?

Un homme d'une soixantaine d'années était effectivement à terre avec une sévère blessure au visage. Une quinte de toux la secoua.

- Pauvre homme, on ne l'a pas loupé... L'hôpital est complètement sous l'assaut des forces de l'ordre, les manifestants bloquent l'entrée aux urgences... Vous avez une idée d'une autre issue ?

Les cris et les coups de matraque derrière eux faisaient froid dans le dos. En 2019, est-ce qu'une telle scène était encore possible en Angleterre ? Elle avait du mal à le croire. Elle toussa encore et avisa les environs avec un peu plus d'attention. Peut-être qu'en longeant les murs...

- Peut-être qu'en se faufilant vers l'entrée de service on arriverait à le mettre en sécurité pour le moment... A moins que par miracle votre camion ne soit pas loin ?

L'avocate toussa violemment à nouveau. Si un tel miracle se produisait, elle ne sauterait plus jamais une seule messe du dimanche.

☾ anesidora


RÉSUMÉ:

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Dim 14 Juil - 2:27
Marcus B. O'Sullivan
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But I do that to pass the torch and put on for my town

« Il ne faut jamais sous estimer le caractère prévisible de la bêtise humaine. » - Snatch.


Il le sert son cousin, un bras enroulé autour de sa tête, l’autre protégeant sa propre caboche - dont il aurait bien voulu qu’elle soit affublée d’un casque – comme s’il s’était agit de sa propre chair. Et ce, même si Marcus avait bien compris que personne ne pourrait les atteindre. Mais il se méfiait de sa mutation comme de la peste, depuis presque trois ans. Et Byron avait toujours été comme un petit frère pour lui. S’il lui arrivait quelque chose, il ne se le pardonnerait pas. Lui pouvait bien se faire piétiner, il s’en moquait, pourvu qu’il n’arrive rien au gamin.
L’irlandais sentit que les bouts de verres lui avaient meurtris les mains et le visage, en de fines coupures. Il peu sentir certains toujours fichés dans sa peau. Mais pas le temps de s’attarder sur ces menus détails. Pas le temps de faire la moue douloureuse sur des bobos. L’adolescent, quant à lui, sembla reprendre ses esprits bien plus vite, son regard plongeant dans le sien, dans une question muette.
Le brun ouvrit la bouche, pour lui demander s’il pouvait se relever, prenant tant bien que mal appuis sur son bras gauche, sa paume s’enfonçant dans les débris qui tapissaient le sol. Seulement ses lèvres n’eurent pas l’occasion de former le moindre mot. Seul le son d’une exclamation de surprise s’en échappa, peut être bien digne d’un cri de film d’horreur, lorsque le protagoniste découvrir l’horrible créature qui se planque au fin fond du placard, avant de lui sauter sur le tarin.

Evidemment, il ne se fit pas dévorer – loin de là – mais zappé – difficile de trouver d’autres mots – dans le couloir, au beau milieu de la cohue générale. Et bien sûr, le nez dans le lino, histoire de peut être finir en hachis, cette fois. Bien joué !
La tête lui tournait, c’était pas vraiment une sensation très agréable, surtout qu’il ne s’y attendait pas du tout.
- « Par la barbe de Merlin ! Qu’il râla, se tenant la tête d’une main et le bras de Byron de l’autre, tandis qu’il le pressa à se redresser. Préviens la prochaine fois. »
Comme s’il en aurait vraiment l’occasion. Seulement Marcus commençait à ne plus trop apprécier les surprises. D’ailleurs, il aurait bien juré en citant The Rock : "par Jupiter et ses roubignolles !". Mais il s’était abstenu, en présence d’oreilles chastes.
Ses jambes chancelèrent, le forçant à s’appuyer contre le mur, évitant ainsi la course de quelques réfugiés, qui se pressaient déjà au sein de l’hôpital, faisant peu de cas des patients s’y trouvant. Le mutant voulu appeler son cousin, pour lui signifier qu’il ferait mieux de déguerpir, avant que ça ne devienne pire pour eux, quand son regard fut attiré par la même scène. Celle d’une infirmière, à la peau sombre, qui redirigeait les gens dans une autre direction, tel un gardien de troupeau. Clignant des yeux, Marcus mit un certain temps avant de reconnaître, en cette héroïne de l’instant, Amani. C’était bien elle qu’il avait aperçu au loin, à travers sa bulle. Ses yeux captèrent ceux de Byron. Même si son instinct de survit lui hurlait de faire comme dans l’infanterie, il se devait d’aller prêter main forte à son amie. Sauf que, contrairement à l’adolescent, lui comptait plus y aller par le godillot expresse. Tant pis pour lui.
A peine zappé, une seconde fois, que ses genoux jouèrent des castagnettes. Il s’accrocha à la blouse de la jeune femme – première chose à sa portée – pour ne pas s’écrouler. Pas le temps de râler de nouveau, qu’ils disparaissaient déjà tous les trois.

A peine apparus, sous les yeux médusés des employés du standard, qu’il se laissa couler comme du vieux fromage fondu, le long du mur. Sa tête commençait à lui faire mal, tandis que son estomac semblait vouloir entamer un cours de capoeira. C’était bien le moment pour avoir envie de vomir. Lui qui s’était toujours dit, que pouvoir se déplacer de cette façon, se trouvait trop cool ! Fini les transports ! Adios le permis, avec les contraintes qui lui incombaient ! Bye bye la marche à pied ! V’là qu’il avait le mal de la téléportation. C’était bien sa veine. Ou peut être était-ce un contre coup d’avoir été zappé autant de fois en si peu de temps. Ou un effet de sa propre mutation. Voir un peu des deux. Posant une main sur sa tête, il toucha du singe. S’il ne faisait pas une crise, il aurait de la chance.
- « Ca va ? Qu’il s’enquit tout de même auprès de son ancienne collègue, après avoir recouvré un minimum ses esprits. Rien de cassé ?
Cependant, son attention fut attirée par la voix anormalement haletante de son cousin. Damn ! Son cousin lui avait damné le pion sur la crise. Sauf qu’entre épilepsie et panique, il valait peut être mieux la panique. Bien que ce ne soit pas forcément très bon, pour le cœur fragile de l’adolescent. En d’autres circonstances, Marcus serait resté contre son mur, cherchant d’abord à se calmer lui. Mais Byron n’allait visiblement pas bien. Pas le temps pour être égocentré.
Incapable de se remettre sur ses pieds, le mutant se déplaça à quatre pattes vers le gamin. L’attrapant à son tour par les épaules, il l’attira contre lui, l’entourant de ses bras, comme s’ils avaient été une large couverture.
- Commence par te calmer un peu, Diablo. Qu’il lui cause à l’oreille. Je suis sûr que ton amie est en sûreté, on la retrouvera quand ça se sera calmé. Calme-toi, ça va aller. »
Marcus se voulait aussi rassurant que possible. Il aurait bien voulu en avoir la certitude, que ça irait. Néanmoins, c’était visiblement mentir. Sans Amani pour les guider vers la cafétéria, quelques personnes commencèrent à s’échapper du groupe, préférant trouver refuge un peu plus loin dans l’hôpital. Sauf que plus loin, ils risquaient de mettre en danger les patients. Seulement, ce n’est pas pour rien que l’on dit que la foule est un monstre sans tête.

L’homme les regardait, presque impuissant, se diriger vers eux. Qu’est-ce qu’il pouvait faire ? Se dresser devant eux et leur dire de faire demi-tour ? Ils n’écouteraient pas de toute façon. Et il n’avait pas le courage d’Amani, ni le cran de son cousin. Pourtant, un gamin qui avait presque la moitié de son âge, avait usé de sa mutation en publique, pour les sortir de cette mauvaise passe, au mépris de sa propre sécurité, ainsi que de sa santé. Alors que lui… Lui, s’il n’y avait pas eut Byron dans l’équation, il se serait sûrement planqué. Et c’était lui l’adulte dans l’histoire ? Ben putain, il avait bon dos l’adulte à deux balles ! Tout ce qu’il avait à faire, c’était de répéter le même exploit de mutation que tout à l’heure. Le seul hic, c’était qu’il ne savait même pas comment il avait fait. Alors il pourrait les figer un à un ? Non, ça deviendrait dangereux pour les gens figés. Que faire ?
Son regard tomba sur son cousin.
* Putain de putain… Allé Marcus, un peu de roustons ! *
Fermant les yeux pour tenter de se concentrer, Marcus se jura, que s’il y arrivait, il se ferait imprimé un t-shirt : " Mon cousin est mon putain de model !".
Les bruits de cavalcade se rapprochèrent un peu plus et le mutant leva sa main, tel Terminator version bas de gamme du low cost. Au pire du pire, il aura juste l’air con, avec la réplique la plus couillou de Gandalf, dans le premier opus du seigneur des anneaux.
- « Vous… ne passerez… pas ! » Qu’il ne put s’empêcher de déclamer, comme s’il avait un Balrog en face de lui et non cinq pauvres hères, tentant de se mettre à l’abri des fumigènes et de l’agitation du dehors.
Cinq pauvres hères, dont il cru bien qu’ils allaient leur passer devant sans même les voir, jusqu’à ce que le plus rapide d’entre eux ne se heurte à un mur invisible. En d’autres circonstances, Marcus aurait bien fanfaronné, seulement ce n’était ni le lieu, ni le moment. Laissant retomber mollement son bras, le brun soupira en les voyants finalement se reculer en désespoir de cause. Du balai…
Au loin, il cru entendre une jeune femme appeler quelqu’un, comme à travers un aquarium, puis cru percevoir un brassard orange à son bras. Bah tiens, sans doute quelqu’un qui était à l’origine de tout ce merdier. La foule trouvera bien qui lyncher. Et quelque part, ce n’était pas Marcus qui allait la plaindre. Pour le moment, il se disait juste qu’il allait pouvoir l’imprimer, son t-shirt.


☾ anesidora




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